L’Unicef annonce un investissement de plus de 92 milliards de francs CFA pour transformer l’éducation des enfants au Niger
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) a annoncé ce lundi 17 février 2025 un investissement majeur de 142 millions de dollars (plus de 92 milliards de francs CFA) pour soutenir le système éducatif du pays, notamment en améliorant l’accès à l’enseignement et la qualité des infrastructures scolaires.
L'annonce a été faite ce lundi à Niamey par Mme Djanabou Mahodé, Représentante-pays de l'Unicef, à l'issue d'une audience avec le Premier ministre Mahaman Ali Lamine Zeine, à laquelle a également pris part Mme Mama Keita, Coordinatrice du Système des Nations Unies au Niger.
Devant la presse, Mme Mahodé a précisé que cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à renforcer le système éducatif nigérien : « Nous avons eu la chance ce matin de rencontrer son Excellence le Premier ministre ainsi que les ministres de l’éducation pour parler de l’avancement de la soumission au Partenariat Mondial pour l’Éducation, d’un programme pour soutenir l’éducation à hauteur de 142 millions de dollars », a-t-elle déclaré, insistant sur la nécessité de mettre en place des mesures concrètes pour assurer la réussite du programme
Elle a également salué les efforts du gouvernement nigérien en matière d’éducation, notamment en ce qui concerne la construction de salles de classe. « Le gouvernement du Niger met beaucoup d’accent sur la création d’un environnement éducatif sain en transformant les classes en paillotes en structures définitives », a-t-elle souligné. Cette transformation est essentielle pour garantir un cadre d’apprentissage sécurisé et propice à la réussite scolaire des enfants.
L’un des aspects clés du programme concerne la construction et la rénovation des salles de classe, afin d’améliorer l’environnement d’apprentissage des enfants. Selon Mme Mahodé, le gouvernement nigérien met un accent particulier sur la transformation des classes en paillotes en infrastructures en matériaux définitifs.
« Nous voyons aujourd’hui que le gouvernement met beaucoup d’accent pour assurer que les enfants puissent accéder à un environnement sain d’apprentissage », a-t-elle ajouté.
L’Unicef, l’un des principaux partenaires du Niger dans les domaines de l’éducation et de la protection des droits des enfants, réaffirme ainsi son engagement aux côtés des autorités nigériennes. Cet investissement de 142 millions de dollars représente une opportunité unique pour transformer le système éducatif et offrir à des milliers d’enfants les outils nécessaires pour construire leur avenir.
Ce financement représente une opportunité majeure pour l’éducation au Niger, un pays où les défis restent nombreux, notamment en matière d’infrastructures, d’accès des filles à l’éducation et d’amélioration de la qualité de l’enseignement. Avec ce soutien, le gouvernement et ses partenaires espèrent jeter les bases d’un système éducatif plus inclusif et performant.
A.K.Moumouni (actuniger.com)
Commentaires
TOTO A DIT dit si les USA en pays indépendant et Souverainiste est parvenu à mobiliser et contribuer au financement de l'UNICEF à proportion au rabais de 1,402 MILLIONS de Dollars (presque 891 millions + MONEY DE SINGE ) annuellement ,si les USA sont en mesure de le faire nonobstant leur Population et les différents axes regaliens pourquoi le Niger et autres pays Africains attendent et lorgnent en ETERNELS ASSISTÉS, les miettes qu'on leur jette ....
Les pays émergeants se soucient ils de ces aides ?
TOTO A DIT persiste à croire que ces aides transforment ces assistés en paresseux et interpelle Donald Trump dans politique de MAGA de couper aussi le robinet à l'UNiCEF , que les PAYS À MENTALITÉ DE TALIBÉ et têtes de merde se débrouillent.
Lire plutôt en MILLIARDS au lieu de millions
Donc US$1,402 BILLION..comme contribution à l'UNICEF....
