La Cour Constitutionnelle vient de juger « irrecevable », la requête déposée la semaine dernière par quatre  (4) candidats à la présidentielle, lui demandant de surseoir à statuer sur la candidature du Mohamed Bazoum, en raison du dossier ouvert à Diffa suite à l’assignation du procureur par des membres de l’opposition sur la validité des actes d’état civil du candidat du PNDS Tarraya. Le délibéré du jugement a été fixé au 3 décembre prochain mais le 13 novembre dernier, la cour constitutionnelle a déjà validé les dossiers de 30 candidats dont celle de Bazoum Mohamed.

Extrait des deux (2) arrêts rendus le 19 novembre 2020 par la Cour Constitutionnelle sur sa saisine par certains candidats par rapport au dossier de Bazoum Mohamed:

A quelques jours de la tenue des élections générales de 2020 et 2021 au Niger, les appels à des élections paisibles, apaisées et inclusives ses multiplient. Le pays qui s’apprête à connaitre sa première transition politique enregistre pour la première fois 30 candidats à l’élection présidentielle. L’opposition dit ne pas recevoir d’invitation au « Forum des parties prenantes du processus électoral : Elections apaisées et inclusives» organisé à Niamey.

Le Président de la république a procédé ce jeudi 19 novembre 2020 au retrait de sa carte d’électeur. Face à la presse, le chef de l’Etat qui a appelé à une campagne paisible et à un débat serein » a estimé que désormais, plus rien ne s’oppose à ce que les différents scrutins se tiennent aux dates prévues.

En application de l’article 73 de la Constitution, le Premier Ministre a reçu du Président de la République, une délégation de pouvoirs pour la présidence d’un Conseil des Ministres.

Le gouvernement a démenti, à travers un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération rendu public ce lundi 16 novembre 2020, « les assertions d’un média étranger affirmant que les autorités compétentes nigériennes seraient en train de mener des pourparlers secrets pour renouer les relations diplomatiques nigériennes avec Israël».  Tout en réaffirmant son « attachement à la Oummah Islamique », le gouvernement a rappelé « son attachement aux positions qu’il a toujours défendues vis-à-vis du conflit israélo-palestinien, principalement celle du Comité Al Qods Al Shrif dont il est membre depuis sa création en 1975 ».

En son audience solennelle du vendredi 13 novembre 2020, la Cour Constitutionnelle statuant en matière électorale a rendu l’arrêt n°05/20/CC/ME portant validation des candidatures éligibles à l’élection présidentielle 1er tour du 27 décembre prochain. Sur 41 dossiers transmis par le ministère de l’intérieur conformément à la procédure en vigueur, la Cour a validé 30 dossiers et a déclaré 11 candidatures inéligibles notamment celle de l’opposant Hama Amadou, candidat du MODEN/FA Lumana, du fait de sa condamnation en 2017 à un an de prison ferme dans l’affaire dite des « bébés importés ». Arrêt à lire en intégralité.

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 13 novembre 2020, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

La Cour Constitutionnelle statuant en matière électorale a rendu public ce vendredi 13 novembre dans l’après-midi, son arrêt relatif à la validation des candidats pour les prochaines élections présidentielles dont le 1er tour est prévu pour le 27 décembre prochain. Sur 41 dossiers déposés au ministère de l’Intérieur, 30 candidatures ont été déclarées éligibles dont celle de Bazoum Mohamed du PNDS Tarrayya, et a invalidé 11 candidatures dont celle de l’opposant Hama Amadou du MODEN/FA Lumana.