Nouvelle grève des enseignants des universités au Niger
Les enseignants des universités publiques du Niger ont entamé lundi une nouvelle grève d'une semaine, pour exiger le paiement d'arriérés de salaires.
Les enseignants des universités publiques du Niger ont entamé lundi une nouvelle grève d'une semaine, pour exiger le paiement d'arriérés de salaires.
Au Niger, le syndicat des commerçants a prévu de manifester ce lundi pour protester contre l’opération de déguerpissement du commerce anarchique aux abords des grands axes de la capitale. La manifestation n’a pas été autorisée, mais le syndicat entend déposer un autre préavis pour une marche pacifique le 3 octobre prochain. Ces opérations de déguerpissement du petit commerce entamées depuis presque un mois suscitent la colère, l’incompréhension et le débat dans les rues de Niamey.
Trois terroristes dont une femme du groupe terroriste Boko Haram qui tentaient de pénétrer dans un village près de Diffa, dans le sud-est du Niger, sur la frontière avec le Nigéria, ont été neutralisés par les villageois dans la nuit de mercredi à jeudi, puis remis à la gendarmerie nationale.
Cinq militaires nigériens ont été tués et une quinzaine d'autres blessés dans une embuscade tendue à une patrouille de la force bilatérale mixte nigéro-tchadienne par le groupe terroriste Boko Haram dans la localité nigériane de Malafatori, près de la frontière du Niger, a confirmé une source sécuritaire mercredi.
Abdoul Aziz Larabou nous a ouvert les portes de sa société. Portrait.
«À 19 ans, j’étais fasciné par l’atterrissage des avions sur la piste de l’aéroport d’Agadez, situé juste derrière l’École des mines de l’Aïr [Emair], où j’étudiais l’électromécanique », se souvient Abdoul Aziz Larabou. Il était alors loin d’imaginer qu’il prendrait les commandes de la principale compagnie aérienne du pays.
Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique nigérien a accordé un entretien à Jeune Afrique, à l'occasion duquel il s'est montré confiant dans la capacité de l'armée à mettre à bas la secte islamiste.
Le Niger déploie des moyens humains et financiers considérables pour lutter contre Boko Haram. Et ça paie.
Avec 163 attaques meurtrières recensées entre janvier 2015 et juillet 2016 par le HCR, le Niger est devenu, après le Nigeria, le pays du Sahel le plus « ciblé » par Boko Haram. Le 3 juin, le raid mené par la secte islamiste contre la ville de Bosso, dans le sud-est du pays, au bord du lac Tchad, a fait au moins 26 morts du côté de l’armée nigérienne et une centaine de blessés parmi la population.
Au moins 21 personnes sont mortes de la fièvre de la Vallée du Rift, une épidémie d'origine animale, sur un total de 52 cas d'infection enregistrés dans les districts de Tassara et de Tchintabaraden, dans la région de Tahoua (centre), a annoncé mercredi le secrétaire général du ministère de la Santé, Idrissa Maïga Mahamadou.
Par ordonnance de référé N°170/16 du premier septembre 2016, le tribunal de grande instance hors classe de Niamey, statuant en matière de référé et en premier ressort, a débouté les autorités publiques de Niamey au sujet des opérations de déguerpissement au motif que ces « actes sont constitutifs de voie de fait. » la voie de fait est définie dans cette ordonnance par le juge de référé comme étant « une atteinte manifestement illicite à un droit certain et évident d’autrui par des actes matériels posés par leur auteur, notamment une autorité administrative, qui portent atteinte aux libertés publiques ou à la propriété d’autrui. »
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