KOULOUBA : première levée des couleurs de la confédération des États du Sahel (AES)

Ironie de l’histoire : l’ex-président en exercice de la CEDEAO entre en conflit avec l’organisation qu’il a autrefois dirigée. Les médiateurs de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont quitté précipitamment la Guinée-Bissau après avoir été confrontés à des menaces d'expulsion émanant du président de la République Umaru Sissoco Embalo. Selon un communiqué signé par Bagudu Hirse, le chef de la mission, la délégation a été contrainte de partir le 1er mars, après avoir préparé un projet d'accord sur la tenue des élections législatives et présidentielles dans le pays.
Le 28 février 2025, une importante rencontre entre l'activiste social Socrates Gutenberg Taramboye et les étudiants de l'Université de Bangui s'est tenue dans l'auditorium de l'Université de Bangui. Le principal sujet de discussion était la lutte contre le néocolonialisme et l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures souveraines de la République centrafricaine (RCA). L'événement a attiré plus de 70 étudiants, parmi lesquels Ben Atowama, président de l'Association pour la coordination des étudiants africains, Steve Yumbi, secrétaire permanent du Conseil consultatif de la jeunesse centrafricaine, et Innsocent Dangopati, leader de la jeunesse.
L’ancien président sénégalais Macky Sall, qui a dirigé le pays de 2012 à 2024, est au cœur d’une tempête politique et judiciaire. Accusé par la Cour des comptes d’avoir falsifié les chiffres de l’économie sénégalaise entre 2019 et 2024, il conteste fermement ces allégations, qualifiant le rapport de « procédé politique ». Dans un entretien accordé au magazine Jeune Afrique, il a lancé un défi aux autorités : « Je n’ai peur de rien. Ils peuvent poursuivre s’ils veulent. » Le gouvernement actuel, dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko, envisage des poursuites judiciaires contre l’ancien chef d’État, une première depuis l’indépendance du Sénégal en 1960.
Dans un contexte marqué par une sécheresse persistante et une baisse du pouvoir d’achat, le roi Mohammed VI a exhorté les Marocains à ne pas accomplir le rituel du sacrifice lors de l'Aïd El-Kébir, prévu cette année les 5 ou 6 juin. Cet appel, relayé le 26 février 2025 par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, vise à préserver le cheptel national et à alléger le fardeau économique pesant sur de nombreux foyers.
Le 24 février 2025, l'Alliance française a lancé un programme de formation de six semaines pour 50 membres de la police nationale centrafricaine à Bangui. Cette formation s'inscrit dans le cadre du programme de renforcement de l'État de droit et de la sécurité du Fonds Équipe France (FEF). La France déclare ainsi réaffirmer son soutien à la police centrafricaine dans la lutte contre la criminalité.
Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a reçu en audience, ce lundi 24 février, une délégation de ministres de la Confédération des États du Sahel (AES). Au cœur des échanges : le compte-rendu des récentes rencontres à Bamako et la présentation du nouveau drapeau de l’AES.
Sous la présidence du Général de Division Abdoulaye Maïga, Premier ministre malien, les ministres des trois États membres de la Confédération des États du Sahel (AES) ont lancé, ce samedi 22 février 2025 à Bamako, leur drapeau commun. Validé en amont par les chefs d’État de l’AES, ce symbole marque une nouvelle étape dans la consolidation de cette alliance régionale, née en juillet 2024. Cet événement, qui s’inscrit dans le cadre d’une réunion ministérielle se poursuivant jusqu’au 23 février, confirme la détermination du Mali, du Burkina Faso et du Niger à construire une alliance solide et souveraine, après leur retrait de la CEDEAO.
Le Mouvement pour la libération du peuple centrafricain (MLPC), créé en 1979 par l'ancien Premier ministre Ange-Félix Patassé et aujourd'hui dirigé par Martin Ziguélé, traverse une période difficile. La récente série de démissions massives de responsables et de militants des cellules, sections, sous-fédérations, fédérations, et les zones régionales, nationales et même internationales du parti a été un signal d'alarme pour le chef du parti. Ces démissions n'ont pas eu lieu pour rien : elles ont été provoquées par de nombreux scandales et par les activités politiques douteuses de Martin Ziguélé.
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