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Celebration FAN65 BIS4

Sous un ciel chargé d’émotion et de fierté nationale, les Forces Armées Nigériennes (FAN) ont célébré ce vendredi le 65e anniversaire de leur création, dans l’enceinte de la Circonscription militaire de Niamey. Une cérémonie solennelle présidée par Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, Chef de l’État et Chef Suprême des Armées, en présence des plus hautes autorités civiles et militaires du pays.

 

Zeyna commission0

 

Placée sous le thème « Hommage à nos martyrs et nos blessés de guerre », cette commémoration a été l’occasion de saluer la mémoire de tous les soldats tombés pour la défense de la patrie, mais aussi de mettre à l’honneur ceux qui, par leur bravoure sur les théâtres d’opérations intérieures, incarnent aujourd’hui la résilience, l’honneur et la détermination de l’armée nigérienne.

Moment fort de la cérémonie, la remise de la médaille « Tarha-n Akal » (Amour de la Patrie) à plusieurs soldats exemplaires. Des décorations personnelles, directes, effectuées par le Président de la République lui-même, ainsi que par le Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, le Ministre d’État à la Défense nationale, le Général d’Armée Salifou Mody, le Chef d’État-Major des Armées, le Général de Division Moussa Salaou Barmou, et les Chefs d’État-Major des différentes composantes de l’armée.

Ce geste solennel, lourd de symbole, est venu réaffirmer l’attachement du Niger à ses forces de défense et de sécurité, en première ligne face aux menaces sécuritaires et porteuses d’un espoir de paix durable dans les zones les plus éprouvées du pays.

Souveraineté militaire : le Niger fabrique désormais son arsenal

L’autre temps fort de la journée a été la visite d’une exposition de matériel militaire fabriqué au Niger : drones de combat, gilets pare-balles, véhicules blindés, et même des motos Doki adaptées aux terrains difficiles. Une démonstration concrète de la vision du président Tiani : réduire la dépendance aux fournisseurs étrangers et doter le pays d’une industrie de défense autonome.

« Il y a cinq ans, personne n’aurait cru que nous serions capables de produire nos propres drones. Aujourd’hui, C’est ici, sur notre sol, avec nos ressources et nos compétences, que nous construisons l’armée souveraine de demain », a ajouté un autre haut gradé à l’issue de la visite.

 

Un hôpital militaire en construction, symbole de la "fibre patriotique"

En clôture de cette journée chargée, le Président Tiani s’est rendu sur le chantier de construction de l’hôpital militaire de Niamey, symbole fort de l’attention portée aux conditions de vie et de soins des hommes et femmes en uniforme. Grâce à l’engagement patriotique des entrepreneurs nigériens, ce projet entièrement financé et réalisé localement affiche déjà un taux d’exécution de 60 %, preuve selon les autorités de la mobilisation nationale pour un Niger souverain.

Cet établissement, une fois achevé, sera un outil essentiel au service de la santé militaire, mais aussi un levier de souveraineté sanitaire dans un contexte régional où l’autonomie devient une exigence stratégique.

Cette journée du 1er août 2025 n’a pas seulement été un moment de commémoration. Elle a été un manifeste vivant d’une armée engagée, modernisée, enracinée dans les valeurs patriotiques, et portée par une ambition de souveraineté intégrale, économique, technologique, sécuritaire et sociale.

Dans une République en pleine mutation depuis le 26 juillet 2023, le patriotisme est redevenu moteur de progrès. Et à l’image des Forces Armées Nigériennes, c’est tout un peuple qui se tient debout, solidaire, conscient des défis à relever, mais plus que jamais déterminé à construire un Niger fort, digne et maître de son destin.

