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 autorites apres attaque Maradi

La région de Maradi, qui avait connu ces dernières semaines une accalmie relative, est de nouveau frappée par une vague de violences attribuées à des bandits armés. En l’espace de deux nuits, deux attaques distinctes ont ensanglanté les départements de Guidan Roumdji et Madarounfa, faisant trois morts et une dizaine de personnes enlevées, selon les informations rapportées par Le Souffle de Maradi.

 

Zeyna commission0

 

Le premier assaut s’est produit dans la nuit du 29 juillet, vers 23 heures, dans le village frontalier de Garin Kelkele, situé dans la commune de Tibiri (département de Guidan Roumdji). Des hommes armés, venus en nombre, ont réussi à s’infiltrer malgré la saison pluvieuse, profitant de l’isolement des hameaux et de la densité des cultures. Sur place, quatre personnes ont été enlevées, une autre blessée, et plusieurs têtes de bétail emportées. Selon des sources locales citées par Le Souffle de Maradi, le bétail volé aurait été retrouvé, sans qu’on sache dans quelles circonstances.

À peine 24 heures plus tard, dans la nuit du 30 juillet, une nouvelle attaque est survenue à Gandu, localité de la commune de Sarkin Yamma (département de Madarounfa), à environ 23h30. Le bilan est cette fois plus dramatique : trois hommes ont été abattus et sept femmes enlevées. Parmi elles, deux femmes mariées, une divorcée et quatre jeunes filles, selon les précisions recueillies sur place par Le Souffle de Maradi.

Ces attaques, menées au cœur de la nuit, révèlent une tactique bien rodée : les assaillants visent des villages enclavés, souvent à proximité de la frontière, au moment où les hommes dorment et les moyens d’alerte sont limités. Ils profitent aussi des conditions agricoles actuelles — le mil en montaison offrant des caches naturelles — pour se déplacer discrètement et frapper vite. Les enlèvements ciblent particulièrement les femmes, confirmant une tendance préoccupante dans la stratégie des groupes criminels actifs dans la zone.

Aux dernières nouvelles, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), appuyées par les communautés locales, se sont lancées dans des opérations de recherche pour tenter de localiser et libérer les personnes kidnappées. Les habitants, encore sous le choc, appellent à un renforcement urgent de la présence sécuritaire dans les zones frontalières et les couloirs agricoles à haut risque.

Cette recrudescence de la violence remet en lumière la vulnérabilité persistante de certaines zones rurales de la région de Maradi, déjà durement touchées par les crises sécuritaires de ces dernières années. Si des opérations de ratissage sont en cours, le climat d’inquiétude reste palpable, en particulier dans les communes frontalières de Tibiri et de Sarkin Yamma.

Ibrahim Issa (actuniger.com)



Commentaires

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Ah ça ira..
Hier
C'est de la pure criminalité.
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HAMZA MAI GARKUA
Hier
Chers compatriotes. Le Niger, notre pays fait face à un complot ourdi par la France en association avec des forces obscures pour nous maintenir dans la sujétion et la misère en nous mettant dans l'obligation de consacrer l'essentiel de nos forces et de nos ressources à la sécurisation des biens et des personnes. Dans cette lutte pour notre survie, nous tenons bon et remportons chaque jour qui passe des victoires contre l'ennemi. Toutefois, nous avons plus que jamais besoin de la mobilisation et du soutien sans faille de note peuple derrière le Général Tiani et le CNSP pour faire aux actions multiformes entreprises par l'impérialisme francais notamment sur le front de la guerre informationnelle que la DGSE organise contre notre pays en recrutant des trolls locaux qu'elle paie grassement pour saboter nos efforts de résistance face à l'ennemi. Nous devons à tout prix éviter de leur faciliter la tache en reprenant à notre compte leurs éléments de propagande.
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HAMZA MAI GARKUA
Hier
La DGSE utilise à cet effet des noms d'emprunt à consonance nigérienne pour faire écrire par ses agents français spécialistes de la déstabilisation et de la désinformation des textes de propagande destinés à semer la confusion, la peur et le découragement dans nos rangs. Elle met à contribution l'Intelligence Artificielle, le deep fake, les bots et les fermes à clics qui créent et gèrent de faux comptes pour liker, commenter et partager massivement un contenu. Ces outils leur permettent aussi d'amplifier artificiellement une information pour discréditer les autorités de la Transition et semer la confusion dans l'esprit des Nigériens. Ils recourent à des vidéos truqués et à des images manipulées pour porter atteinte à l'honorabilité morale et physique de nos dirigeants, tout particulièrement le Général Tiani qui est devenu ces derniers temps la bête noire des fermes à trolls françaises et des apatrides décérébrés qu'elles utilisent.
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HAMZA MAI GARKUA
Hier
Sur le terrain, la déstabilisation prend plusieurs formes. Elle consiste d'abord à entretenir le sentiment d'insécurité sur tous les fronts, aussi bien politique (tentatives de fragilisation de l’État et d'isolement diplomatique), économique (asphyxie financière, tarissement des sources de financements extérieurs, fuite des investisseurs étrangers, etc.), sociale (manipulation des identités et exacerbation des conflits communautaires, fragmentation du tissu social...), que militaire (mise en doute des capacités militaires du pays en arguant que les dirigeants ne feraient pas assez d'efforts pour équiper les soldats, insinuations diverses tendant à faire croire que l'armée serait ''débordée'' ou n'interviendrait pas ou à temps pour certaines communautés, que le budget de la sécurité serait détournée, que la haute hiérarchie militaire se la coulerait douce à Niamey en refusant de s'engager sur le terrain, etc. Etc.).
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HAMZA MAI GARKUA
Hier
Prenons conscience de toutes ces techniques et méthodes utilisées pour mettre à genoux notre pays et nous maintenir en esclavage. Ne laissons pas laisser l'ennemi briser notre unité ou fragiliser notre cohésion. Tous ceux qui aujourd'hui sur les réseaux sociaux amplifient la propagande française clandestinement organisée contre notre pays et nos dirigeants jouent à un jeu extrêmement dangereux dont nous serons tous victimes. Ce que nous avons en commun, c'est notre pays, notre Niger. Nous ne pouvons et ne devons compter que sur nos propres propres forces, notre force de caractère et la solidité des liens forgés entre nous par des siècles de lutte commune contre l'adversité. Arrêtons donc le Niger-bashing et mobilisons-nous derrière nos dirigeants pour faire honneur aux traditions de bravoure et de résistance léguées par nos ancêtres, pour défendre notre patrie, nos terres et nos biens afin que plus jamais nous ne soyons les esclaves de personne.
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