NITA Fond Site Web 675 x 240

Contingent 2024 Tondibiah

Sous le ciel lumineux du Groupement d’Instruction de Tondibiah, 1951 jeunes Nigériens, venus de toutes les régions du pays, ont participé à une cérémonie solennelle et riche en émotions pour la présentation au drapeau du contingent 2024, deuxième levée. Après plusieurs mois de formation intensive, ces nouvelles recrues rejoignent désormais les rangs des Forces Armées Nigériennes, prêtes à servir la Nation avec discipline, courage et loyauté. Entre fierté des familles, honneurs militaires et messages d’engagement, la journée a célébré l’entrée dans la vie militaire d’une génération appelée à défendre le Niger et ses valeurs républicaines.

La matinée au Groupement d’Instruction de Tondibiah avait des allures de fête et de solennité à la fois. Sous un ciel clair et lumineux, les rangs impeccables des 1951 jeunes recrues du contingent 2024 (2e levée) se tenaient droits, prêts à prêter serment au drapeau national. La cérémonie, haute en symboles, était présidée par le Général de division Moussa Salaou Barmou, Chef d’État-major des Armées, dont le regard parcourait fièrement l’alignement des jeunes soldats.

Autour de lui, un parterre prestigieux d’autorités et de personnalités témoignant du poids de l’événement : les Membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, les représentants du Corps Diplomatique et Consulaire, le Grand Chancelier des Ordres Nationaux, le Général de Division, Inspecteur Général des Armées et de la Gendarmerie Nationale, ainsi que les Officiers Généraux et anciens Chefs d’État-major des Armées. S’ajoutaient à cette impressionnante assemblée le Général de Brigade, Chef d’État-major Particulier du Président de la République, le Colonel-Major, Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, le Colonel-Major, Haut Commandant de la Garde Nationale, les Directeurs Généraux de la Police, des Douanes, de la Protection Civile et des Eaux et Forêts, ainsi que les Chefs d’État-major de l’Armée de Terre et de l’Armée de l’Air, le Général de Division, Gouverneur de la Région de Niamey, et le Commandant du Groupement d’Instruction de Tondibiah, le Lieutenant-colonel Harouna Boulweidou.

À leurs côtés, les Directeurs, Directeurs centraux et Chefs de Bureau des Forces de Défense et de Sécurité, les Attachés de Défense des pays amis, les Honorables Chefs Traditionnels et Leaders Religieux, et l’ensemble des officiers, sous-officiers, militaires du rang, aviators et gendarmes complétaient ce tableau d’unité et de discipline.

Sous les regards admiratifs de cette assemblée, chaque geste, chaque alignement, chaque pas de la formation traduisait l’image d’une armée disciplinée, confiante et prête à servir la Nation. La journée a été rythmée par la lecture des palmarès, la remise des distinctions, la présentation au drapeau et des démonstrations de combat corps à corps, avant de culminer avec un défilé militaire majestueux, symbole de cohésion et de rigueur, qui a rappelé à tous que ces jeunes recrues incarnent l’avenir et la force de l’armée nigérienne.

Ces moments forts ont traduit, au-delà du cérémonial, la cohésion et la rigueur qui caractérisent les Forces Armées Nigériennes, dans un contexte régional où les défis sécuritaires demeurent nombreux.

 

Le Commandant du Groupement d'Instruction de Tondibiah appelle à une armée “en OR”, opérationnelle et républicaine

Prenant la parole en premier, le Commandant du Groupement d'Instruction de Tondibiah, le Lieutenant-colonel Harouna Boulweidou a livré une allocution empreinte de gravité et de fierté. S’adressant aux nouvelles recrues, il a tenu à exprimer sa profonde gratitude envers les plus hautes autorités, politiques et militaires, pour leur soutien constant à la formation des jeunes Nigériens.

« Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin d’une armée en OR, c’est-à-dire opérationnelle et républicaine », a-t-il déclaré, sous les applaudissements nourris de l’assistance.