ET le Niger ou autres pays Africains en dehors de tendre la main pour recevoir contribuent à quelle proportion: Mentalité de KOUNOUT et AL MADJIRI : AIdez les Aidez les ..donnez les donnez les et quand même ces aides sont détournées ....
L'AIDE OCCIDENTALE, UN CARCAN POUR L'AFRIQUE ?
En effet , comme TOTO A DIT peut le corroborer , si aides pouvaient développer et émanciper avec toutes ces aides injectées en Afrique depuis des décennies l'Afrique devrait être une référence d'émergence mondiale mais que Nenni....
et quand TOTO A DIT partage......aller à la ligne reste un choix ... :
Pour Célestin Monga, la suspension de l'aide américaine pourrait être un électrochoc salutaire. Il appelle les Dirigeants Africains à sortir de la "sémantique de l'illusion" et à construire un nouveau modèle économique basé sur l'industrialisation.
L'économiste camerounais Célestin Monga dresse un réquisitoire cinglant contre le système d'aide internationale au développement, dans un entretien accordé au journal Le Monde.
A suivre..
Pour ce Professeur d'Economie à HARVARD, Ancien Vice-président de la Banque Africaine de Développement, la récente suspension de l'aide américaine pourrait paradoxalement constituer une opportunité pour le Continent Africain.
"PLEURNICHER POUR L'AIDE N'EST PAS UNE STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT", affirme sans détour l'économiste, qui relativise l'importance des flux financiers occidentaux.
Selon lui, les 20 milliards de dollars versés par les États-Unis en 2023 et les 60 milliards provenant de l'ensemble des pays "donateurs" représentent des sommes "infimes" pour un continent de 1,4 milliard d'habitants.
Plus préoccupant à ses yeux : les 610 milliards de dollars de recettes d'exportation qui ne sont pas rapatriés, et les capitaux illicites qui quittent le continent chaque année, cinq fois supérieurs à l'aide américaine. "Il faut sortir de cette sémantique de l'illusion : personne n'aide personne", tranche-t-il.
L'économiste pointe également du doigt le rôle ambigu des institutions financières internationales.
"Le FMI conditionne son appui à des critères budgétaires qui laissent peu de marge pour investir", explique-t-il, décrivant un système qui "promeut une industrie de la misère et de la charité". Il rappelle que le Ghana, considéré comme un élève modèle, a signé 17 accords avec le FMI avant de se retrouver en défaut de paiement fin 2022.
Pour Célestin Monga, la solution réside dans l'industrialisation du continent et l'accès aux marchés internationaux. "Les gouvernements africains devraient créer des zones économiques spéciales et y attirer des capitaux privés domestiques et extérieurs", suggère-t-il, estimant que le succès économique de pays comme le Sénégal, le Nigeria ou l'Éthiopie "créerait des millions d'emplois directs et indirects en Afrique, mais aussi en France, au Royaume-Uni et en Italie".
Face à la décision américaine, certains dirigeants africains comme William Ruto (Kenya), Paul Kagame (Rwanda) et Ousmane Sonko (Sénégal) "prennent acte et considèrent qu'il faut saisir ce moment pour commencer à s'affranchir de cette dépendance", rapporte l'économiste. Il appelle l'Union africaine à engager une réflexion sur "une stratégie pragmatique pour financer massivement des infrastructures productives".
L'urgence est d'autant plus grande que de nouveaux défis se profilent, comme l'expiration prochaine de l'African Growth and Opportunity Act (AGOA) ou le futur règlement européen contre la déforestation qui risque de "durement pénaliser le secteur du cacao en Côte d'Ivoire". Pour Célestin Monga, ces évolutions confirment la nécessité pour l'Afrique de repenser fondamentalement ses relations économiques avec le reste du monde.
TOTO A DIT conclut et dit ...
HELLO TRUMP ???
Il faut couper les aides ....
On cherche de l'aide pour les orphelins, voilà le lien darultaqwaalmuslim
Aidons nous