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« Monsieur le Président de l'Assemblée nationale du Niger, Honorable Tinni Ousseini,
Mesdames et Messieurs les députés,
Honorables collègues,

Zeyna commission0


Je vous remercie de m'accueillir parmi vous, dans cet hémicycle. Je mesure l'honneur qui m'est fait de m'exprimer dans le temple de la démocratie nigérienne. J'ai en face de moi les visages amis de la représentation nationale d'un pays cher aux cœurs de mes compatriotes. J'ai en face de moi la nation, le peuple d'un pays avec qui nous partageons tant d'espoirs, tant de projets, tant d'enthousiasme.
Mes collègues députés partagent avec moi la solennité de ce moment rare. Sandrine Mazetier, Vice-Présidente de l'Assemblée nationale et députée de Paris, François Loncle, député de l'Eure, Bernard Lesterlin, député de l'Allier, m'accompagnent pour porter au peuple nigérien ce message de fraternité.
Cette visite n'est pas une simple visite de courtoisie. Elle s'inscrit dans le droit fîl d'une amitié profonde, ancienne et dense, celle qui lie, depuis l'indépendance, la France et le Niger, le Coq et le Soleil, l'Europe et l'Afrique. Les rencontres bilatérales entre nos deux pays sont trop nombreuses pour que je les évoque ici. Je veux cependant saluer tout particulièrement Brigi Rafini, votre Premier ministre, qui nous a honorés de sa visite en France il y a quelques semaines à peine et que j'ai eu l'honneur de recevoir à l'hôtel de Lasay. Je rends un hommage également à votre Président de la République, M. Issoufou, que nous accueillîmes à l'Assemblée nationale en juin dernier, et qui rencontre notre Président de la République François Hollande à la fin du mois. J'ai eu également l'occasion de m'entretenir avec votre prédécesseur cher Tinni Ousseini, en janvier 2015, en marge de la réunion du Bureau de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie.
Ces rencontres fréquentes, et au plus haut niveau, sont le signe à la fois de l'amitié qui nous unit, et de la coopération que nous menons, de l'action commune que nous construisons ensemble. Mais notre rencontre d'aujourd'hui est particulière. Je mesure l'honneur que vous me faites en m'invitant à m'adresser à travers vous, chers collègues, à l'ensemble du peuple nigérien. Les Parlements sont l'expression de la souveraineté populaire, le lieu où vit la démocratie, entre ces murs de l'Assemblée nationale surmontés, chez vous, du magnifique soleil de l'indépendance.
Nous savons, en Afrique comme en Europe, que la souveraineté du peuple ne tombe pas du ciel. Elle est le fruit d'un combat, une victoire acquise de haute lutte, quelquefois par les révolutions, d'autre fois par l'évolution consciente de l'Histoire, en tout cas par la lutte contre toutes les dominations. Nous savons que ce combat-là n'est jamais terminé, qu'il se prolonge chaque jour, et que la vigilance est de mise pour ne jamais retomber dans les ténèbres de l'oppression.
Dans nos mandats parlementaires, nous incarnons, nous faisons vivre cet idéal, tous les jours. Car sans la pluralité des opinions et la confrontation des idées politiques, la démocratie n'existe pas.
Je vous parle un 21 mars, le jour du printemps, et je mesure, à la vision d'une nation assemblée, que de nombreux printemps des peuples ont été nécessaires pour qu'ici, aujourd'hui, nous puissions débattre, parler et agir pour nos peuples, les seuls souverains.
Le rôle du Président d'une Assemblée nationale est sur ce point fondamental, et je veux saluer le travail et l'engagement de l'Honorable Tinni Ousseini, que vous avez choisi en mai 2016 pour être le premier d'entre vous.
Cher Tinni Ousseini, je connais comme vous l'émotion qui accompagne une telle élection, le sentiment de responsabilité, la gravité de ce mandat. Nous mesurons chaque jour l'ampleur de la tâche et en même temps, l'infinie beauté de ce mandat au service de nos institutions et surtout de nos peuples respectifs. Nos deux assemblées se connaissent bien. Rémi Schenberg, directeur général des services législatifs, qui m'accompagne aujourd'hui, peut en témoigner. Les activités de coopération sont entre nous soutenues.
Plusieurs missions sont organisées entre nos fonctionnaires sur le travail en commission, la rédaction des comptes rendus, la déontologie, la gestion de l'informatique, les formations en légistique, et en ce moment sur l'analyse des documents budgétaires ou la programmation pluriannuelle des finances publiques. Vos fonctionnaires sont régulièrement les bienvenus au sein du cycle international d'administration publique que l'Assemblée nationale organise avec le Sénat et l'Ecole nationale d'administration. Nous marchons main dans la main vers un pouvoir parlementaire toujours plus puissant et solide, toujours plus digne de l'exigence de nos mandants.
Dans notre monde, dans les temps que nous vivons, agir au service des peuples ne peut se faire que par la coopération accrue. La France et le Niger sont depuis toujours des partenaires privilégiés. Le 7 février dernier, dans le cadre de la visite officielle de Brigi Rafini en France, nos Premiers ministres respectifs ont officialisé le prolongement de cette coopération pour nous emmener vers l'avenir. Je me réjouis de la signature du cadre de coopération 2017-2021, qui symbolise l'engagement déterminé de nos deux pays pour un partenariat inscrit dans la durée.