Saluant le travail exceptionnel des formateurs et du personnel de soutien, le commandant du Groupement d’Instruction a souligné que cette réussite collective était le fruit du dévouement, du professionnalisme et de la discipline.

À l’endroit des familles, il a rendu un hommage appuyé : « Vous les avez confiés à l’armée, ils vous reviennent aguerris, disciplinés et prêts à défendre la Nation ». Il a comparé la formation militaire à une véritable initiation moderne, rappelant que “l’armée demeure l’un des rares lieux où les rites de passage vers la maturité se perpétuent encore”.

S’adressant ensuite directement aux jeunes recrues, le Lieutenant-colonel Boulweidou a livré un message de responsabilité et d’honneur : « Au service de la Nation, vous êtes désormais des hommes d’une autre trempe, dotés de savoirs, de savoir-faire et de savoir-être hautement appréciés. Soyez les anges gardiens de nos valeureuses populations, accomplissez votre mission avec honneur et bravoure, dans la discipline qui est le pilier principal de notre institution ».

 

Le Chef d’État-major des Armées exhorte les jeunes recrues à défendre le drapeau “jusqu’au sacrifice suprême”

Dans une atmosphère solennelle, le Chef d’État-major des Armées, le Général de division Moussa Salaou Barmou, a pris à son tour la parole. D’entrée, il a salué la présence des autorités et des invités venus rehausser l’éclat de l’événement, avant d’adresser ses félicitations aux nouvelles recrues.

« C’est avec un immense plaisir et surtout beaucoup de fierté que je préside cette cérémonie consacrant la présentation au drapeau des nouvelles recrues du contingent 2024. Vous êtes désormais les nouveaux défenseurs de la Nation ».

Le général Barmou a rappelé que cette deuxième levée, composée de 1951 jeunes Nigériens issus de toutes les régions du pays, venait renforcer une armée déjà engagée sur plusieurs fronts, “dans des conditions souvent difficiles, mais toujours avec courage et abnégation.”

Rendant hommage à la bravoure des soldats déjà déployés, il a réaffirmé le soutien du Président de la République, Chef de l’État et Chef suprême des Armées, le Général Abdourahamane Tiani, à toutes les Forces de Défense et de Sécurité.

Le Chef d’État-major a également salué “l’investissement enthousiaste” des instructeurs et du personnel de soutien de Tondibiah, qui ont permis aux recrues d’acquérir les compétences indispensables au métier des armes.

Mais c’est surtout à l’endroit des jeunes soldats que le général Barmou a trouvé les mots les plus forts : « Malgré les menaces existentielles orchestrées par certaines puissances extérieures, vous avez décidé de vous engager pour défendre et assurer la sauvegarde de notre Patrie. Soyez fiers d’appartenir à cette grande famille qu’est l’Armée nigérienne ».

Il leur a rappelé les valeurs cardinales du soldat : courage, loyauté, patriotisme et professionnalisme, tout en les invitant à rester des exemples pour la jeunesse nigérienne et celle de la Confédération des États du Sahel (AES).

Le Général a ensuite évoqué le drapeau tricolore du Niger – orange, blanc et vert – comme un symbole vivant de l’unité nationale et du sacrifice. « Il vous échoit désormais le devoir et l’honneur de servir et de défendre ce drapeau partout où besoin sera, le cas échéant jusqu’au sacrifice suprême ».

 

Un message d’unité et de résilience nationale

Cette cérémonie, riche en émotions et en symboles, dépasse le cadre d’un simple passage de témoin entre générations militaires. Elle illustre la résilience d’un pays qui continue de se forger dans l’adversité, en misant sur sa jeunesse et sur la cohésion de ses forces armées.

À travers ces deux discours, le message est clair : le Niger compte sur sa jeunesse, son armée et ses valeurs républicaines pour préserver sa souveraineté et sa stabilité.

