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declaration Aminess Dakar 11 03 2019

- Vu l’acte n°1, portant statut de la conférence nationale souveraine du 29 juillet au 3 novembre 1991 ;

- Vu l’acte n°27 de la conférence nationale souveraine du 29 juillet au 3 novembre 1991, portant reconnaissance juridique de l’union des scolaires Nigériens (USN) ;

- Vu le préambule de la constitution du 25 Novembre 2010 qui reconnait et consolide les acquis de la conférence nationale souveraine du 29 juillet au 3 novembre 1991 ;

- Vu l’article 23 alinéa 2 de la constitution du Niger portant sur le rôle de l’Etat et les collectivités publiques à veiller par leur action à la promotion et à l’accès à un enseignement public, gratuit et de qualité ;

- Vu l’article 24 alinéa 1 de la constitution du Niger portant sur la protection de la jeunesse par l’Etat et les collectivités publiques contre l’exploitation et l’abandon ;

- Vu l’article 24 alinéa 2 de la même constitution qui stipule que l’Etat veille à l’épanouissement matériel et intellectuel de la jeunesse ;

- Vu l’article 14 du statut de l’USN reconnaissant les scolaires Nigériens de chaque pays comme une section entière ;

- Vu l’article 5 alinéa 2 du statut de l’amicale des Nigériens, étudiants et stagiaires au Sénégal (AMINESS) posant les principes de la défense des intérêts matériels et moraux des scolaires nigériens au Sénégal.

Nous, membres de l’AMINESS, réunis en ce jour 11 mars 2019 à l’Ambassade de la République du Niger au Sénégal, avons le regret de rappeler à l’opinion nationale et internationale la situation socio-académique des Etudiants nigériens au Sénégal :

- Sur le plan académique :

  1. A l’heure actuelle, les boursiers de l’Etat nigérien qui étudient au CESAG ne se sont pas encore inscrits au titre de l’année académique 2018-2019 puisque le Directeur de ladite école demande, avant toute tentative d’inscription, que les arriérés des frais de formation soient intégralement payés. Si les nigériens du CESAG arrivent à suivre les cours, cependant, ils n’ont pas le droit de voir leurs notes après avoir composés et leurs noms ne figurent sur aucune liste de présence.

Dans ces conditions, allons-nous les laisser perdre une année ou leur formation ?

  1. Dans les autres écoles telles que l’Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar (EISMV), l’Ecole Supérieure Polytechnique de Dakar (ESP), l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT), les étudiants nigériens sont parfois interdits d’accès aux salles de cours et d’examen. Ces interdictions sont également motivées par le non-paiement des arriérés des frais de formation notamment ceux de l’année académique 2016-2017 et 2017-2018 ;
  2. A la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie, les étudiants surtout ceux qui sont en spécialisation sont parfois privés d’accès au Laboratoire sous prétexte que les frais de formation des années académiques 2016-2017, 2017-2018 n’ont pas encore été intégralement payés ;
  3. Enfin, il faut aussi noter la situation des Etudiants boursiers des autres universités et instituts de Dakar qui n’ont toujours pas encore perçu les frais de formation et subvention des années académiques 2016-2017 et 2017-2018 ;

- Sur le plan social

  1. Le retard de paiement des pécules ne permet pas à la majorité des Etudiants boursiers de s’acquitter régulièrement de leur loyer. Ce qui ne fait qu’augmenter leur vulnérabilité ;
  2. Le refus d’octroyer la bourse aux étudiants nigériens du CESAG alors qu’il s’agit d’une École Publique de l’UEMOA placée sous la tutelle de la Banque Centrale (BCEAO) et non d’une École privée. D’ailleurs, le CESAG a le même statut que l’ESMT et l’EISMV.
  3. Les frais de transports n’étant toujours pas réglés.
  4. Les étudiants du CESAG dont les dossiers ont été rejetés par la décision n°00121 du 28 septembre 2018, alors qu’ils remplissent les conditions d’éligibilité pour la bourse.

Dès lors, nous sollicitons, auprès du haut patriotisme et du sens élevé d’humanisme des autorités nigériennes, la résolution de ces problèmes qui ne facilitent pas l’épanouissement de l’Etudiant nigériens au Sénégal.

Nous demandons aux camarades de rester mobilisés aux éventuelles actions.

Fait à Dakar, le lundi 11 mars 2019

Pour l’AMINESS,

Le Secrétaire Général : Oumarou IBRAHIMA SOULEY



Commentaires

2
Pauvre
5 années ya
Je prie le bon Dieu de me montrer le jour o
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