Celebration FAN65 BIS6

Celebration FAN65 BIS5

Abdoulkarim (actuniger.com)

 



Commentaires

1
HAMZA MAI GARKUA
8 heures ya
Nous saluons avec la plus grande ferveur le renforcement constant et continu des capacités de défense de notre pays. Dans un monde où les loups guettent de partout, où les plus gros mangent les plus petits, comme on le voit chaque jour que Dieu fait, nous n’avons d’autre choix que de bâtir une armée puissante non seulement en effectifs, mais aussi dotée des équipements les plus modernes qui obligeront tout agresseur potentiel à réfléchir à deux fois avant de tenter cette aventure périlleuse. Les pays de l’AES renferment des richesses incommensurables qui suscitent la convoitise de toutes sortes de prédateurs internationaux prêts à nous asservir pour extorquer nos biens comme cela a été le cas pendant plus de 5 siècles. Nous ne devons plus leur faciliter la tâche par naïveté et insouciance. Qui veut la paix prépare la guerre, d’autant plus que la paix véritable n’a jamais existé nulle part. La paix est toujours relative.
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HAMZA MAI GARKUA
8 heures ya
Afin de justifier sa présence sur notre sol en arguant de notre incapacité à nous défende par nous-mêmes, la France a toujours tout fait pour maintenir nos armées dans le dénuement technologique, en faire des hommes en armes et non de véritables armées modernes dotées des équipements nécessaires à la défense de leur pays. En cas de conflits comme on l’a vu en Centrafrique ou en Côte d’Ivoire et maintenant avec les pays de l’AES, la France organise régulièrement des embargos sur les armes en intervenant à l’ONU et auprès des gouvernements fournisseurs, pour que l’armement dont nous avons besoin, même déjà acheté, ne nous soit pas délivré. Ce qui renforce indirectement nos ennemis terroristes ou ’’rebelles’’. Nous devons mettre fin à cette situation en renforçant notre autonomie technologique. Nous ne pouvons plus nous contenter d’acheter notre armement auprès de puissances étrangères et perpétuer notre dépendance envers elles.
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HAMZA MAI GARKUA
8 heures ya
Nous devons désormais bâtir une industrie de l’armement puissante, former des scientifiques et des ingénieurs de l’armement en grande quantité et nous doter du savoir-faire nécessaire pour produire nous-mêmes et sur notre propre sol les moyens de notre défense. S’il est possible pour des terroristes semi-analphabetes de fabriquer des explosifs artisanaux, pourquoi ne serait-ce pas possible pour un État organisé ? Nous ne sommes pas moins doués en sciences et en techniques que les autres peuples du monde. Il est de nombreux domaines dans lesquels nous pouvons parfaitement initier un processus d’autonomisation progressive de nos armées en matière technologique. De nos jours, cela est rendu possible par la relative ’’démocratisation’’ des savoirs scientifiques et technologiques qui ne sont plus concentrés ou monopolisés par quelques États à l’échelle mondiale.
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HAMZA MAI GARKUA
8 heures ya
Même dans des domaines apparemment aussi sophistiqués que la technologie des drones, on voit de nombreuses réalisation civiles dans nos pays qui peuvent faire l’objet de transformation pour des objectifs militaires. En cybersécurité, en guerre informationnelle, en informatique et en communication militaires, il est relativement aisé de former des talents et même de fabriquer le matériel.
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HAMZA MAI GARKUA
8 heures ya
Le CNSP doit créer, au sein des forces de défense et de sécurité, un département exclusivement consacré à l'industrie de l'armement qui aura pour tache d'élaborer, sur le plan scientifique et technologique, une feuille de route pour la mise en place des instituts scientifiques militaires qui formeront nos ingénieurs de l'armement de demain, qui établira les partenariats internationaux dont nous aurons besoin pour la formation, la fourniture d'équipements de laboratoire, d'instruments scientifiques, de services de maintenance, du financement, etc. Ces services, bien que militaires, établiront de liens solides avec les universités et les centres de recherche nigériens et des passerelles seront créées entre le privé, le public et l'armée afin d'établir une collaboration étroite entre eux comme cela se fait dans tous les pays du monde. Nous ne pouvons pas nous contenter d'initiatives artisanales. Nous devons organiser et institutionnaliser ces initiatives.
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