Comme annoncé il y a dizaine de jours par le Président français Macron, lors de son dernier entretien à Paris avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara, la Cédéao a posé comme préalable la libération de l’ancien chef de l’Etat Bazoum Mohamed pour entamer les négociations avec les nouvelles autorités nigériennes et par voie de conséquence, la levée les sanctions décidées par les dirigeants ouest-africains. Dans un entretien à la BBC, le chef de la diplomatie nigériane, Yusuf Tuggar, a confirmé que c’est le rejet catégorique par le CNSP de cette condition qui constitue actuellement le principal point de blocage des négociations entre la Cédéao et le Niger. A quelques jours du sommet ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de l’organisation communautaire, les positions demeurent donc figées de part et d’autre, ce qui fait craindre un maintien des sanctions à moins que d’ici là, les médiations parallèles fassent bouger les choses.