
Le second tour de l'élection présidentielle a connu une mobilisation exceptionnelle des citoyens nigériens. Il a été globalement apaisé mais caractérisé par des campagnes illégales, des achats de conscience, des cas de corruption électorale, des discours de haine proférés dans le camp du candidat du parti au pouvoir comme celui de l'opposition, un manque de personnel et de matériel par emplacement, une très faible application des mesures barrières contre le COVID, des cas flagrants de méconnaissance des procédures de vote par les agents électoraux, des détournements des urnes et des cartes d'électeurs, une très faible sécurisation du processus électoral notamment dans les régions de Tillabéry et de Diffa. Des attaques à Tillabéry et Diffa ont été examinées 8 victimes, le jour du scrutin.
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