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Pour la deuxième année consécutive, la saison des pluies impose son calendrier au système éducatif nigérien. Le gouvernement a officiellement annoncé ce lundi 29 septembre le report de la rentrée scolaire 2025-2026, initialement prévue le 1er octobre, au mercredi 15 octobre prochain. Une décision qui concerne près de trois millions d'élèves et qui souligne la vulnérabilité persistante des infrastructures scolaires face aux aléas climatiques.

Les élèves nigériens devront patienter deux semaines de plus avant de retrouver le chemin des classes. La rentrée scolaire 2025-2026, prévue initialement pour le 1er octobre, a été reportée au 15 octobre. L’annonce a été faite ce lundi 29 septembre par le Secrétariat général du Gouvernement, à travers un communiqué signé par Mahamane Roufal Laouali.

Selon les autorités, ce décalage s’impose en raison de la prolongation de la saison des pluies, qui a rendu plusieurs établissements difficilement accessibles. Dans certaines localités, des salles de classes sont encore occupées ou nécessitent des travaux de remise en état avant d’accueillir élèves et enseignants. Le gouvernement a donc instruit les gouverneurs, préfets et administrateurs délégués de mobiliser les moyens nécessaires pour réhabiliter les infrastructures scolaires dans les meilleurs délais.

Ce n’est pas la première fois que l’école nigérienne subit les conséquences des intempéries. L’an dernier déjà, la rentrée 2024-2025 avait dû être repoussée du 2 au 28 octobre, en raison des inondations qui avaient durement touché plusieurs régions du pays. De nombreuses écoles avaient alors été rendues inaccessibles ou transformées en centres d’accueil pour sinistrés.

Ce nouveau report intervient dans un contexte où le système éducatif nigérien s’apprête à gérer un afflux massif d’élèves. Selon les données présentées en Conseil des ministres, près de 2 988 890 élèves sont attendus dans les écoles cette année. Un chiffre record qui met en lumière l’ampleur du défi logistique et pédagogique auquel le pays est confronté, entre manque d’infrastructures, effectifs pléthoriques et besoin accru en enseignants qualifiés.

 



Commentaires

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Timia
Hier
Trouvez une autre raison que des pluies persistantes pour justifier ce report de la rentree des enfants qui ne surprend aucun nigerien. Pour organiser une rentree scolaire de milliers d'enfants il faut de l'argent frais que ce pays n'a pas et ne saurait avoir avec un dirigeant reclu au fond d'une chambre et un PM qui semble plus soucieux de son LOOK que de la rentree scolaire. Allons seulement
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TOTO A DIT
39 minutes ya
8) :-? Parlant justement d'éducation, quand l'Afrique est à l'honneur...:

Le Frère MAMADOU AMADOU LY, PREMIER AFRICAIN LAURÉAT DU PRIX YIDAN. s'est illustré et démarqué par la promotion des Langues Nationales Africaines...

Et quand TOTO A DIT se demandait ....qui disait que ces langues Africaines devaient être au background de ces langues étrangères imposées ?

Et partage:

Mamadou Amadou Ly, Directeur Exécutif de l’Associates in Research and Education for Development (ARED), a été honoré du prestigieux Prix Yidan 2025 pour le développement de l’éducation.
Cette distinction, décernée par la Fondation Yidan Prize, une organisation philanthropique mondiale, représente une première historique pour le Continent Africain.

Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi, le lauréat n’a pas caché son émotion face à cette reconnaissance qu’il qualifie de “plus haute distinction

A suivre
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TOTO A DIT
35 minutes ya
Suite 1

dans le domaine de l’éducation”, comparable au Prix Nobel. “Ce prix mondial vient d’être gagné pour la première fois en Afrique”, a-t-il déclaré, soulignant qu’il s’agit d’une victoire collective pour toute son équipe, pour le Sénégal et pour l’ensemble du continent.

L'UTILISATION DES LANGUES NATIONALES AU COEUR DE L'INNOVATION.
À la tête d’ARED depuis 35 ans, Mamadou Amadou Ly a fondé son approche sur un constat alarmant : selon les données présentées, 53% des enfants âgés de 10 ans dans les pays à faible revenu ne parviennent pas à lire et comprendre un texte simple. La pandémie de Covid-19 a aggravé cette situation, portant ce chiffre à plus de 60%.
L’analyse des facteurs de blocage a révélé que la langue d’enseignement constitue un obstacle majeur : 37% de ces enfants ne comprennent ni ne parlent la langue dans laquelle ils étudient.
Au Sénégal, une étude a démontré que 71% des élèves de CE1
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TOTO A DIT
34 minutes ya
Suite 2

et CM1 sont confrontés à cette barrière linguistique.
“En utilisant nos langues nationales, nous pouvons transformer le monde de l’éducation”, a affirmé le lauréat, expliquant que c’est précisément cette approche innovante qui a permis à ARED de se distinguer sur la scène internationale.
Un partenariat étroit avec l’État sénégalais
Le directeur exécutif d’ARED a tenu à saluer la collaboration fructueuse avec le ministère de l’Éducation nationale. L’organisation travaille en étroite collaboration avec les écoles publiques, en s’alignant sur les politiques nationales.
“Cette réforme d’utilisation des langues nationales est en train de prendre une dimension extraordinaire”, s’est-il félicité.

Mamadou Amadou Ly a également exprimé sa gratitude envers les partenaires techniques et financiers qui ont accompagné ARED dans le développement d’innovations générant des données fiables.
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TOTO A DIT
30 minutes ya
Suite 2 et fin

Grâce à cette distinction et aux moyens qui l’accompagnent, ARED et ses partenaires pourront désormais accélérer leurs initiatives de transformation de l’éducation. Le lauréat a évoqué l’utilisation d’outils modernes tels que l’intelligence artificielle pour amplifier l’impact de leurs programmes.

Cette reconnaissance internationale confirme le rôle pionnier du Sénégal dans la recherche de solutions adaptées aux défis éducatifs africains et consacre une approche longtemps défendue : .

CELLE DE VALORISER LES LANGUES LANGUES NATIONALES COMME LEVIERS D'APPRENTISSAGE ET D'ÉMANCIPATION.
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