Dans un communiqué publié lundi par le ministère fédéral des Affaires étrangères, le Nigeria a officiellement réagi à la décision annoncée le dimanche 28 janvier par le Niger, le Burkina et le Mali de se retirer de la CEDEAO. Une décision que le pays de Tinubu, qui assure la présidence en exercice de l’organisation communautaire, dit regretter surtout de la part de dirigeants militaires, « non élus » et qui refusent à leur peuple le droit souverain de faire des choix fondamentaux concernant les libertés de circuler, de commercer et d’élire ses propres dirigeants. La République fédérale, qui dit se tenir aux côtés de la CEDEAO, dont elle est membre fondateur, a également tendu la main à tous les membres de l’organisation afin de résoudre les difficultés rencontrées.

Une délégation de 14 ambassadeurs représentants permanents auprès de l'Office des Nations Unies à Genève entame actuellement une tournée dans les Provinces du Sud du Maroc. Cette visite vise à témoigner du développement exceptionnel de cette région et à souligner l'engagement du Maroc envers le progrès, la coopération régionale et le développement durable.

Le Burkina Faso a envoyé ce lundi une notification officielle à la CEDEAO, confirmant sa décision commune prise hier avec le Mali et le Niger de quitter l'institution sous-régionale sans délai, selon l'Agence d'Information du Burkina (AIB)

Son Excellence le Secrétaire général du Forum Abu Dhabi pour la paix, Cheikh Al-Mahfoudh bin Bayyah, a présenté la vision des Émirats arabes unis visant à promouvoir une culture de paix et de tolérance dans le monde, soulignant le rôle pionnier des Émirats dans le développement durable. De plus, Son Excellence a exhorté le monde à adopter un contrat civilisationnel garantissant la sécurité, la stabilité, la prospérité et le développement économique pour tous. En effet, Cheikh Al-Mahfoudh a mis en relief le succès fulgurant de l'accueil des Émirats arabes unis du Sommet mondial sur le climat COP28. Ces déclarations s'inscrivent dans le cadre de la participation du Forum d'Abu Dhabi pour la paix aux activités du Forum économique mondial 2024 à Davos. Cette participation est une action concrète de l’implication des Émirats dans le Conseil exécutif de l'initiative du Conseil des 100, une initiative lancée par le Forum économique mondial visant à renforcer le dialogue et la compréhension entre le monde islamique et l’Occident.

Le gouvernement burkinabè a fait cas jeudi, d’un vaste complot qui devait renverser le 14 janvier 2024 le régime de la Transition avec l’intervention d’un commando extérieur à mesure d’attenter à la vie des premières autorités. « Le Gouvernement informe le Peuple burkinabè, que depuis le 13 janvier 2024, les services de sécurité sont à pied d’œuvre pour démanteler un réseau de déstabilisation du Burkina Faso. Ce réseau, qui implique aussi bien des militaires en fonction que des militaires radiés, des civils et des activistes entre autres, planifiait de déstabiliser les institutions du Burkina Faso et de mettre un coup d’arrêt brutal au processus de Refondation pour la dignité, l’intégrité, la liberté et la souveraineté de notre pays.

Le chef de l'État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a récemment adressé un avertissement sévère aux fonctionnaires considérés comme "paresseux" au sein de la fonction publique, qualifiant cette attitude de percevoir la fonction publique comme une "assurance vie". Cette déclaration a été faite lors d'une rencontre  avec le personnel de la présidence du Faso, le lundi 8 janvier 2024, selon une vidéo diffusée dans la soirée du 14 janvier 2024 par la télévision nationale du Burkina, le Président a souligné la nécessité de mettre fin à cette mentalité délétère.

Le Président de la Transition burkinabé, le capitaine Ibrahim Traoré, a procédé le vendredi 12 janvier 2024 à Ouagadougou, à la remise d’un important lot de matériel militaire au ministère de la Défense nationale. Composé de moyens roulants, d’armes de combat et de munitions, ce matériel acquis grâce aux diverses contributions des citoyens burkinabè s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique d’équipement de forces armées nationales afin d’appuyer notamment la lutte contre le terrorisme dans le pays et au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).