Le coordonateur du Réseau des Organisations pour la Transparence et l'Analyse Budgétaire a été accueilli par des militants dans la capitale aujourd'hui. Plus déterminé que jamais.

Au lendemain de sa sortie de prison après 4 mois de détention, le président du MPCR s’est adressé à ses partisans et aux militants de la société civile. Dans le message qu’il a relayé à travers les réseaux sociaux et par voie de presse, Nouhou Arzika martèle que « la lutte va continuer ! ».

Ce jeudi 26 juillet s’est déroulée, dans l'enceinte des locaux de la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) de Niamey, une cérémonie de présentation de quatre (4) grands réseaux de délinquants opérant à Niamey et qui ont été fort heureusement démantelés par les fins limiers de la PJ. Selon les explications des services de la police nationale, chaque réseau possède son propre mode opératoire et leurs sales métiers consiste aux vols des véhicules, fabrication de fausse monnaie et vols à main armée. 

Après avoir passé quatre (4) longs mois en détention, nous revoilà parmi vous tous, camarades de lutte et parents; laissant derrière nous d'autres camarades qui risquent de continuer à croupir en prison pendant des longs mois. Comme nous, ils ne manqueront pas de courage face à cette épreuve et finiront par sortir un de ces jours. 

Le verdict du procès des acteurs de la société civile est tombé ce mardi 24 juillet. Selon le délibéré prononcé par le juge du Tribunal de grande instance hors classe de Niamey, les principaux leaders du mouvement de contestation (Ali Idrissa Nani, Nouhou Arzika, Moussa Tchangari et Lirwana Abdourahmane) ont été reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés et ont été condamnés à trois (3) mois de prison avec sursis.

Le verdict est tombé dans l’affaire qui oppose l’activiste de la société civile, Me Lirwana Abdourahmane, au Doyen des juges.  Le militant du MPCR a été condamné à 24 mois soit deux ans de prisons dont 12 mois avec sursis pour « outrage à magistrat par voie de parole ». Le délibéré a été prononcé ce lundi 23 juillet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey.

Rien ne va plus à la BOA-Niger ! Le torchon brûle en effet entre les agents et la direction générale au point où le conflit social qui perdurait depuis belle lurette semble avoir désormais atteint un point de non-retour. C’est en tout cas ce que laisse présager la posture adoptée par les agents de la filiale nigérienne du groupe bancaire marocain BOA-BMCE qui se sont réunis, jeudi 19 juillet dernier, en Assemblée générale extraordinaire aux fins d’examiner la situation qui prévaut au sein de l’institution et de décider de la marche à suivre.

Au Tchad, plusieurs personnes ont été tuées, dans la soirée du jeudi 19 juillet, sur la rive nord du lac Tchad, côté Tchad et non loin du Niger, lors d’une attaque du groupe islamiste Boko Haram. Une dizaine de paysans ont été égorgés et des femmes ont été enlevées.