Alors que les jeunes soldats de la deuxième levée du contingent 2024 s’apprêtent à rejoindre les rangs sur les différents théâtres d’opérations, Tondibiah peut s’enorgueillir d’avoir une fois encore formé des hommes de devoir, prêts à servir “avec honneur et fidélité”.

Sous les vivats du public et les accents du drapeau flottant dans le vent, la cérémonie s’est achevée sur une image forte : celle d’une armée debout, confiante, unie et profondément enracinée dans la fierté nationale.

Contingent 2024 Tondibiah BIS

Abdoulkarim (actuniger.com)



Commentaires

0
HAMZA MAI GARKUA
3 heures ya
Je l'ai dit et je le répète: IL N'Y A PAS D'AVENIR POUR LE NIGER ET L'AFRIQUE SANS LE MAINTIEN D'UNE FORTE CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE ET D'UNE JEUNESSE NOMBREUSE ET ÉDUQUÉE. En voici les raisons:

1. La colonisation n'a été possible que parce que, pendant près de 1.300 ans, l'Afrique a été vidée de ses bras valides, de ceux qui auraient pu travailler à la développer au même niveau que les autres continents; par les Arabes d'abord à partir du 8eme siècle, puis par les Européens à partir du 15eme. C'est un véritable miracle si nous sommes encore là pour en parler car au cours de ces 12 à 13 siècles, les populations africaines étaient chassées comme on va à la chasse au lapin de garenne, traqués sans pitié et emmenés dans des contrées lointaines pour travailler à développer d'autres sociétés que les leurs. Seuls les vieillards, les handicapés et quelques individus chanceux arrivaient à échapper à cette traque quotidienne, sans répit et sans pitié.
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
0
HAMZA MAI GARKUA
3 heures ya
Ainsi, pendant des siècles et des siècles, nos ancêtres ont vécu dans l'insécurité permanente et la peur, constamment harcelés, traqués et enlevés pour être déportés dans des contrées lointaines. Elles n'ont dû leur survie qu'à un esprit de résistance sans faille, à l'ingéniosité et à ce que les sociologues appellent l'arme des faibles: feindre la soumission pour assurer sa survie et celle des générations futures en attendant des jours meilleurs, ceux de la renaissance des peuples africains. Certains autres peuples confrontés aux mêmes épreuves que nous du fait des invasions esclavagistes et coloniales européennes ont choisi une autre voie. Ainsi, les Native Americans ont risqué l'extermination totale plutôt que de se soumettre et jusqu'aujourd'hui les Arabes, qui ne se sont jamais avoués vaincus, luttent contre leur ennemi héréditaire, ''l'Occident chrétien'' qui a toujours échoué à les soumettre totalement à cause de leur résistance acharnée.
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
0
HAMZA MAI GARKUA
3 heures ya
Quant à nous, si au cours du 19e siècle nos territoires ont été conquis et nos peuples soumis, c'est essentiellement à cause de cette longue période esclavagiste qui a dépeuplé notre continent et induit une ''régression civilisationnelle'' sans précédent, certaines tribus isolées qui se sont réfugiées dans les montagnes ou dans des forets profondes étant retournées à l'état de quasi-animalité alors que c'est notre continent qui est à l'origine de tous les fondements de la culture humaine (les tout premiers outils, le langage articulé, le contrôle du feu, les arts, la religion, les techniques et outils de chasse, l'habitat et les premiers villages et villes, l'agriculture, la communication symbolique, l'architecture monumentale, etc., Etc.) des centaines de milliers d'années avant même qu'aucun homme n'ait existé nulle part ailleurs sur la Terre. Jusqu'au 15e siècle au moins, nous étions au même niveau de développement que n'importe quel autre continent
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
0
HAMZA MAI GARKUA
2 heures ya
L'esclavage a eu pour effet de disperser les populations (toujours à la recherche de refuges), en les morcelant en une multitude de tribus, de petites entités parfois constituées de quelques dizaines d'individus qui ont développé des langues et des cultures différentes et empêché la constitution de grands ensembles (à quelques exceptions près dans la bande sahélienne) capables de repousser n'importe quel ennemi. A partir du 9e siècle, il s'est constitué un mouvement induit par les invasions arabes qui ont repoussé les populations noires africaines au Sud, toujours plus au Sud. Ce mouvement n'a été inconsciemment arrêté que par les colonisateurs européens à cause de leur mode d'administration qui reposait sur l'érection de frontières fixes. Auparavant, les empires musulmans qui se sont constitués dans la bande sahélienne ont pris le relais et accentué ce mouvement au lieu de former des barrières protectrices pour les populations de l'intérieur.
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
0
HAMZA MAI GARKUA
2 heures ya
Bref! A partir du 19e siècle l'Afrique n'était plus que l'ombre d’elle-même, affaiblie, divisée, dépeuplée et réduite à l'état d'une proie facile prête à être dévorée par les prédateurs qui guettaient de partout. Les Européens, enrichis par l'esclavage qui a contribué au développement technologique et scientifique, notamment dans le domaine de l'armement avec la fabrication de nouveaux types de fusils ont senti que le moment était prêt pour fondre sur le continent comme une nuée de rapaces affamés qui se battent pour une carcasse.

