Lors du Conseil des ministres présidé par le Capitaine Ibrahim Traoré ce mercredi, une modification significative de la Constitution du Burkina Faso a été adoptée. L’article 34, qui stipule actuellement la devise nationale « Unité-Progrès-Justice », sera remplacé par la devise « La Patrie ou la Mort, nous vaincrons », une devise emblématique popularisée par le père de la révolution d’août 1983, Thomas Sankara, avant d’être modifiée en 1997. Jean Emmanuel Ouedraogo, ministre d’État et porte-parole du Gouvernement, a également annoncé l'examen et l’adoption de plusieurs autres rapports importants, dont la révision de l’article 147. Cet article stipulait que les accords internationaux établissant une Fédération, une Confédération, ou l’entrée du Burkina Faso dans une Union d’États africains ne pouvaient être approuvés que par référendum.

Les accords entre la Russie et la République centrafricaine continuent de progresser et le récent forum militaire organisé par la Russie a permis de conclure de nouveaux accords entre les deux pays. Le Forum international militaro-technique Armée-2024 s'est tenu les 12 et 14 août dans le centre de congrès et d’exposition Patriot. Le ministre de la Défense nationale et de la Reconstruction de l'armée de la République centrafricaine Claude Rameaux Bireau a déclaré que son pays envisage de conclure un accord avec la Russie dans le domaine de la coopération militaro-technique lors du Forum de l'armée 2024.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, a déclaré 39 cas de mpox, anciennement connue sous le nom de variole du singe, sans aucun décès à ce jour. Le 15 août 2024, lors d'une conférence de presse tenue à Abuja, Jide Idris, directeur du Centre nigérian pour le contrôle et la prévention des maladies (NCDC), a annoncé que le Nigeria a enregistré 39 cas confirmés de mpox. Heureusement, aucun décès n'a été signalé jusqu'à présent. L'épidémie a touché 33 des 36 États du pays, sur un total de 788 cas suspectés. Cette annonce intervient alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a élevé son niveau d'alerte international en raison de la recrudescence de la maladie en Afrique. Les autorités nigérianes, préoccupées par l'évolution de l'épidémie, intensifient les mesures de prévention.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, a été le théâtre de manifestations tendues ce jeudi, marquées par l’usage de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre pour disperser des foules à Abuja et Kano. Les protestations, motivées par la mauvaise gouvernance et la hausse du coût de la vie, ont rassemblé plusieurs centaines de manifestants dans ces deux grandes villes. À Kano, dans le nord du pays, des manifestants ont tenté de mettre le feu devant le bureau du gouverneur, forçant la police à riposter par des tirs de gaz lacrymogènes. La situation s'est envenimée avec des groupes vandalisant des panneaux de signalisation et incendiant un bâtiment de la Commission des communications du Nigeria. Face à l’escalade de violence, un couvre-feu de 24 heures a été imposé par le gouverneur Abba Kabir Yusuf, et 13 personnes ont été arrêtées.

Dans un communiqué publié mardi dernier, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), a alerté que l’escalade de la violence des groupes armés non étatiques (GANE) au Burkina Faso a forcé des milliers de civils burkinabés à se réfugier au Niger voisin. Selon l’Agence onusienne,  cet afflux exacerbe une situation déjà « désastreuse » à Tillabéry, qui abrite désormais au moins 153.000 déplacés internes nigériens et plus de 36.000 demandeurs d’asile burkinabés.

L’Etat-major des forces armées maliennes (FAMa) a annoncé, dans un communiqué ce lundi 22 juillet 2024, la prise de contrôle de la localité d’In-Afarak, située à environ 122 km au nord-ouest de Tessalit, dans la région de Kidal. Cet important carrefour commercial, pas très loin de la frontière algérienne et qui était selon l’Armée « sujet à plusieurs trafics », était depuis quelques années aux mains des groupes rebelles qui ont été déjà délogés par les soldats maliens de Kidal, il y a presque une année.

Suite à la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant un soldat portant l’uniforme des Forces armées maliennes (FAMA) éventrant un cadavre pour en "faire son petit déjeuner avec le foie", l'État-major de l’armée malienne s’est catégoriquement démarqué de "ces pratiques qui relèvent du cannibalisme" et qui ont provoqué une grande indignation dans le pays et au-delà. Dans un communiqué publié ce mercredi 17 juillet, la hiérarchie malienne a indiqué que "ces pratiques sont contraires à l'éthique, aux valeurs, us et coutumes" des FAMa. Et d’assurer que les services compétents sont mobilisés pour confirmer l'authenticité de la vidéo et l'identification de l'individu. 

L'ex-président Donald Trump, candidat républicain à l'élection présidentielle américaine de novembre, a été la cible d'une tentative d'assassinat lors d'un meeting de campagne le samedi 13 juillet. L'événement, qui s'est déroulé à Butler, en Pennsylvanie, a été marqué par des tirs soudains, provoquant une évacuation d'urgence de Trump, visible avec du sang coulant de son oreille droite.