La marche suivie de meeting du Mouvement M62, prévue le 18 septembre 2022 autorisée par le député-maire, président du conseil de ville de Niamey
La marche suivie de meeting que projette d’organiser le dimanche 18 septembre 2022, les organisations de la société civile nigérienne réunies au sein du Mouvement M62 aura finalement bien lieu, apprend-on d’un arrêté en date de ce mercredi 14 septembre du Député Maire, président du Conseil de Ville de Niamey, Oumarou Moumouni Dogari. Le président du Conseil de Ville de Niamey annonce la levée de l'interdiction à la suite d’une demande de recours gracieux formulée par le Réseau Panafricain pour la Paix, la Démocratie et le Développement (REPPAD). A travers cette marche, le mouvement entend dire non à la vie chère, à l’augmentation du prix à la pompe du gasoil, ainsi qu’à plusieurs autres maux qui minent le pays.
L’autorisation de cette nouvelle manifestation du M62, intervient après l’interdiction de la marche pacifique qu’il projetait d'organiser le 17 août dernier. Pour rappel, le mouvement « M62 » est monté au créneau lors d’un point de presse tenu le 15 août à Niamey, pour dénoncer des mesures anti-sociales et la restriction des libertés publiques. En effet, suite à la mesure d’augmentation du prix du gasoil à la pompe, le mouvement « M62 » avait annoncé, le 03 août dernier, sa volonté d’organiser une journée de protestation contre ladite mesure et en général, contre la vie chère au Niger. Il projetait, à cet effet, d’organiser une marche pacifique suivie de meeting sur toute l’étendue du territoire nationale. Par un arrêté du président du Conseil municipal de Niamey, ladite marche, prévue pour le 17 août, a été interdite. Ce qu’a contesté le « M62 » dans sa déclaration indiquant alors sa décision d’attaquer en justice l’arrêté du président du Conseil municipal de Niamey.
La troisième tentative s’est finalement révélée être la bonne. En effet, à la suite d’un recours gracieux, demandé selon le nouvel arrêté du président du conseil de ville de Niamey, le Député-maire, Oumarou Moumouni Dogari, par REPPAD-Niger, la marche a finalement été autorisée et aura belle et bien lieu Dimanche prochain.
Il s’agit là d’une grande victoire pour les acteurs de la société civile et la population de Niamey, et même du Niger en général, quand on sait que cette autorisation de manifestation à Niamey, accordée par la municipalité, est une première depuis près de 5 ans où toutes les tentatives de manifestation de la part de la société civile ont toujours systématiquement été refusées.
Abdoul Wahab Issaka (actuniger.com)
Commentaires
BREF! TOUT CECI NE PARAIT PAS CLAIRE ET SI L'AUTORISATION A ETE OBTENUE A CAUSE CERTAINES RENONCIATIONS, JE N'EN VOIS PAS L'INTERET. LA PRIOEITE ABSOLUE DU MOMENT EST DE CHASSER DE NOS TERRES L'ARMEE FRANCAISE QUI TUE PAR PROCURATION NOS PAISIBLES COMPATRIOTES.
TOUT LE RESTE, C'EST DU FOLKLORE.
En dépit de la mal-gouvernance de nos états, s'y ajoute le nouveau poison de nos états (société civile) qui veut dire quoi et représente qui ?.
N'importe qui croit savoir gérer les affaires du pays, alors même que les mêmes structures sont plus que mal gérées et avec les mêmes responsables depuis plusieurs années.
Il faut interdire toute manifestation qui n'est pas des partis politiques légalement reconnus.
Toutes les associations dites (société civile) sont plus que politiques.
Merci bien
La révolution démocratique et populaire a besoin d’un peuple de convaincus et non d’un peuple de vaincus, d’un peuple de convaincus et non d’un peuple de soumis qui subissent leur destin. ???
Quand TOTO A DIT déduit , à comprendre pour qui en a la faculté ooooo..
C'est quoi même ça là même...?
Quand TOTO A DIT partage, es tu obligé d'aller à la ligne ?
Les organisations de la société civile ouest africaine ont choisi une date mémorable pour lancer une nouvelle initiative de promotion de la démocratie.
En effet, ce jeudi 15 septembre 2022, date de célébration de la Journée de la démocratie, a vu le jour à Accra, au Ghana, le réseau de solidarité ouest africain pour la démocratie (West Africa democracy solidarity network, en anglais) Wademos.
L’idée de mettre en place le Wademos est née du constat du recul des acquis démocratiques dans de nombreux pays de la sous région ces dernières années. Les responsables des organisations de la société civile réunis à Accra évoquent, entre autres, le renversement des gouvernements constitutionnellement élus dans de nombreux pays, les tentatives de prolongation des mandats présidentiels au-delà des limites constitutionnelles, les violentes répressions de manifestations sociales dans d’autres pays, l’augmentation des attaques terroristes dans toute la région.
Dans un tel contexte, le Wademos s’est fixé comme objectif principal du réseau transnational est de mobiliser, de coordonner et de tirer parti du pouvoir collectif des acteurs pro-démocratie, des ressources et des opportunités dans la région, y compris des engagements avec les organismes régionaux et instruments, A suivre ..
pour repousser l’érosion démocratique et faire avancer, défendre et revigorer les normes et les réformes démocratiques dans la sous-région. Pour ce faire, les membres du réseau ont identifié plusieurs domaines thématiques dans lesquels des actions urgentes vont être menées. Il s’agit, entre autres, de l’état de droit, de la liberté de presse, des droits de l’homme, des élections, du genre, jeunesse et inclusion, du changement climatique et de la gouvernance des ressources naturelles et de la prévention des conflits, paix et sécurité.
Si elle entend fédérer toutes les forces de la société civile de l’Afrique de l’Ouest pour faire avancer la cause de la démocratie dans un contexte de menaces multiformes, le Wademos a d’abord été conçu au sein du Centre ghanéen pour le développement démocratique (CDD). Ainsi, pendant les trois premières années de son existence, le réseau fonctionnera sous la forme d’un projet administré par l’organisation ghanéenne avec une gouvernance qui assure une participation réelle de ses membres.
Le Wademos est doté d’un comité de pilotage et d’un conseil de surveillance composé d’éminentes personnalités. Il est administré par une coordination qui fait office d’unité de pilotage. Réunis à la veille du lancement du réseau, les organisations membres ont évalué les statuts du réseau et se sont accordés sur ses principes fondateurs.
Lutter contre les menaces à la démocratie
Conscients de l’urgence de la situation, les organisateurs du réseau ont couplé au lancement du Wademos une conférence sur le thème évocateur : « Lutter contre les menaces à la démocratie en Afrique de l’Ouest ». Prévue pour durer deux jours, cette conférence faite d’une succession de panels de haut niveau donnera l’occasion aux acteurs d’identifier les actions urgentes qui pourraient être menées face aux menaces qui pèsent sur la démocratie dans la région. Les sujets tels que conflits, paix et menaces sécuritaires en Afrique de l’Ouest font partie de ceux qui seront largement débattus. D’autres réflexions porteront sur l’examen des réponses de la CEDEAO
au programme de limitation du mandat présidentiel et aux transitions politiques en Afrique de l’Ouest ainsi que sur les réponses des organisations de la société civile et des citoyens au recul démocratique en Afrique de l’Ouest.
Il faut signaler que deux organisations de la société civile béninoise prennent part à cette conférence.
Il s’agit du Social Watch Bénin représentée par sa présidente Blanche Sonon et du Réseau des jeunes femmes leaders pour le développement (Rfld) représenté par sa secrétaire générale Estelle Adjibi.