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bande malfaiteurs ZINDER 28 07 2025

Dans une vaste opération menée avec minutie, le Service Inter-Régional de la Police Judiciaire (SIRPJ) de Zinder a procédé, ce lundi 28 juillet 2025, à la présentation de six (06) bandes de malfaiteurs, mettant à nu un réseau criminel tentaculaire mêlant vols, escroqueries, recels et agressions. L'enquête révèle des méthodes de plus en plus sophistiquées, avec l'implication de détenus en cavale et l’instrumentalisation de mineurs, soulignant l’urgence d’une réponse sécuritaire renforcée face à l’ampleur du phénomène.

 

Zeyna commission0

 

Un repris de justice spécialisé dans le vol de motos

Le premier dossier concerne un récidiviste de 35 ans, interpellé après une plainte déposée le 16 juillet 2025 pour vol de moto. Son mode opératoire ? Profiter des heures de prière pour dérober des deux-roues laissés sans surveillance. Après seulement cinq mois de liberté post-incarcération, il aurait volé dix motos, écoulées à Agadez, Maradi, Matameye et même au Nigeria. Deux motos Haojoue ont été retrouvées chez lui.

 

Recel de téléphones : des mineurs manipulés par un détenu depuis sa cellule

Plus troublant : une filière organisée exploitant des mineurs pour voler des portables dans les marchés hebdomadaires. Les appareils, revendus à bas prix à trois receleurs du quartier Toudoun Jamous, étaient ensuite collectés par un détenu de la maison d’arrêt de Zinder, qui les écoulait en prison. Deux receleurs nigériens (21 et 48 ans) ont été arrêtés, et douze téléphones Android saisis.

 

Une jeune femme comme appât pour des agressions armées

Un autre groupe, composé de quatre individus (19 à 40 ans), sévissait grâce à une méthode glaçante : une jeune fille de 19 ans attirait des victimes dans des lieux isolés avant que ses complices ne les dépouillent à l’arme blanche. Parmi les interpellés, trois étaient déjà incarcérés – à Zinder, Magaria et Tanout –, soulevant des questions sur leur mobilité criminelle malgré leur détention.

 

Trafic de drogue et cambriolages

Un quatrième réseau, lié à un vendeur de drogue, a été démantelé après la saisie d’une tenue militaire, de portables volés et d’argent liquide. Cinq individus (20 à 26 ans) sont impliqués, dont quatre en garde à vue. Leurs activités ? Cambriolages nocturnes et revente de biens volés à des receleurs ambulants. La perquisition a permis la saisie d’un arsenal inquiétant : une moto Royale, une tenue militaire complète avec rangers, deux couteaux, quatre téléphones portables, des cartes d’identité, des masques, des gris-gris, ainsi qu’une somme de 100 000 FCFA en espèces.

 

Escroqueries immobilières : des faux documents en série

Plus sournois encore : une bande spécialisée dans la vente frauduleuse de parcelles. Les escrocs fournissaient de faux actes de cession, munis de logos officiels falsifiés et de signatures contrefaites, avant de disparaître avec l’argent des victimes. Deux hommes de 45 ans ont été arrêtés, et quatre faux documents saisis.

 

Vols nocturnes et revente à bas prix

Enfin, un jeune de 20 ans, spécialiste des intrusions nocturnes, volait des téléphones pour les revendre à des enfants du quartier pour 2000 à 3000 FCFA pièce. Sept portables ont été retrouvés chez lui.

Le SIRPJ salue la collaboration citoyenne mais exhorte la population à rester vigilante et à signaler toute activité suspecte. "La Police Nationale, c'est votre sécurité et celle de vos biens", rappelle-t-il. Ces arrestations montrent l’ampleur des défis sécuritaires à Zinder, où criminalité organisée et récidive appellent à une réponse encore plus ferme.



Commentaires

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XYZ
Hier
Bravo à la police pour ce travail. Quand la jeunesse n'a pas beaucoup de perspective (études, emploi), c'est ce que ça donne malheureusement, c'est ce genre de jeunes qui sont rapidement enrôlés par les forces du mal (terroristes). Chacun a sa responsabilité, l'Etat mais aussi et surtout les parents qui ont la plus grande responsabilité
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liboto dobou
Hier
Parmi les interpellés, trois étaient déjà incarcérés – à Zinder, Magaria et Tanout soulevant des questions sur leur mobilité criminelle malgré leur détention.
Tout est dit, ces soit disant délinquants ont des patrons intouchables; c'est comme la mendicité - on ne finira pas avec ces genres de crimes tant qu'il y a des intouchables dans ce pays- certes le rapport de forces évolue et la biche peut devenir chasseur mais elle fera les mêmes abus du chasseur qu'elle dénonçait auparavant - c'est un cercle vicieux-
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