NITA Fond Site Web 675 x 240

Josep Borell et Mohamed Bazoum a Niamey

Dans une déclaration publiée hier samedi 12 août et attribuée à son Haut Représentant, Josep F. Borell, l’Union européenne (UE), a réitéré sa « ferme condamnation du coup de force au Niger » ainsi que son appel au retour à l’ordre constitutionnel tout en exprimant son soutien au Président Bazoum dont elle a dénoncé la « détention illégale ». Aussi, l’Union européenne a salué les décisions prises par les Chefs d’Etat de la CEDEAO lors du second Sommet extraordinaire consacré à la situation au Niger, le 10 août 2023, avant d’apporter son plein soutien aux efforts déployés par l’organisation pour le retour à l’ordre constitutionnel et se tient prête à les appuyer, « y compris via la mise en place d’un nouveau régime de sanctions individuelles ». Il y a quelques jours, la Représentante spéciale de l’UE au Sahel, Emanuela Del Re, s’est réjouie des sanctions imposées au Niger qui ont « commencé à avoir un effet », avec notamment, a-t-elle dit, « une pénurie de médicaments, de nourriture et d’électricité ». 

Zeyna commission0

Dans la déclaration communiquée à la presse, le Haut représentant a au nom de l’UE, réitéré « sa ferme condamnation du coup de force au Niger, qui ne peut avoir que des répercussions négatives sur le bien-être et la sécurité de la population nigérienne ainsi que sur la stabilité régionale ». Selon la note, l’Union européenne a aussi et solennellement réitéré son appel au retour à l’ordre constitutionnel, rappelé son soutien au Président Bazoum, et salué les décisions prises par les Chefs d’Etat de la CEDEAO lors du second Sommet extraordinaire consacré à la situation au Niger, ce 10 août 2023, et « notamment la volonté de continuer à rechercher une issue diplomatique à la crise en cours, tout en prenant note de la mobilisation de la Force en attente ».

Par ailleurs, l’UE dit soutenir « pleinement les efforts déployés par la CEDEAO et se tient prête à les appuyer, y compris via la mise en place d’un nouveau régime de sanctions individuelles ». Enfin, l’UE a de nouveau condamné « la détention illégale du Président Bazoum et de sa famille, et souhaite faire part de sa vive inquiétude quant à la dégradation continue et inquiétante de leurs conditions de détention », avant d’appeler, une nouvelle fois, « à leur libération immédiate et sans condition ». Toutefois, indique le communiqué, « face à la crise que traverse le Niger, l’UE continuera de fournir une aide humanitaire et de rester aux côtés du peuple nigérien, notamment dans son engagement en faveur des droits humains ».

Des sanctions pour faire pression sur la junte militaire

Ainsi donc, après la France, l’Union Africain (UA) et les Etats-Unis, c’est l’UE qui apporte son soutien aux décisions prises par les Chefs d’Etat de la Cédéao pour une intervention militaire au Niger afin de restaurer l’ordre constitutionnel, tout en restant favorables à une issue pacifique de la situation.

Au lendemain du coup d’état du 26 juillet 2023, l’Union européenne, un des principaux partenaires du Niger, avait déjà annoncé qu’elle « ne reconnaît pas et ne reconnaîtra pas les autorités issues du putsch au Niger ». Dans une précédente déclaration du Haut Représentant, Josep F. Borell, l’UE a réitéré « ses appels très clairs à la restauration pleine et entière, sans délai, de l’ordre constitutionnel et s’associe pleinement aux déclarations de la CEDEAO et de ses partenaires africains et internationaux à cet égard ».

En milieu de semaine, la Représentante spéciale de l’UE pour le Sahel, Emanuela Del Re, a fait savoir que « c’est à coups de pressions et sanctions que nous chasserons les généraux rebelles de Niamey ». Dans un entretien accordé au journal italien la Repubblica, la diplomate européenne a indiqué que les sanctions contre le Niger, « commencent à avoir un effet », avec, notamment, une pénurie de nourriture et de médicaments dans le pays. « Il n'y a pas assez de médicaments, de nourriture, d'électricité est en train de disparaître encore plus qu'avant. Si nous voulons que la junte s'affaiblisse, nous devons poursuivre les sanctions », a indiqué la diplomate italienne qui a d’ailleurs invité au second Sommet extraordinaire de la Cédéao sur la situation politique au Niger, le 10 juillet 2023 à Abuja, et au sortir duquel, les chefs d’Etat ont aussi décidé de maintenir les sanctions économiques et financières notamment la fermeture des frontières et la suspension de toutes les transactions commerciales avec le pays.

A.Y.Barma (actuniger.com)



Commentaires

1
Mohamed
8 mois ya
1 photo vaut plus que 1000 mots
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
0
TOTO A DIT
8 mois ya
INVIT
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
0
TOTO A DIT
8 mois ya
:D :lol: FAMIWOOO !!!

C'EST QUI celui l
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire

Ajouter un Commentaire

Enregistrer

Zeyna commission0

 

android_actuniger2.jpg

Télécharger l'application depuis notre serveur ICI
Image
Image
Image
Image

LOWEBTV.png

 
DEPART DU DERNIER VOL DE LA FORCE FRANÇAISE CE 22-12-2023
1724 vues
 
Conférence de presse des députés et sénateurs de la CEDEAO
513 vues
 
AUDIENCE DU GOUVERNEUR DE LA BCEAO JEAN CLAUDE KASSI BROU
312 vues
 
Communiqué conjoint de la visite officielle au Burkina Faso de Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, chef de l’État du Niger.
453 vues
 
Déclaration du Chef de l'État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, à la suite de sa visite officielle au Burkina Faso.
345 vues
 
Prestation de serment des membres de la COLDEF et de la Cour d’état
348 vues
 
Le ministre en charge de l'emploi rencontre des bénéficiaires du PEJIP
2272 vues
 

logo-white.png

Site web d'informations générales sur l’actualité politique, économique, culturelle, sportive au Niger et dans le monde.

Tél: (+227) 89 99 99 28  / 92 55 54 12

Copyright © 2022, ActuNiger. Tous droits réservés. Designed by KM Media Group

0
Partages