Défense et lutte contre le terrorisme: l'UE débloque plus de 16 milliards f CFA au profit de l'armée nigérienne
Le Conseil de l'Union européenne a annoncé, ce lundi 18 juillet 2022 dans un communiqué, avoir adopté une mesure d'assistance pour soutenir les Forces armées nigériennes (FAN). Ainsi, dans le cadre de la Facilité européenne pour la paix (FEP), le Conseil a accordé une enveloppe d'un montant de 25 millions d'euros, soit environs 16,4 milliards de francs CFA au profit de la République du Niger avec comme objectif, de renforcer les capacités et la résilience de l'armée nigérienne afin de lui permettre de défendre l'intégrité territoriale et la souveraineté du pays ainsi que de mieux protéger les populations civiles contre l'amplification de la menace terroriste.
Dans le communiqué publié à l'issue de l'adoption de la mesure d'assistance, le Conseil de l'Europe a rappelé que "le Niger joue un rôle majeur" dans les initiatives visant à renforcer la paix et le développement au Sahel, notamment, la Stratégie intégrée de l'UE au Sahel, la Coalition Sahel et le Partenariat pour la sécurité et la stabilité au Sahel (P3S), ainsi que l'Alliance Sahel. Par cette mesure d'assistance, l'UE indique respecter son engagement dans le cadre de ces initiatives.
Partenariat militaire Niger-UE
Ainsi, et comme l'indique le communiqué, conformément aux priorités des autorités nigériennes, cette aide de l'UE permettra de financer la création d'un centre de formation de techniciens afin d'accroître les capacités des forces armées nigériennes dans le domaine du soutien logistique ainsi que la construction d'une base d'opérations avancée pour réduire la vulnérabilité des forces armées dans la région de Tillabéri. La durée de la mesure d'aide sera de trente-six mois 36 mois et selon la même source, "cette mesure d'assistance ouvre la voie à un partenariat Niger-UE renforcé dans le domaine militaire et de la défense, et elle montre l'engagement clair de l'UE à soutenir le Niger et son peuple dans leurs efforts pour parvenir à la paix et à la stabilité au Niger et dans tout le Sahel".
Il convient de rappeler que la Facilité européenne pour la paix (FEP) a été créée en mars 2021 pour financer toutes les actions de la Politique étrangère de sécurité commune (PESC) dans les domaines militaire et de défense, dans le but de prévenir les conflits, de préserver la paix et de renforcer la sécurité et la stabilité internationales. En particulier, relève-t-on, la FEP permet à l'UE de financer des actions destinées à renforcer les capacités des États tiers et des organisations régionales et internationales en matière militaire et de défense. C'est à ce titre que le Niger a demandé la mesure d'assistance au titre de cette facilité à travers une lettre adressée au Haut représentant de l'Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité en mars 2022.
Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)
Commentaires
Le travail paie toujours. Bravo à à notre vaillante armée.
Les djihadistes du Sahel sont payés entre 450 et 500.000 fcfa par mois et beaucoup plus chers selon le nombre et selon qu’il s’agisse de victimes blanches ou militaires.
Notre enquête:
C’est une nébuleuse dont les provenances sont diverses car éparpillée de la Côte du Golfe de Guinée en passant par les pays du Sahel jusqu’aux confins du Lac Tchad. Ces djihadistes découlent de plusieurs organisations dont les plus connues sont Boko Haram, MUJAO (Mouvement pour l’unicité du sdjihad en Afrique de l’Ouest), AQMI (Alqaida au Maghreb islamique), le MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad).
Elles sont spécialisées dans divers trafics et dans la criminalité. Toutes luttent pour le contrôle de territoires afin d’écouler de la cocaïne, de la cigarette, des armes, du trafic d’êtres humains dont les migrants. Elles opèrent dans le désert du Sahara qui est leur base arrière et cette profusion de bandes terroristes est causée par l’effondrement de la Libye sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy et de l’OTAN.
A suivre
Des liens intrinsèques sont tissés entre les groupes terroristes et les réseaux du crime organisé qui collaborent pour faire prospérer les affaires. Ces réseaux se sont développés avec la complicité d’acteurs locaux dont des chefs de tribus qui tirent des bénéfices de ces trafics.
Les réseaux de crime organisé ont également des connexions avec des groupes djihadistes qui contrôlent totalement ou en partie les axes transfrontaliers depuis l’océan atlantique par la Mauritanie, le long de la côte ouest-africaine jusqu’au désert pour aboutir à la Méditerranée dans le cadre par exemple du trafic de cocaïne en provenance de l’Amérique latine et qui aboutit dans les pays européens.