Ce programme s'articule, pour être le plus efficace possible, avec la programmation conjointe de la Commission européenne et des Etats membres de l'Union européenne. Nous pourrons ainsi agir ensemble sur quatre priorités de notre action publique, pour l'avenir du Niger : la maîtrise de la croissance démographique, la gestion des flux migratoires, la promotion de l'égalité hommes/femmes et la lutte contre le changement climatique.
Je l'ai dit, cette volonté commune est plus qu'un symbole : c'est une nécessité. Car nous entrons, nous sommes déjà entrés, dans un nouveau monde. Les enjeux cruciaux qui se posent à nous et dans lesquels s'écrira l'avenir des peuples nous confèrent un triple devoir.
Devoir de lucidité d'abord, pour ne pas se tromper de combat, et ne pas se laisser enfermer par les idées et les solutions d'hier au moment où il s'agit d'écrire l'avenir. Notre monde est un nouveau monde. Les défis y pullulent, du changement climatique à la révolution numérique, du défi démocratique au choc démographique.
Devoir démocratique ensuite, pour ne jamais revenir en arrière sur les acquis que nous avons obtenus. Il nous faut mesurer, à chaque instant, ce que cela signifie.
Le peuple nigérien a fait preuve d'un héroïsme indubitable pour conquérir sa liberté, pour demander toujours, avec opiniâtreté, avec passion, avec ténacité, plus de démocratie, plus de liberté, plus d'égalité.
Fraternité, travail, progrès, comme le dit votre belle devise. L'élan de l'indépendance était celui d'un peuple qui se voulait libre, qui voulait fonder une nation fière, une nation de frères, par-delà les différences ethniques et religieuses, une nation de travailleurs qui savent que rien ne s'acquiert sans prix, une nation de progrès, pour construire un avenir meilleur. Devoir, enfin, de coopération, de solidarité et d'entraide. Car les défis du nouveau monde nous concernent tous, et qu'aucun de nous ne peut espérer les relever seuls. L'exemple le plus frappant est à l'évidence celui de la transition écologique que nous devons enclencher, et que nous devons réussir. Face au changement climatique, et à l'heure où les climato-sceptiques reviennent dans le monde à la tête des plus grandes démocraties, nous n'avons pas le choix : il faut s'unir. C'est possible, car nous l'avons fait !
En 2015, l'Accord de Paris a pour la première fois exprimé la volonté universelle de reprendre la main sur notre avenir, à travers l'adoption d'objectifs de réduction des gaz à effet de serre. Quel exemple devant la postérité de la force de la volonté humaine !
L'élan de l'accord de Paris s'est prolongé lors de la COP 22, à Marrakech, où l'implication des pays africains, dont le Niger, a marqué une nouvelle étape cruciale dans ce chemin qui doit nous conduire vers un monde meilleur. Autour d'une question centrale, celle de la gestion de l'eau, il y a eu des avancées fortes, l'expression d'une vraie volonté politique. Le gouvernement du Niger en a d'ailleurs fait l'une de ses priorités, en s'engageant à réaliser 1,7 milliards d'investissements dans le secteur de l'approvisionnement en eau et de l'accès à l'assainissement des populations. Dans le cadre de notre coopération bilatérale, ce sujet crucial de la gestion de l'eau, qui est la ressource incontournable de l'avenir, et d'ailleurs de tous les temps, est aussi très présent.
Je visiterai chez vous deux usines de production d'eau potable qui approvisionnent la capitale, les usines de Goudel et de Yantala, qui sont le fruit d'un partenariat réussi entre la Société d'exploitation des eaux du Niger, filiale du groupe français Veolia, et la Société de patrimoine des eaux du Niger, société d'Etat.
Oui, sans la coopération, rien n'est possible. Et depuis maintenant près de soixante ans, la France et le Niger œuvrent de concert pour bâtir l'avenir et préparer le monde que nous laisserons à nos enfants. Nous le faisons dans le cadre de la Francophonie, dont le premier président du Niger, Hamani Diori, était, avec Léopold Sédar Senghor, Habib Bourguiba et Norodom Sihanouk, l'un des pères fondateurs. Nous nous recueillerons dans un instant dans l'hémicycle où ce rêve s'est réalisé, mettre ensemble les peuples du monde partageant cette langue sublime, artiste et politique que nos écoliers apprennent dans les poésies et les romans d'Afrique. L'Afrique qui, décidément sait mettre les poètes à la tribune, puisque Boubou Hama, le grand poète nigérien, fut président de votre Assemblée si longtemps, de 1958 à 1974.
Boubou Hama, qui sut récolter toute sa vie les contes oraux des bords du fleuve Niger, cette littérature incomparable. Boubou Hama, justement, écrivait justement: «Aujourd'hui demeure en demain ». Nous essayons de préparer demain à travers la coopération diplomatique, culturelle, l'aide au développement, et la coopération décentralisée, qui compte aujourd'hui une trentaine de partenariats à travers l'ensemble du territoire nigérien. Nous le faisons enfin, depuis 2013, dans le cadre de la coopération de sécurité et de défense, face aux menaces qui pèsent sur la région saharo-sahélienne.
Le Niger et la France sont depuis toujours deux nations partenaires. Ce sont aussi deux peuples unis par des liens humains multiples. Depuis 2013, nous sommes également frères d'armes, au Mali et dans toute la bande sahélo-saharienne, contre le terrorisme sous toutes ses formes. J'étais ce matin avec le détachement de l'armée de l'air française déployé ici même, à Niamey, dans le cadre de l'opération « Barkhane ».

