Barrage de Kandadji : la dérivation du bras rive droite du fleuve en cours, la deuxième phase bientôt amorcée
Le président du Conseil d’Administration de l’Agence du Barrage de Kandadji (ABK), le Pr Issoufou Katambe, accompagné de M. Amadou Ali Yéro, Secrétaire Général de l’agence ABK, représentant le Directeur Général, de plusieurs techniciens ainsi que plusieurs médias nationaux a conduit ce lundi 22 août 2022, une mission sur le site de construction du barrage de Kandadji dans la région de Tillabéri, à 187 km en amont de Niamey. L’objectif de cette mission est d’apprécier l’état d’avancement des travaux de manière générale, mais surtout de constater de visu les travaux dérivation du fleuve qui ont démarré le 20 août 2022 qui constituent un événement très attendu tant par l'ABK que par ses partenaires et qui permettra d’amorcer dans les tous prochains jours, la phase 2 de ce gigantesque programme à la fois stratégique, structurant et multisectoriel.
Relancé le 26 mars 2019, et financé par l’Etat du Niger avec le soutien de onze bailleurs de fonds à travers un financement de 818 milliards de francs CFA dont 720 milliards de francs déjà mobilisés, les travaux du barrage de Kandadji avancent normalement et sont même en train de prendre de l’envol. C’est ce qui ressort du constat fait lors de la visite guidée effectuée par la presse nationale sur le chantier, ce lundi 22 août 2022. En effet, l’une des trois (3) phases des travaux du génie civil à savoir la première phase qui consiste à la construction de la section du Barrage en Béton Compacte au Rouleau (BCR) est terminée.
Face à la presse, les responsables à plusieurs niveaux (PCA, SG de l’agence et le maitre d’œuvre) ont fait un état des lieux sur ce chantier qui figure aujourd’hui parmi les espoirs des populations nigériennes, qui attendent impatiemment la réalisation de cet ouvrage qui contribuera de manière significative au bien-être des nigériens.
Une étape cruciale pour le Programme « Kandadji »
L’heure est aujourd’hui à la dérivation du bras rive droite du fleuve sur le chantier du barrage de Kandadji. Les travaux de cette étape décisive ont véritablement démarré le samedi 20 août 2022 et se poursuivront jusqu’à la fin de ce mois d’août courant. Pour mener à bon port cette opération extrêmement importante, un travail de titan est en train d’être effectué de nuit comme de jour par des équipes dépêchées à cet effet.
Cette étape transitoire entre la 1ère et la 2ème phase qui doit absolument être réalisée en cette période précise a été largement abordée par le Président du Conseil d’Administration du Barrage de Kandadji, le Pr Issoufou Katambé, « la cérémonie de ce matin est très importante. Il s’agit en effet de la dérivation ou déviation. Vous avez le côté Est, vous avez le côté Ouest. Ce que nous comptons faire, c’est changer le parcours du fleuve, au lieu que le fleuve continue à aller du côté Est, nous allons le faire venir du côté Ouest et la partie Est sera asséchée, ce qui nous permettra donc de réaliser la centrale électrique », a précisé le PCA de l'Agence du barrage de Kandadji.
Le Pr Issoufou Katambé a ténu à féliciter les techniciens grâce à qui, les travaux de la dérivation ont commencé quatre (4) jours en avance par rapport à la date du 25 août prévue pour l’inauguration des travaux de la dérivation.
« Après la dérivation du fleuve interviendra la seconde phase, dont les travaux verront la construction de la centrale, du déversoir, des évacuateurs de crues, la digue en terre du côté droit et un barrage en gravité, de même que la rive en terre de la rive gauche», a expliqué M. Viyay Pal Singh Chauchan, chef de mission de la maitrise de l’œuvre.
Cette phase de transition qu’il faut coûte que coûte réussir ouvrira non seulement la voie pour les travaux de la seconde phase, mais de sa réussite dépend, la réalisation de la concrétisation du chantier dans le délai souhaité par Son Excellence le Président de la République Mohamed Bazoum en 2025 . M. Viyay Pal Singh Chauchan, chef de mission de la maitrise d’œuvre.
« A travers la réalisation de cette dérivation, nous allons donc pouvoir tenir les délais promis par le Président de la République, ceux de finir les travaux du barrage en fin octobre 2025 », a souligné le Secrétaire Général de l’Agence du Barrage de Kandadji M. Amadou Ali Yero.
Après la deuxième phase qui va débuter incessamment, le fleuve sera à nouveau dévié pour le ramener à son cours initial pour continuer les travaux de bétonnage, ce qui constituera pratiquement la troisième phase qui va consister à la finition des travaux, a laissé entendre M. Amadou Ali Yéro.
L’amorce de cette étape cruciale donne désormais l’assurance aux citoyens même les plus sceptiques que le rêve deviendra réalité et que l’espoir est permis de voir cette importante infrastructure voire le jour en 2025.
Une fois réalisé, le barrage de Kandadji sera la plus importante réalisation du pays depuis l’indépendance. Envisagé depuis 1970 et après plusieurs tentations de sa réalisation, le barrage de Kandadji a figuré dans les différents programmes des gouvernements qui se sont succédés au Niger.
Aujourd’hui, les lignes bougent et les populations de cette zone ont repris confiance et croient désormais à la réalisation de ce projet et cela grâce aux efforts qui sont en train d’être consentis par toutes les parties prenantes dans ce gigantesque projet.
