Réunis mardi dans la capitale burkinabè, Les chefs d’état-major généraux des armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger, membres de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) peaufinent les détails d’une défense commune souveraine, marquant une nouvelle étape décisive dans la lutte contre l’insécurité au Sahel. L’objectif : poser les fondations d’une force militaire unifiée capable de répondre efficacement aux défis sécuritaires persistants dans la région sahélienne. Cette réunion, qui s’inscrit dans la continuité de celles tenues à Bamako en novembre 2023 et à Niamey en mars dernier, marque une étape déterminante vers la mise en œuvre du pilier Défense et Sécurité de l’AES. Elle intervient également à la suite des travaux préparatoires menés par les experts militaires de l’alliance du 8 au 11 avril dans la capitale burkinabè.

Le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, M. Alio DAOUDA conduit du 07 au 14 Avril 2025, une délégation Nigérienne à Genève en Suisse, pour présenter le deuxième rapport périodique du Niger sur la mise en œuvre de la convention internationale sur la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille, à la 40e session du comité des Nations unies pour la protection desdits droits.

La Confédération des États du Sahel (AES) a accusé l'Algérie d'un « acte d'agression » après la destruction d'un drone Baykar Akinci des Forces armées maliennes - un modèle de fabrication turque - dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025 à Tin-Zaouatène (région de Kidal). Dans un communiqué signé du président en exercice Assimi Goïta, l’AES dénonce un « acte d’hostilité » du régime algérien, assimilé à une atteinte à l’intégrité de son espace confédéral et à une entrave à la lutte contre le terrorisme. En réponse, les États membres ont décidé de rappeler leurs ambassadeurs en poste à Alger pour "consultations", marquant une nouvelle escalade dans les relations tendues entre les deux voisins qui pourrait avoir des conséquences diplomatiques majeures.

Moscou, 3 avril 2025 – Les ministres des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et de la Confédération des États du Sahel (AES) ont officialisé ce jeudi 3 avril, lors d’une réunion historique à Moscou, un partenariat stratégique multidimensionnel, marquant un tournant dans les relations entre les deux entités. Pour la première fois, les chefs de la diplomatie russe et des trois pays membres de l'AES – le Burkina Faso, le Mali et le Niger – se sont réunis dans un format quadripartite afin d’institutionnaliser un partenariat global, dépassant les relations bilatérales existantes.

Dans un contexte géopolitique marqué par le réalignement des alliances en Afrique de l’Ouest, la Russie officialise son implantation diplomatique au Niger. L’annonce a été faite ce jeudi 3 avril par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d’une conférence de presse conjointe avec ses homologues des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette décision marque une nouvelle étape dans le renforcement des relations entre Moscou et Niamey, dans un contexte de redéfinition des alliances diplomatiques et stratégiques du Niger. Une décision symbolique et stratégique, révélatrice du rapprochement accru entre Moscou et les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, a procédé, ce lundi 31 mars 2025, à des changements majeurs au sein de l’administration douanière et des forces de sécurité du pays. Trois décrets ont été signés, actant le remplacement du Directeur Général des Douanes, de son adjoint ainsi que du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale du Niger. Ces changements marquent un tournant stratégique, d’autant plus qu’ils touchent deux figures clés du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), l’organe dirigeant issu du coup d’État du 26 juillet 2023.

Face aux interrogations soulevées par une partie de la population après ses déclarations du 10 mars dernier sur la nécessité du pardon national, le Président de la République, le général d’armée Abdourahamane Tiani, a tenu à apporter des précisions ce mercredi 26 mars 2025. Lors de la cérémonie officielle de lancement de la mise en œuvre des résolutions et recommandations issues des Assises Nationales pour la Refondation, le chef de l’État a réaffirmé que l’appel à la réconciliation ne saurait se faire au détriment de la justice. « Le pardon et la réconciliation auxquels nous appelons ne peuvent s’opposer aux aspirations légitimes des Nigériens à la justice. Les deux approches sont plutôt nécessairement conciliables », a déclaré le président Tiani.

Finie l’époque des accords militaires secrets : la Charte de la Refondation, promulguée ce mercredi 26 mars 2025 par le Général Tiani, donne désormais au peuple nigérien le pouvoir de décider de l’implantation de toute base étrangère. Ce texte fondamental, qui régira le Niger pour les 60 prochains mois, renforce la souveraineté nationale en imposant une consultation populaire obligatoire pour toute installation militaire etrangère. Adoptée après les assises nationales de février dernier, la Charte consacre le général Tiani en tant que Président de la République et définit les grandes lignes de la gouvernance du pays durant cette période de transition.