Affaire de fraude douanière : le Colonel Zaroumeye, victime expiatoire d’un complot ?
Au cœur d'une turbulente affaire de fraude douanière présumée, le nom du Colonel Zaroumeye, éminent cadre de la Direction Générale des Douanes, circule persistamment. Les investigations menées sur cette affaire révèlent pourtant de lourdes incohérences et suggèrent qu'il pourrait s'agir d'une machination visant à éclabousser un fonctionnaire d'une intégrité reconnue. Alors qu'il croupit en détention sur la base d'un unique témoignage non étayé, la justice est-elle en train de se tromper de coupable ?
Depuis plusieurs semaines, son nom circule dans les conversations et sur les réseaux sociaux, jeté en pâture à l'opinion publique sans qu'aucun élément concret ne vienne étayer les accusations portées contre lui. Ceux qui connaissent l'homme parlent d'un technicien rigoureux, discret, respectueux des textes et du devoir. Pourtant, le doute s'est installé, et avec lui, une machinaire judiciaire qui semble fonctionner à la rumeur plus qu'à la preuve.
Les recoupements effectués dans les milieux douaniers et judiciaires révèlent un décalage frappant entre l’accusation et la réalité des faits. À la tête de la Direction de la Réglementation et de la Coopération Douanière, le Colonel Zaroumeye exerce dans un domaine bien éloigné des contentieux commerciaux. Cette direction, chargée de l’élaboration et de l’interprétation des textes douaniers, n’intervient pas dans les dossiers opérationnels ou litigieux, lesquels relèvent exclusivement de la Direction de la Lutte contre la Fraude. Son domaine, c'est celui des textes : leur élaboration, leur interprétation, leur application conforme aux normes communautaires de l'UEMOA.
« Son seul tort est d'être brillant », confie, sous couvert d'anonymat, un de ses collègues. Une excellence publiquement saluée il y a quelques mois par le Directeur Général des Douanes du Mali, qui avait qualifié Zaroumeye de « meilleur expert douanier de l'AES ». Un éloge qui, selon plusieurs sources internes, aurait déclenché des jalousies et marqué le début d'un complot ourdi contre lui.
Une lettre administrative, et rien de plus
Le nœud de l'affaire repose sur une simple correspondance administrative. Le 11 février 2025, soit plus de quatre mois après la transaction litigieuse du 2 octobre 2024, la société Niger Briques informe la Douane d'un changement de partenaire commercial. Le dossier atterrit naturellement sur le bureau du Colonel Zaroumeye, conformément à ses prérogatives.
La réponse signée par le Directeur Général des Douanes sur proposition du Colonel Zaroumeye se contentait de rappeler les dispositions du Règlement 05/99/CM UEMOA sur l'évaluation en douane. Rien de plus qu'une mise en garde standard, précisant que « la société est seule responsable de ses déclarations en douane » et que l'administration « se réserve le droit d'utiliser tous les moyens légaux pour s'assurer de la sincérité des déclarations ».
Mieux, le Directeur Général de Niger Briques lui-même, selon des sources concordantes, affirme n'avoir « jamais remis, ni par lui ni par personne interposée, un quelconque franc à remettre au Colonel Zaroumeye ».
La justice face au dilemme : parole contre parole
Il est inquiétant, dans un État de droit, de voir la parole remplacer la preuve, et la suspicion peser davantage que la démonstration. Alors que le Colonel Zaroumeye reste en détention, aucun élément matériel - virement bancaire, enregistrement, témoin direct - n'est venu étayer les accusations.
En l'état, le dossier repose sur un équilibre précaire : la parole d'un homme qui avoue avoir versé des millions « sans contrepartie » contre celle d'un autre qui clame n'avoir rien touché. Aucun virement bancaire, aucune preuve matérielle, aucun témoin direct ne vient étayer les dires de l'ancien douanier.
Pourtant, c'est le Colonel Zaroumeye qui se trouve aujourd'hui derrière les barreaux. Une détention provisoire qui interroge sur le respect de la présomption d'innocence et la nécessité de la preuve en matière pénale.
Derrière cette tempête judiciaire, il y a un homme, un fonctionnaire, un père, un collègue. Et surtout, un symbole : celui de ces agents publics que la rumeur, souvent anonyme, sacrifie à la vindicte sans autre procès que celui de l'opinion.
Alors que l'affaire continue de faire rage, une question demeure : le Colonel Zaroumeye est-il poursuivi pour ce qu'il a fait, ou pour ce qu'il représente – un fonctionnaire compétent devenu gênant ? Le silence des preuves criant dans ce dossier, il appartient désormais à la justice de faire la lumière sans se laisser aveugler par les calomnies.
Ibrahim Issa
Ta reflexion de caniveau et de bas etage , n'a pas sa place en Afrique...
Peut être , tu viens d'une planète inconnue en usurpant une identité de frère de TOTO A DIT , TOTO A DIT peut t'assurer que ses frères Touareg raisonnent mieux que ça, de meme que ces autres frères Peuls qui ne peuvent debiter ces idioties d'un malade mental ....
As tu mangé caca de cochon aujourd'hui ou bu urine de chèvre 🐐 pour bêle comme un mouton fini heureux??
Y a paille séchée pour te calmer et dormir , tu sembles tomber dans un monde trop complexe pour toi