Mali: le gouvernement rejette catégoriquement « les fausses allégations » contre ses forces armées et suspend RFI et France 24
Dans un communiqué publié le 16 mars 2022, le gouvernement de transition malien a catégoriquement rejeté "les fausses allégations faisant état d’exactions commises par les forces Armées Maliennes (FAMa)" contre des civils. Des allégations que le gouvernement considère dénuées de tout fondement et en représailles à ce qu'il considère comme un" matraquage médiatique" qui découle d'une "stratégie savamment préméditée", a décidé de suspendre jusqu'à nouvel ordre, la diffusion dans le pays des médias français RFI et France 24 ainsi que de leurs plateformes digitales.
Dans le communiqué signé par le ministre porte-parole, le colonel Abdoulaye Maiga, le gouvernement de transition dit avoir appris "avec une profonde consternation", " des fausses allégations faisant état d’exactions commises par les forces Armées Maliennes (FAMa)" contre des civils ainsi que de violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire.
Selon le communiqué, "ces allégations sans fondement" ont été publiées respectivement une déclaration de Mme Michelle Bachelet, Haut-commissaire des Nations aux droits de l'homme le 06 mars 2022, un rapport de Human Right Watch le 15 mars 2022 et un reportage de Radio France Internationale (RFI) les 14 et 15 mars 2022.
"En considérant la synchronisation de matraquage médiatique, le gouvernement en déduit une stratégie savamment préméditée visant la transition, démoraliser le peuple malien et discréditer les vaillantes FAMa" poursuit le communiqué qui ajoute que, "pire, certains allégations celles avancées par RFI, n'ont d'autres objectifs que de semer la haine en ethnicisant l'insécurité au mali et dévoilent l'intention criminelle de journalistes dont certains n'ont pas séjourné au Mali, il y a plus d'un an".
Par conséquent, poursuit le communiqué, le gouvernement malien "rejette catégoriquement ces fausses allégations contre les vaillantes FAMa", et "engage une procédure, conformément aux lois et règlements en vigueur au mali, pour suspendre jusqu'à nouvel ordre, la diffusion de RFI en ondes cortes et FM et de la télévision France 24 ainsi que de toutes leurs plates formes digitales, dès l'entrée en vigeur de la mesure de suspension".
Le gouvernement malien répond aux allégations de HRW
Ce communiqué du gouvernement malien assortie de mesures qu'on pourrait qualifier de rétorsion fait suite au démenti déjà apporté par les autorités de transition au rapport de l'ONG internationale HRW qui a été publié le mardi dernier. Dans une réponse en date du 14 mars 2022 et signée par le Premier conseiller de l'Ambassade du Mali aux Etats-Unis d'Amérique, Alassane Diallo, et adressée à Corrine Dufka, Directrice Sahel à la Division Afrique de HRW, le gouvernement malien a répondu point par point aux accusations d'exactions contenues dans le rapport. "La lutte contre l'impunité demeure aujourd'hui une priorité pour le commandement militaire dont l'objectif est de rendre les FAMa professionnelles et responsables des droits de l'homme et du droit international humanitaire", a souligné la même source qui, par ailleurs, a fait savoir qu'au-delà, "la prévôté est toujours présente dans les opérations, dans le but de légitimer les actes posés par les FAMa et éviter les abus".
"De tout ce qui précède, ces allégations sont très souvent tendancieuses, non recoupées, rapportées selon des témoignages non contradictoires et ne s'appuyant sur aucune preuve tangible. Ces témoignages qui n'ont aucune crédibilité, sont faits par des acteurs très souvent affiliés aux groupes terroristes et bandits armés qui n'ont d'autres objectifs que de ternir l'image des Forces armées maliennes vis-à-vis des communautés locales, internationales et des partenaires du Mali." a répondu le gouvernement du Mali à Human Right Watch (HRW).
A.Y.Barma (actuniger.com)
Commentaires
Il appartient désormais aux seuls Maliens de faire bloc et barrer la route a cette espèce de 'Ruandalisation ' du Mali.
Le gouvernement de transition du Mali attire l'attention sur la fausseté des allégations contenues dans un rapport de l'ONG HRW qui dénonce des exécutions de civils dans le pays.
A travers un communiqué publié le mardi 16 mars 2022, l'équipe du président Assimi Goita estime que ces allégations n'ont aucun fondement et ont pour objectif de déstabiliser la transition en cours au Mali.
Le gouvernement annonce qu'il engage des poursuites contre les médias qui sont mêlés à la diffusion de ces informations et par la même occasion il suspend, jusqu'à nouvel ordre, la publication et la diffusion de ces mêmes médias.
Le régime en place rappelle qu'il soutient le peuple malien, respecte les droits humains et s'évertue sans cesse à lutter contre le terrorisme.
Pour rappel, dans un rapport publié le mardi 15 mars 2022, l'association de défense des droits humains dénonçait des exécutions sommaires qu'aurait commis l'armée malienne dans le cadre de leurs opérations antiterroristes, dans les régions de Mopti, Ségou et Koulikoro.
A suivre
La directrice pour l'Afrique de l'Ouest de Human Rights Watch, Mme Corinne Dufka, assure que l'ONG a documenté 71 personnes exécutées sommairement par l'armée malienne.
Par exemple, poursuit la même source, " à Torno, deux soldats avaient été tués par une explosion et immédiatement le convoi militaire est tombé sur le village. Ils ont tué 14 personnes. Ça ressemble à une attaque de représailles".
Avant d'ajouter que parmi les victimes étaient le chef de village qui avaient plus de 80 ans, une jeune de 16 ans.
A l'en croire, ces derniers ont été amenés sur le site où la mine avait explosé avant d'être exécutés sur place.
[mot censuré] sa bande de débile [mot censuré]s
Après le pillage des nos richesses naturelles, les médias français constituent la 2ième arme de guerre contre nos pays.
Citation en provenance du commentaire précédent de [mot censuré] goita :
C'est qui est certain, GOITA est plus garçon et plus populaire que le pauvre monsieur que tu appelles ton papa....et si tu te révèles le vrai et digne fils de ce malheureux monsieur que tu appelles baba , donnes un seul théâtre d'opérations où le Colonel a fui .... Et TOTO A DIT prendra le lectorat à témoin de ne pas écrire une seule virgule pendant un MOIS......
DEAL !!!
C'est dire ..... Demontres que quelqu'un dans l'ombre n'a pas tiré à la place de ton dit pere
Est ce compliqué comme challenge
Na chi ouwar ka, da kei da goita le fuyard et la grande gueule puante de choguel.