Je vous le dis: c'est la faible population de notre continent et sa division en entités insignifiantes qui a rendu la colonisation possible. C'est aussi la population qui a joué un rôle majeur dans la décolonisation: de Gaulle s'est résigné à concéder l'indépendance aux révolutionnaires algériens quand il s'est rendu compte que ''les musulmans'' étaient disproportionnellement plus nombreux que les colons européens...
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
0
HAMZA MAI GARKUA
2 heures ya
...et qu'à cause de cela, jamais l'Algérie ne serait une province de la France.

Aujourd'hui l'Afrique renait de ses cendres et cela est du principalement à l'augmentation phénoménale de notre population. Une situation qui inquiète tous nos oppresseurs pluriséculaires qui consacrent des milliards et des milliards de dollars pour nous engager dans des campagnes de ''contrôle des naissances'', de ''santé de la reproduction'', etc. qui sont autant de tentatives pour tenter de stopper la renaissance africaine afin de nous maintenir en esclavage.

Notre survie et notre prospérité dépendent donc de notre jeunesse et de la forte croissance de notre population. Nous devons constituer des armées fortes en effectifs et en armements de dernière génération ainsi qu'une industrie de l'armement moderne capables de dissuader tous ceux (voisins ou non) qui nous intimident et s'efforcent de déstabiliser nos États pour nous maintenir en état de faiblesse permanente.
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire

Ajouter un Commentaire

Enregistrer

Application Zeyna Cash

 

android_actuniger2.jpg

Télécharger l'application depuis notre serveur ICI
Image
Image
Image
Image

LOWEBTV.png

 
Forum national sur les décès maternels et périnatals du 13 au 15 novembre 2024 au Palais des Congrès de Niamey
3227 vues
 
DEPART DU DERNIER VOL DE LA FORCE FRANÇAISE CE 22-12-2023
3735 vues
 
Conférence de presse des députés et sénateurs de la CEDEAO
717 vues
 
AUDIENCE DU GOUVERNEUR DE LA BCEAO JEAN CLAUDE KASSI BROU
560 vues
 
Communiqué conjoint de la visite officielle au Burkina Faso de Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, chef de l’État du Niger.
689 vues
 
Déclaration du Chef de l'État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, à la suite de sa visite officielle au Burkina Faso.
633 vues
 
Prestation de serment des membres de la COLDEF et de la Cour d’état
523 vues

logo-white.png

Site web d'informations générales sur l’actualité politique, économique, culturelle, sportive au Niger et dans le monde.

Tél: (+227) 89 99 99 28  / 92 55 54 12

Copyright © 2022, ActuNiger. Tous droits réservés. Designed by KM Media Group

0
Partages