Mali: la CEDEAO durcit ses sanctions
4e SOMMET EXTRAORDINAIRE DE L'AUTORITE DES CHEFS D'ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA CEDEAO SUR LA SITUATION AU MALI
4e SOMMET EXTRAORDINAIRE DE L'AUTORITE DES CHEFS D'ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA CEDEAO SUR LA SITUATION AU MALI
Le médecin nigérien, employé de l’ONG française Première Urgence Internationale qui a été kidnappé par des hommes armés la semaine dernière à Ansongo près de Gao au Mali, a été libéré hier lundi. Selon l’ONG, il est sain et sauf et a été acheminé à Bamako.
Un expatrié nigérien travaillant pour l’ONG française Première Urgence Internationale a été kidnappé par des individus armés dans la nuit du mardi au mercredi à Ansongo, près de Gao, au Mali. Aucune revendication n’a été faite et l’identité des ravisseurs n’est pas encore connue selon son employeur.
Selon les précisions du correspondant au Mali de RFI, c’est aux environs d’une heure du matin, dans la nuit du 28 au 29 décembre, que des individus armés ont fait irruption dans les locaux loués par des humanitaires notamment les salariés de l’ONG Première urgence internationale à Ansongo, près de Gao, dans le nord du Mali.
Après avoir malmené les deux gardes, non armés, les ravisseurs son rapidement parti avec un otage, un expatrié de nationalité nigérienne, âgé de 39 ans et médecin de formation et coordonateur des activités de l’ONG dans la zone, selon toujours la même source qui ajouté qu’il vivait dans la zone depuis plus d’un an.
« Nous ignorons s’il s’agit d’un acte crapuleux, d’une erreur, ou si c’est un groupe armé jihadiste avec d’autres motivations. À ce stade, les ravisseurs ne nous ont pas contactés», a expliqué à RFI, Erwan Legrand, directeur général adjoint de l’ONG.
Les autorités ont été informées et le processus de prise de contact est cours d’établissement avec la collaboration des communautés locales, apprend-on par ailleurs.
A noter qu’Ansongo se trouve également près de la frontière du Niger.
actuniger
Dans un communiqué conjoint publié ce jeudi, les pays européens partenaires du Mali ont dénoncé le déploiement dans le pays de mercenaires de la société privée russe Wagner. « Nous regrettons profondément la décision des autorités de transition maliennes d’utiliser des fonds publics déjà limités pour rétribuer des mercenaires étrangers au lieu de soutenir les forces armées maliennes et les services publics au bénéfice du peuple malien », lit-on dans le document signé par quinze (15) pays.
Comme attendu depuis quelques jours, le président du Faso Roch Kaboré a accepté mercredi, la démission du Premier ministre Christophe Dabiré, quelques jours après avoir annoncé sa volonté de constituer un «gouvernement resserré et de combat» pour mieux mener la lutte anti-terroriste.
Sept (07) Casques bleus ont été tués et trois autres blessés ce mercredi dans la matinée, dans le centre du pays ce mercredi dans la matinée. Selon la MINUSMA, leur véhicule qui faisait partie d’un convoi logistique de la force de paix onusienne a heurté un engin explosif improvisé sur le tronçon Douenza - Sévaré.
L’armée burkinabè a perdu trois (03) militaires et neutralisé onze (11) terroristes lors d’une attaque mercredi dernier, contre le détachement militaire de Thiou dans le Yatenga (Nord), a indiqué un communiqué du Chef d’Etat-major des armées. Il s’agit de la troisième attaque en l’espace de dix jours contre les positions des forces de défense et de sécurité (FDS) du pays et qui se sont soldées par la mort de quelques 80 personnes, en majorité des gendarmes. Une dégradation de la situation sécuritaire qui attise les tensions dans le pays.
A Kaya, une des villes du centre-nord du Burkina, un convoi militaire de la force française Barkhane en partance pour le Niger a été obligé de rebrousser chemin ce vendredi matin, après avoir été bloqué par des manifestants en colère. Depuis quelques jours, des manifestations se déroulent dans plusieurs villes du pays suite à la dégradation de la situation sécuritaire dans plusieurs régions du pays. Les manifestants dénoncent la « mauvaise gestion de la situation sécuritaire » par le régime du Président Roch Kaboré ainsi que la présence qualifiée « d’inutile » des forces étrangères notamment les soldats de l’opération française Barkhane.
Le bilan de l’attaque du détachement de la gendarmerie d’Inata le dimanche 14 novembre a été actualisé ce lundi par le gouvernement. Dans un communiqué, le ministre de la Communication a annoncé que 32 personnes ont été tuées dans l’attaque terroriste dont 28 gendarmes et 04 civils. Suite à cette tragédie, l’une des plus meurtrières contre les Forces de défense et de sécurité (FDS) depuis le début des attaques terroristes, le Président du Faso a décrété un deuil national de 72h sur toute l’étendue du territoire national à compter du mardi 16 novembre 2021.
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