Après avoir assisté au démarrage du démantèlement des batardeaux en aval et en amont, la délégation a terminé la mission en visitant la zone industrielle de l'entreprise qui abrite un concasseur qui produit 330 tonnes par heure, une bétonnière qui produit 120 mètres cubes de béton par heure, également des ateliers de travaux, des magasins, une centrale thermique de 8,7 mégawatts qui produit l'électricité et un laboratoire qui permet de tester tous les matériaux pour la construction du barrage. (Ciment, fer…)
A.Karim Moumouni (actuniger.com)
Commentaires
Tu as tout faux. Bollore est un homme d'affaire soucieux de ses seuls interets. Jamais il n'investira des centaines de milliards dans un projet d'un pays comme le Niger si il a l'assurance que les dirigeants de ce pays sont suffisamment irresponsables et insouciants pour financer sur fond propre le projet. Une bonne partie des mille milliard de Eximbank China sont passes dans cette trappe. Quand ce regime malfaisant du pnds tombera et il tombera, tout se saura et chacun repondra de ses actes.
moi je pense pire mille fois pire comme les fameuses affaires meba et zeina ou je ne sais plus quelle gabdo.
Il suffit de critique le reigne des nullards, des ennemis du Niger et de son peuple pour etre taxe de Lumaniste. Je n'ai pas parle de Lumana mais puisque c'est ainsi, je vais te livrer le fond de ma pensee. Personne ne fera pire de mal a ce pays que votre gourou issoufou mahamadou que Son Excellence Hama Amadou a fait president contre la volonte de Dieu. Lumana a survecu au reigne satanique de votre gourou et il survivra a celui de son avatar. votre secte rose se disloquera et disparaitra au profit de ce meme Lumana et son Guide qui hantent et continueront de hanter vos miserables existances. Telle est le desir des Nigeriens et la volonte de Dieu qui sont en cours de realisation.
Et à TOTO A DIT de se demander et vous demander , c'est quoi encore cette histoire ou invention Nigerienne de pluie provoquée qui consiste , d'après, par le truchement d'un avion, à introduire dans les nuagesun mélange d’argent, de sodium et d’acétone.pour avoir la pluie ?????
Et quand cela émane de service de météorologie , TOTO A DIT se gratte la tête , tout perplexe en partageant et aller à la ligne reste un choix...
Le Niger a décidé de provoquer la pluie à l'aide de produits chimiques face à la sécheresse qui a engendré cette année une sévère crise alimentaire dans ce pays aride.
Cette technologie de "pluies provoquées" consiste, à l'aide d'un avion, à introduire dans les nuages des produits chimiques, notamment un mélange d’argent, de sodium et d’acétone.
"Il fallait agir sur ce problème de sécheresse" afin d'avoir "beaucoup plus de jours de pluies et augmenter par la même occasion la quantité des pluies", a expliqué Katiellou Gaptia Lawan, directeur de la météorologie nigérienne qui pilote l'opération avec le consortium malien Ibi Air.
Il souligne qu'il y a au Niger "beaucoup de séquences sèches prolongées qui perturbent le développement des cultures et des pâturages".
Selon lui, les interventions ponctuelles doivent donc surtout cibler des zones de cultures ou de pâturage,
lorsque celles-ci connaissent "de longs répits pluviométriques".
L'ouest du pays, dont la région de Niamey, ont bénéficié des premières interventions début août, après plusieurs semaines sans pluies. L'opération se poursuivra jusqu'à fin septembre, période habituelle de la fin de la saison des pluies au Niger.
Le climat dans ce pays est de type sahélien, caractérisé par une longue saison sèche de huit à dix mois et une courte saison des pluies qui dure de trois à quatre mois, de juin à septembre. Le nombre de jours de pluie varie du nord au sud, avec une pluviométrie annuelle comprise entre moins de 100 mm, essentiellement dans le nord, et 700-800 mm.
Toutefois, des inondations ont récemment affecté le nord désertique en raison du dérèglement climatique, selon les autorités nigériennes. Parallèlement à la sécheresse dans plusieurs régions, d'autres sont affectées par de graves inondations qui ont fait 53 morts, 87 942 sinistrés et 74 blessés, selon un dernier bilan officiel.
En raison de la sécheresse et des violences djihadistes qui ont empêché les paysans de cultiver leurs champs, le Niger est frappé cette année par une grave crise alimentaire. Selon le gouvernement, plus de 4,4 millions de personnes sont en insécurité alimentaire "sévère", soit environ 20% de la population.
Le taux de malnutrition aiguë chez les enfants risque d'être de 12,5%, dépassant le seuil d’urgence de 10% fixé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Quelque 80% des Nigériens vivent d'une agriculture artisanale fortement tributaire des pluies et le pays compte plus de 52 millions de têtes de bétail, selon le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage.
MAINTENANT !!!!
Qui en Spécialiste, peut expliquer cette technique Nigerienne de mixage d'argent ,
, de sodium et d’acétone.pour avoir la pluie ...
En quel dosage cette mixture doit être faire ,pour que TOTO A DIT ,avec l'aide de volontaires puissent faire des géants catapultes afin de tirer ,sur tout ce qui ressemble à agglomération ou pas afin d'avoir constamment la pluie ?
Peut être même
D'ailleurs, pour quelqu'un qui connait ce monsieur Katiellou Gaptia Lawan, de la météorologie, demandez lui de donner le dosage exact de ce mélange ?
Et quand il dit argent , fait il reference a argent comme monnaie ou argent de bijouterie ,pour les TOTO A DIT ne se trompent pas dans leur dosage ....
Faudrait il les avoir en pieces ou jetons nouveaux ou anciens ou en billet et de combien si c'est le premier cas de figure..
Katiellou Gaptia Lawan,TOTO A DIT de demande tu as fait école de météo ou de boka- zimatologie.