Lutter contre le terrorisme, en particulier contre Boko Haram, c'est protéger ensemble l'Afrique, le Niger, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Tchad, toute la région saharo-sahélienne dans laquelle vivent plus de 70 millions de personnes. C'est aussi protéger la France et l'Europe toute entière, menacées elles aussi par l'hydre du terrorisme. Nous en gardons le souvenir meurtri. Nous sommes dans le même camp, le camp de celles et ceux qui veulent vivre, aimer et sourire. La France sait que le Niger paye un lourd tribut au terrorisme, des morts par centaines, des centaines de milliers de réfugiés dans la région de Diffa. La France sait que le Niger fait face à de lourdes menaces, concrètes et meurtrières, sur sa frontière libyenne, sur sa frontière malienne... Nous vaincrons ensemble, car nous désirons, d'un même cœur, les mêmes joies pour nos enfants, une société libre, humaine et solidaire.
Quelle que soit la direction dans laquelle on regarde, il semblerait que les défis du nouveau monde se cristallisent sur votre continent. Aujourd'hui plus que jamais, sans l'Afrique, rien n'est possible. Je vais vous dire ma conviction : l'avenir est en Afrique. Le choc démographique qui arrive parle de lui-même : d'ici 2100, la population africaine globale aura certainement quadruplé. Le Niger, avec un taux de croissance démographique de 4% en moyenne, est emblématique de cette évolution. Cette croissance est une chance, d'abord par les opportunités économiques qu'elle ouvre. Avec 5 % de croissance estimée en 2016 et plus encore en 2017, le Niger apparaît comme une terre d'avenir. A condition toutefois d'accompagner intelligemment cette croissance.
L'accompagner vers quoi ? C'est là que votre rôle est crucial, Mesdames et Messieurs les députés, c'est là que chacun d'entre nous, dans nos mandats, nous pouvons influer sur l'avenir. Ce qui doit toujours nous guider, ce sont les principes fondamentaux de nos pays, qui expriment les aspirations profondes des peuples. Je reprends votre belle devise, fraternité, travail, progrès : voilà vers quoi tend la société nigérienne.
Un avenir plus fraternel, c'est d'abord un avenir dans le droit, pour assurer la reconnaissance de chacun. Cette égalité est inscrite dans votre loi fondamentale, notamment à travers la reconnaissance de toutes les langues nationales. Cette égalité concerne tous les citoyens, indépendamment de toute considération de sexe, d'origine sociale, raciale, ethnique ou religieuse.
C'est pourquoi la France s'était réjouie de la priorité donnée à l'éducation des filles que le président Issoufou avait inscrite dans son programme, en février 2016. Je veux redire ici à quel point ce sujet est crucial, d'autant plus lorsqu'on regarde l'évolution démographique du Niger. L'éducation des filles est la condition d'une société nigérienne épanouie demain. Nous espérons donc que la promesse présidentielle pourra être mise en œuvre sans tarder.
C'est pour cela aussi qu'il faut lutter contre les inégalités, toutes les inégalités, en assurant la répartition des richesses selon le principe de justice sociale.
Le travail, deuxième point de votre devise, est inscrit au cœur de l'identité nigérienne. Tout au Niger montre la force d'ouvrage du peuple nigérien. Votre magnifique emblème national porte d'ailleurs, à côté des épées touaregs et de la lance qui représentent l'héroïsme au combat, les épis de mil de l'agriculture et la tête de zébu de l'élevage. Et les Nigériens ont appris dans l'histoire, comme les Français et comme tous les peuples, que les travailleurs conquièrent l'avenir de leur pays, qu'il faut les protéger, les stimuler, leur donner confiance et ne jamais les abandonner. Le progrès enfin, par tous, pour tous, et toujours au service de la justice sociale. C'est l'élan qui porte la civilisation vers l'avenir. Il n'a de sens qu'à condition d'exister concrètement, dans la vie de chacune et de chacun de nos concitoyens. Le progrès social n'existe que par la redistribution, la mise en commun, sans oublier personne, sans laisser personne sur le bord de la route.
