L’UNICEF condamne les terribles attaques contre des enfants et des familles à Darey-dey (Banibangou)
Déclaration de la Directrice régionale de l'UNICEF pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, Marie-Pierre Poirier, suite à la dernière attaque de Darey-dey dans laquelle au moins treize enfants ont été tués par des groupes armés non identifiés.
"L'UNICEF est profondément choqué et indigné par les terribles attaques contre des enfants et des familles par des groupes armés non identifiés dans le village de Darey-dey, dans la commune rurale de Banibangou, région de Tillabery, dans l'ouest du Niger, qui ont eu lieu le 16 août 2021.
"Nous sommes attristés de confirmer qu'au moins 37 civils – dont treize enfants âgés de 15 à 17 ans et quatre femmes – ont été tués et plusieurs autres blessés.
"Nous exprimons notre plus profonde sympathie aux victimes, aux familles et aux communautés touchées par ces attaques brutales.
"C'est la troisième attaque qui a eu lieu dans ce village cette année. Les conditions sur le terrain restent extrêmement dangereuses pour les enfants.
"L'insécurité se propage à un rythme rapide au Niger. Les attaques dans la région de Tillabery et le long des frontières avec le Burkina Faso, le Mali et le Nigeria ont entraîné d'importants déplacements et continuent de faire des ravages dans la vie de centaines de milliers d'enfants.
"Dans les zones touchées par les conflits, les lieux sur lesquels les enfants comptent pour leur protection et leur soutien – notamment les écoles, les établissements de santé et les services de protection – ont également été attaqués.
"L'UNICEF et d'autres partenaires ont appelé à maintes reprises à la protection des enfants et au respect du droit international humanitaire. Tuer des enfants est une grave violation des droits humains.
"Le conflit continu, les attaques répétées et les restrictions d'accès dues à l'insécurité et à la violence entravent aussi notre capacité à atteindre ceux qui en ont le plus besoin.
" L'UNICEF reste déterminé à prendre toutes les mesures pour assurer la sécurité des enfants et de leurs familles et réduire les souffrances des victimes.
"L'UNICEF exhorte toutes les parties à mettre fin aux attaques contre les enfants et leurs familles et à les maintenir hors de danger."
Selon un rapport publié début juillet dernier par l’UNICEF, les conflits, les déplacements, l'insécurité alimentaire, la malnutrition, les épidémies et les flambées de maladies récurrentes, les inondations et les sécheresses cycliques ont fait que plus de 3,8 millions de personnes, dont 2,1 millions d'enfants, ont besoin d'une aide humanitaire au Niger.
Commentaires
Chaque fois que les terroristes tuent ce sont des pères et des mères. Un enfant qui perd son père et ou sa mère c'est quand même dramatique.
Bande des hypocrites !!!!
Moi president,je chasserait toutes les ONG
internationales du Niger, sans exception !
Il faut chasser toutes les forces armées etrangères du Sahel.
Les États qui se respectent n'ont pas besoin d'aide humanitaire telle que nous l'observons. Les différents ministères ne jouent pas leur rôle encore moins celui des actions humanitaires.
L'aide humanitaire c'est un machin qui réduit les populations à tendre la main sans dignité réelle.
L'Etat peut assurer l'assistance si la volonté y est. Des milliards de fonds publics sont détournés impunément par des individus. Quand on veut on peut. Assurer les besoins de base ne doit pas être de l'impossible à réaliser pour un État.
Notre système de santé peut fournir les soins nécessaires si les conditions sont créées par l'État de disposer d'un fond d'urgence sanitaire
Idem pour l'hydraulique de fournir un approvisionnement en eau
Au ministère chargé de l'environnement et hygiène publique de s'occuper des toilettes, des abris.
L'OPVN pour fournir de la nourriture aux sinistrés.
Pas besoin vraiment de la mafia onusienne et apparentés.