Lettre ouverte au Président de la République du Niger, Président en Exercice de la CEDEAO sur le refus du droit à la vérité sur la mort du président Baré en dépit l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO de 2015
Monsieur le Président de la République,
Permettez-moi tout d’abord de souhaiter la bienvenue aux Chefs d’Etat et de Gouvernements dans notre sympathique capitale.
Je m’autorise à vous rappeler, et à travers vous à l’opinion nationale, régionale et internationale, que l’arrêt n° ECW/CCJ/APP/25/13 ; ECW/CCJ/JUD/23/15, rendu par la Cour de Justice de la CEDEAO, le 23 octobre 2015 sur « l’affaire AD Ibrahim Baré et 17 autres » relative à la requête introduite par le Conseil de la Famille Baré sur l’assassinat du président Ibrahim Mainassara Baré le 09 avril 1999, avait conclu, sur le volet pénal, à « un droit à la vérité pour les victimes ». C’est donc sur ce volet pénal que vous m’autoriserez à m’adresser à nouveau à vous, puisque l’éminent Albert Einstein, qui a prescrit : « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent et laissent faire ».
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