Il y a donc une véritable imbrication d’enjeux, d’acteurs, de réseaux dans le Sahel pour le contrôle des ressources locales et du narco trafic dans des zones où l’État est absent en termes d’administration et de forces de défense.
Ce décor planté, on note également dans ces zones de non droit non seulement l’absence de l’Etat mais une paupérisation qui pousse la plus grande partie de la population surtout sa jeunesse à intégrer ces groupes barbares pour gagner le pain quotidien et aussi se sentir impliqué dans une activité qui les met en valeur.
Ainsi par des jeunes sont recrutés et payés selon des sources proches des milieux terroristes dans la région de Mopti dans le centre du Mali entre 450 et 500.000 fcfa par mois.
Des liens intrinsèques sont tissés entre les groupes terroristes et les réseaux du crime organisé qui collaborent pour faire prospérer les affaires. Ces réseaux se sont développés avec la complicité d’acteurs locaux dont des chefs de tribus qui tirent des bénéfices de ces trafics.
Les réseaux de crime organisé ont également des connexions avec des groupes djihadistes qui contrôlent totalement ou en partie les axes transfrontaliers depuis l’océan atlantique par la Mauritanie, le long de la côte ouest-africaine jusqu’au désert pour aboutir à la Méditerranée dans le cadre par exemple du trafic de cocaïne en provenance de l’Amérique latine et qui aboutit dans les pays européens.
Il y a donc une véritable imbrication d’enjeux, d’acteurs, de réseaux dans le Sahel pour le contrôle des ressources locales et du narco trafic dans des zones où l’État est absent en termes d’administration et de forces de défense.
Ce décor planté, on note également dans ces zones de non droit non seulement l’absence de l’Etat mais une paupérisation qui pousse la plus grande partie de la population surtout sa jeunesse à intégrer ces groupes barbares pour gagner le pain quotidien et aussi se sentir impliqué dans une activité qui les met en valeur.
Ainsi par des jeunes sont recrutés et payés selon des sources proches des milieux terroristes dans la région de Mopti dans le centre du Mali entre 450 et 500.000 fcfa par mois.
En ce qui concerne les poseurs d’explosifs techniquement appelés EEI (Engins explosifs improvisés), ils sont payés en fonction du nombre de victimes mais surtout en fonction de la nationalité des victimes. Ainsi, les victimes blanches, les militaires composant les armées et la Minusma, rapportent plus chères que les populations lambda qui tombent sur ces EEI. C’est la triste réalité de comprendre ce à quoi est confronté l’Afrique dont des mains tapies dans l’ombre tirent les ficelles.
Il faut donc que les dirigeants du Sahel et ceux de la côte unissent leurs efforts pour contrer ces groupes afin de reprendre le contrôle des zones de non droit où fleurissent les barbares qui prétendent agir au nom d’Allah alors que les motivations sont ailleurs.
En ce qui concerne les attaques au Togo, au Bénin des pays du Golfe du Bénin, les djihadistes qui y opèrent ont trouvé des bases arrières dans le Parc de Pendjari situé à l’extrémité nord à la frontière entre le Togo, le Benin et le Burkina et dans le parc du W, une ère protégée à l’extrême nord du Bénin à Kofouno à la frontière entre le Burkina, le Niger et le Bénin et couvre une superficie de plus de 563.280 hectares.
Si ces pays veulent la paix et préserver la sécurité des populations, ils savent désormais où ratisser large pour éliminer ces bandes terroristes.
Au stade actuel et au regard de la démission de l’État du Burkina pour contrer les attaques des terroristes, les forces armées togolaises sont dans l’obligation d’opérer des incursions dans les territoires des pays limitrophes pour déloger ces barbares au lieu d’attendre leurs attaques pour riposter. Il en va de notre intérêt.
Et quand TOTO A DIT ne peut s'empêcher de se demander qui financent ou arment ces bandits armés , quand l'on sait qu'il n'existe pas d'usines de fabrication d'armes en Afrique...
Quand ces faucons vampires prétendre défendre et lutter contre le terrorisme ....
Quelle blague !!!
De ces pyromanes pompistes...
si l UE avait donné cette somme au G5 il aurait fait une bonne partie du travail.
aujourdhui on donne cette somme au niger pour montrer au mali que c'est pas bien d empecher la france d arriver a ses desseins.
le niger avait besoin d cette somme au debut des attaques pour blinder sa defense mais aujourdhui le mal s est installé partout et a semé ses graines sur tout le territoire.