Tensions diplomatiques : l’AES accuse l’Algérie d’un acte d’agression après la destruction d’un drone malien et rappelle ses ambassadeurs pour « consultations »
La Confédération des États du Sahel (AES) a accusé l'Algérie d'un « acte d'agression » après la destruction d'un drone Baykar Akinci des Forces armées maliennes - un modèle de fabrication turque - dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025 à Tin-Zaouatène (région de Kidal). Dans un communiqué signé du président en exercice Assimi Goïta, l’AES dénonce un « acte d’hostilité » du régime algérien, assimilé à une atteinte à l’intégrité de son espace confédéral et à une entrave à la lutte contre le terrorisme. En réponse, les États membres ont décidé de rappeler leurs ambassadeurs en poste à Alger pour "consultations", marquant une nouvelle escalade dans les relations tendues entre les deux voisins qui pourrait avoir des conséquences diplomatiques majeures.
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