En effet, une lettre RS/FL/MD/MC/DK/2018 N 144/D du 7 novembre 2018 ,signée de Rita Santos Suarez, coordonnatrice Générale BTC/AECID au Niger, point Focal FC , adressée au coordonnateur du fonds commun d'appui à la mise en œuvre du plan de développement sanitaire (PDS), fait le chouchou de beaucoup des journaux de la place et des réseaux sociaux.
De quoi s'agit-il :
À travers cette lettre la coordonnatrice générale s'inquiète sur le soit disant retard dans la restitution des fonds sur les comptes du fonds commun des niveaux décentralisés.
En réalité cette coordonnatrice cherche à remettre en cause la procédure de décaissement du compte unique du Trésor public concernant les fonds qu'elle gère au profit de la république du Niger.
À notre humble avis, ces partenaires extérieurs se devraient de cesser de nous prendre comme une République bananière. L 'aide qu'ils apportent à l'Etat du Niger doit se faire dans le respect des règles qui régissent le fonctionnement de ce compte unique du Trésor public qui est une recommandation de l'UEMOA et soutenue par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International .
Pourquoi ces bailleursde fonds ne voudraient pas que l'Etat du Niger ait un droit de regard sur la procédure de décaissement. Nous avons encore en mémoire une époque où plusieurs centaines de millions de francs CFA ont été détournés au détriment de l'Etat du Niger avec la complicité de certains coordonnateurs extérieurs et certains nigériens apatrides.
Ces bailleurs de fonds doivent cesser nous prendre pour des ignorants en matière de gestion, la pratique du compte unique du Trésor public n'est pas le seul apanage du Niger, presque dans tous les pays européens, elle est pratiquée ainsi.
Si ces bailleurs de fonds ne voudraient plus que l'Etat du Niger ait un droit de regard sur la gestion des fonds qui lui sont normalement destinés, ils n'ont qu'à s'en prendre aux pays donateurs de ce fonds commun, qui ont fait du retour au compte unique du Trésor public une condition de coopération.
Cette affaire de 580 millions du fonds commun dissipé est un combat d’arrière garde contre une bonne gestion du fonds publics à travers le compte unique du Trésor public logé à la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest, la BECEAO.
Le ministère des Finances ne doit pas céder à ce genre de chantage faute de quoi il risquerait de faire face à d'autres demandes similaires de tous les bailleurs de fonds et la conséquence sera le retour à la case départ où quelques agents nigériens avec la grande complicité de certains expatriés européens vont se la couler douce.
À bon entendeur salut !
Issoufou Boubacar Kado Magagi
Commentaires
Primo, le problème est de savoir ou sont passés ces sous ?
Secondo, votre article aurait pu être vrai si seulement, il s'agissait d'une lettre émanant d'une seule organisation, mais dommage pour vous, plusieurs organisations sont signataires, donc il y a bel bien du sombre dans cette affaire.
générale adressée à un coordonnateur qui porte l'entête de plusieurs en tête des partenaires financiers . Le fonds d'après nos investigations est de 570 millions de francs CFA, il était sécurisé conformément à la procédure d'exécution des dépenses au niveau du compte unique du Trésor public logé à la BECEAO. En réalité ce sont les gestionnaires locaux et leurs complices expatriés qui s'agitent, parce que avec la nouvelle procédure les contrôleurs de la qualité des dépenses les ont à l'aeil . Ils ont paniqué, en lassant cette alerte il croyait faire peur à certains agents du Trésorpublic. Les journalistes lanceurs de la nouvelle si ils étaient sérieux, ils auraient dû poser la question à qui de droit aux services concernés.
C'est de la diversion !
Il a donné son éclairage par rapport à une fausse information. Ce n'est pas parce que une coordonnatrice d'un projet a insinué une disparition d'une somme d'argent pour chercher à défendre ses intérêts que ce qu'elle dit est avéré.
