Conjoncture : Unilever Niger, ex-SPCN, s’apprête à fermer usine
Décidément, les temps sont durs pour le secteur industriel nigérien avec la fermeture en série de plusieurs unités industrielles qui jadis étaient le fleuron de l’économie nationale. Après la Braniger, c’est autour de Unilever Niger de s’apprêter à suspendre ses activités au Niger. Dans une note du Directeur général dont Actuniger a pris connaissance, une réunion est convoquée pour le jeudi 13 juin au siège de la société, avec comme ordre du jour : « le licenciement collectif du personnel pour motif économique ».
Cela faisait déjà plusieurs mois que la fermeture de l’usine de Niamey est envisagée à la suite des difficultés financières que traversent l’entreprise, qui est spécialisée dans la fabrication de savons, parfums et autres produits d’hygiène et de lessive. La société peine en effet et depuis des années à écouler ses produits sur le marché local en raison de la concurrence, assez souvent sauvage et déloyale, des produits importés de l’étranger et vendus moins chers. Pour ne rien arranger les choses, Uniliver Niger a fait l’objet, fin 2018, d’un redressement fiscal qui a aussi plombé sa maigre trésorerie.
Un mauvais scénario pour Lavibel
Anciennement connue comme la Société des produits chimiques du Niger (SPCN), la société a été rachetée en 2004 par la multinationale Unilever. Elle a été créée en 1965 avec au départ comme principal produit qui a fait sa notoriété, le célèbre savon de Marseille, sous la marque « LAVIBEL ». En 2016, la société parvenait à réaliser un chiffre d'affaires de plus de 4 milliards de FCFA avec une production annuelle de 6.400 tonnes pour une capacité annuelle de 9 000 tonnes. Unilever Niger emploie plus d’une centaine d’employés nigériens sur son site et compte des centaines de revendeurs indirects de ses produits sur toute l’étendue du territoire national.
A la veille de l’officialisation, en juillet prochain à Niamey, de l’entrée en vigueur du traité de l’Union africaine (UA) portant instauration d’une Zone de libre-échange continentale en Afrique (Zlecaf), ces annonces en série de fermeture d’unités industrielles ne sont pas de bon augure pour l’économie nationale.
A.Y.B (Actuniger.com)
Commentaires
je suis désolé monsieur tout bon nigerien ne souhaite pas une telle situation .la braniger embauche des pères de familles salariés payés sur leur sueurs et en Afrique un employé nourriture plusieurs personnes. celà prouve que ton irresponsabilité et ton insouciance envers les autres. de un ca prouve que tu n est pas marié et non plus pas salarié sinon tu n allais pas pensé comme cela. Svp réfléchi avant d analyser. ok
Ça s'est les conséquences qui arrive à toute entreprise qui ferme après avoir employé des diplômés et cela affect non seulement à l'économie mais hausse aussi le taux de chômage.
Je suis vraiment heurté par le manque évident de cadre pour les affaires. Pas de développement,sans industrialisation, mais là fiscalité ne suit pas au Niger.
Il faut un minimum de protection des produits locales.
Conséquences directes de la politisation de poste techniques clefs.
Entreprendre au Niger est très difficile.
L'Etat doit penses y penser à sauver les sociétés et les PME.
Qu'Allah nous accompagne.
ÉNERGIE EST L'ÉLÉMENT CENTRALE..
Au contraire des individus comme Massaoudou Zorro, par leur attitude arrogante et répressive sont entraînées de détruire le petit nombre de société qui malgré la faible attractivité du marché nigérien ont accepté de s'y installer.
Les commentaires de certains démontrent à l'évidence leur ignorance et pire leur irresponsabilité face aux enjeux immenses auxquels le Niger doit faire face.
l'ingenieur géologue devenu ministre des Finances pompé d'adrénaline de remplir les caisses de l'État et prouver sa rigueur à la population n'avait pas envisagé les conséquences à long terme sur les redressements fiscaux et autres mesures tortionnaires qu'il a opéré... encore moins des mesures palliatives... pour protéger les PME et l'économie locale.
C'est pour cela qu'il est important de nommer des gens avec le background nécessaire à certains postes clés car au moins eux tiennent compte du long terme.
Les effets de la bonne gestion du sieur Massaoudou de 2016 à 2019 continueront à se faire sentir dans le milieu industriel pour encore longtemps...
Heureusement même que les actions entreprises par le PR et Alma Oumarou dans le cadre du Doing Business atténuent la situation, même si ce n'est pas suffisant.
En vraie Nigérien votre réponse. Pourquoi à chaque fois qu'un de vos concitoyens dit une chose qui ne vas dans le même sens que vos convictions, il est pas intelligent ou impoli etc...
Si son commentaire est déplacé, le votre l'est tout autant. Pourquoi insulter ou jugé une personne juste parce qu'elle a pas les idées que vous.
La liberté d'expression et de pensée est décidément impossible d'exister au Niger.
En vraie Nigérien votre réponse. Pourquoi à chaque fois qu'un de vos concitoyens dit une chose qui ne vas dans le même sens que vos convictions, il est pas intelligent ou impoli etc...
Si son commentaire est déplacé, le votre l'est tout autant. Pourquoi insulter ou jugé une personne juste parce qu'elle a pas les idées que vous.
La liberté d'expression et de pensée est décidément impossible d'exister au Niger.[/belle analyse
Courage aux justes.
Amélioration pour les autres armateurs d'écart...
J - 26
Et tout bon musulmans ne souhaite pas voir une industrie qui fabrique de l'alcool dans son pays.. à part d'être des nigérien on est musulman aussi.. il ne faut surtout pas l'oublier
Juste un exemple a méditer: comment justifiez vous que l'on importe du ciment, on en paie le transport, les droits et taxes et qu'il revienne moins cher que le ciment produit au Niger? cela vaut aussi pour le car[mot censuré]nt réimporté pendant qu'il est produit au Niger. l'état arrêter les surtaxes a tout vent dont il a fait sa politique principale car a la longue c'est le pays qui sera en faillite!
sans songer a protéger ou aider les, entrepreneurs qui créent les emplois. Avant hier seulement La Police Nationale présentait sur les medias des jeunes comme étant des criminels pour avoir penser et mis en place de unités artisanales de production des produits de beauté a bon prix. Au lieu que les autorités les aident ou les assistent pour parfaire leur industrie, on les jettent en prison sans savoir les conditions dans lesquelles certains des produits importes que le gouvernement defend sont fabriqués.