Chers amis, chers collègues,
II y a chez vous, je crois, un proverbe qui dit que « la gourde qui est pleine ne fait pas de bruit ». Il me semble que le Niger peut s'apparenter à cette gourde, pleine de ressources, de richesses, de potentialités à exploiter, pleine de la vitalité de son peuple, des mille voix du Niger.
Que la discrétion nigérienne sur la scène internationale n'abuse donc personne. L'avenir avance et il sera africain, il sera nigérien. Il sera celui de ces 20 millions de Nigériens qui travaillent, qui cultivent, qui récoltent, qui élèvent, qui produisent, qui extraient les ressources du sol, qui commercent et qui créent de la richesse. Vous trouverez toujours la France et l'Europe à vos côtés.
Il sera celui de ces paysages splendides, ceux du Ténéré, le désert des déserts, du fleuve Niger, le fleuve des fleuves. Il sera celui de ce parc magnifique, le parc national du W du Niger, situé entre les méandres du fleuve Niger, doté d'une richesse biologique incroyable et classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Il sera celui d'un pays, le Niger, qui, à l'image de l'Arbre du Ténéré dont la silhouette de métal demeure désormais, pour l'éternité, fièrement dressée en plein cœur du désert, trouve la sève de la vie jusque dans les environnements les plus stériles. Un pays dont les conditions parfois difficiles n'épuisent jamais la vitalité, un pays qui vaincra toujours par sa vigueur, par sa force d'âme, par son désir de se dépasser et de construire une vie meilleure.
Boubou Hama, le poète président, l'a si bien chanté : « Mes enfants » écrivait-il, « continuez de chercher le secret de l'homme ; continuez l'Afrique. Des fleurs oubliées du passé, faisons le parterre sublime de l'avenir d'un monde nouveau, tel est le but final de la raison initiatique ».
La France sera aux côtés du Niger dans chaque étape de ce chemin qui nous emmène vers le nouveau monde. A l'heure où certains veulent bâtir des murs, nous savons, nous, quel espace merveilleux de partage et d'échange représentent ces mers qui nous séparent, mais aussi qui nous relient. Enfant de Méditerranée, je me souviens de cette traversée, un jour de 1960, qui m'emmenait d'Afrique en Europe, de Tunisie en France. Je sais la force des histoires qui cheminent à travers les continents, à travers les cultures, à travers les mondes.
Je vois déjà se dessiner les routes de l'avenir, les chemins mystérieux, en forme de voies ferrées, de lignes aériennes, de câbles téléphoniques ou de réseaux invisibles, en forme d'interdépendances et de connections, de créativité artistique, économique et politique qui seront ceux de nos enfants. Les routes nouvelles s'inventent au gré des aventures des hommes.
Les défis du nouveau monde sont immenses. Mais notre détermination, notre envie, notre amitié ne le sont pas moins. Notre imagination est prête à relever ce défi formidable, celui d'une génération, le défi du nouveau monde. Notre désir de partage, de solidarité, est prêt à créer l'union, l'entraide, la coopération, partout où c'est possible. Notre volonté de choisir notre avenir, de construire nous-mêmes ce nouveau monde, au lieu de le subir, vaincra toutes les réticences frileuses qui s'y opposent ici et là. Nous le savons, en France comme au Niger : rien ne résiste à l'élan du progrès. C'est ainsi qu'ensemble, je le souhaite, nous avancerons, et nous ferons avancer le monde vers un avenir radieux, à l'image de ce soleil éclatant qui orne votre drapeau, le soleil de la liberté, le soleil du progrès, le soleil de l'espoir.
Je vous remercie. ».

 

 



Commentaires

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Bachir
7 années ya
Un langage po
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Hassan
7 années ya
Visite du ministre fran
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Zeyna commission0

 

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