La logique voudrait que le journaliste rapporte la version des services compétents du Trésor public sce n'est pas de la diversion.
J'aurais appris que le journaliste qui a rapporté cette information voudrait négocier un agent du Trésor public afin de ne pas porter l'information au public, l'agent concerné a donné sa vraie version des faits mais comme il s'agit d'une campagne d'intoxication, une seule version circule sur les réseaux sociaux ! Pauvres nigériens !
La lettre postée et commentée sur les réseaux sociaux procède de la campagne de l'intoxication
Restituée les fonds et utiliser ces sous là où ils sont destinés. C'est le seul langage qu'ils comprennent. Le bien public est sacré chez eux
KADO a raison de dire que cette affaire de 580millions de francs CFA est un combat d'arrière garde. Il faudrait que cette incompréhension soit servie pour discréditer le compte unique du Trésor public logé à la BECEAO. C'est une opération qui fonctionne très bien.
Vous avez dit pauvre Niger.
Où est donc le débat?
En effet, une communication sérieuse devrait être entreprise à l'intention du public pour bien expliquer la procédure du comptes unique du Trésor public logé à la BECEAO et d'autre part la capacité des agents devrait être renforcée afin d'eviter des lenteurs dans la procédure d'exécution des dépenses de certains fonds à caractère très sensible.
Le cas de cette affaire de 580millions de francs CFA annoncés dissipés , alors qu'il s'agit d'une procédure de décaissement qui a été très lente du fait d'un problème de la mauvaise maîtrise de la procédure du comptes unique du Trésor public par certains agents , devrait être une simple et épisode si nous voudrions sauver encore les meubles et faire bien avancer la réforme entreprise.
Il serait par conséquent très souhaitable que des dispositions utiles et diligentes soient prises afin d'éviter ces genres des incidents inutiles qui profitent aux adversaires du compte unique du Trésor public logé à la BECEAO.
À bon entendeur salut !
Malgré toutes les explications qui ont été données vous semblez soutenir que le trésor public a dissipé le fonds en question. Cet argent est destiné au Niger, la règle établie voudrait que ça transite par la caisse unique du Trésor public avant de le positionner dans les différents sous comptes.
C'est de ça qu'il s'agit. Cette aide n'est pas gratuite.
Maintenant s'il y a certains nigériens tapis dans l'ombre de certains projets de coopération qui cherchent à nuire à leur pays à travers cette correspondance qui n'est d'ailleurs pas adressée aux autorités nigériennes mais à un coordonnateur qui depend de la dame en question, qui se réjouissent face cette fausse accusation, c'est leur problème. Nous nous disons qu'il ne s'agit d'un détournement de fonds publics.
Quand des erreurs de gestion sont commises, nous les dénonçons sans complexe mais quand c'est faux, permettez que l'on dise la vérité à vos toubabs dont vous êtes complexé devant le mensonge. Ce vous et votre fameuse dame vénérée par vous ne passera. Ce fonds est public , par conséquent l'Etat du Niger a un droit de regard sur l'utilisation qui sera faite . Ce n'est pas vos gesticulations qui vont changer les choses.
Quand des erreurs de gestion sont commises, nous les dénonçons sans complexe mais quand c'est faux, permettez que l'on dise la vérité à vos toubabs dont vous êtes complexé devant le mensonge. Ce vous et votre fameuse dame vénérée par vous ne passera. Ce fonds est public , par conséquent l'Etat du Niger a un droit de regard sur l'utilisation qui sera faite . Ce n'est pas vos gesticulations qui vont changer les choses.
Les règles du fonctionnement du compte unique du Trésor sont à respecter ou à laisser . Votre dame est dans un Etat souverain. Si elle des réclamations elle connaît les voies de droit à suivre mais pas la subversion. Nous n'avons rien à justifier à qui que ce soit . Si elle veut rester au Niger. elle doit respecter les lois et règlements de la République.
À bon entendeur salut !
A bon entendeur salut !