Finance Inclusive : une 4e réunion du CNC-FI pour identifier les obstacles et apporter des solutions durables à l’Inclusion Financière au Niger
La 4e réunion du Cadre National de Concertation sur la Finance Inclusive (CNCFI) au Niger au titre de l’année 2022 a ouvert ses travaux, hier lundi 12 décembre 2022 à l’Hôtel Bravia de Niamey sous le thème « Perspectives de suivi du marché de la finance inclusive au Niger ». Organisé par le Secrétariat Exécutif de la Stratégie Nationale de la Finance Inclusive (SE-SNFI) en partenariat avec United Nation Capital Development Fund (UNCDF), la ceremonie d’ouverture des travaux de cette quatrième réunion a été placée sous la présidence du Secrétaire général du Ministère des Fiance, M. Boukari Mamane, par ailleurs président dudit Cadre.
Des Représentants du Fonds d’Equipement des Nations Unies (UNCDF), de la Direction nationale de la BECEAO, de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), les Secrétaires Exécutifs de la Stratégie nationale de la Finance Inclusive, du FONAP, de l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers, de l’ARSM, les membres du CNCFI et plusieurs autres invités ont pris part à l’ouverture de cette rencontre.
En ouvrant les travaux, le SG du ministère des Finances a tout d’abord souhaité la bienvenue à toutes les personnalités ayant répondu présentes à la réunion avant de rappeler qu’au cours de la précédente réunion qui s’est tenue le jeudi, 25 août 2022, la plénière a examiné et adopté les remarquables travaux effectués au sein du Groupe de Travail sur la Règlementation et les Incitations (GTRI) et du Groupe de Travail sur l’Innovation et la Finance Numérique (GTIFN) portant respectivement sur les thèmes de « l’Interopérabilité des Services Financiers Numériques » et de « l’Education Financière Numérique ».
D’après Boukari Mamane, la présente réunion est une suite logique de la précédente afin de suivre et amender les présentations sur lesquelles ont travaillé le GTRI et celui de Suivi du Marché et des Acteurs (GTSMA). Les deux présentations ont porté sur les thèmes suivants : « insuffisances liées au Développement de la Finance Islamique » et « Suivi du Marché et Coordination des Acteurs de la SNFI ».
Le SG du Ministère des Finances a, enfin, exhorté les participants « à suivre avec la plus grande attention lesdites présentations qui se voudraient interactives, aux fins de relever des recommandations très pertinentes de nature à améliorer l’exercice de la finance islamique d’une part et d’autre part, les mécanismes de suivi de marché et acteurs de l’écosystème de la finance inclusive ».
En rappel, la deuxième réunion du GTRI portant sur les insuffisances liées au développement de la finance islamique a eu lieu le 2 novembre 2022 dans les locaux du Secrétariat Exécutif de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive (SE-SNFI).
Sur les points qui ont été débattus au cours de ladite réunion, il ressort que la finance islamique comporte certains défis qu’il faut absolument relever. Il s’agit des défis d’ordre juridique et fiscal nés des insuffisances du cadre réglementaire et fiscal qui régit l’activité de la finance islamique. En effet, depuis la publication des instructions de la BCEAO en 2018 notamment les instructions n°002-03-2018 et N°003-03-2018 pour les banques et les SFD et du règlement n°003/CIMA/PCMA/PCE/2019 du 10 octobre 2019 de la CIMA pour les compagnies d’assurance, il n’y a pas eu d’autres dispositions règlementaires concernant cette activité, expliquent les participants à la réunion.
D’autres défis qui sont, pour leur part, d’ordre social ont été relevés par les travaux du GTRI. Ces défis sont liés à la mentalité de la population qui, jusqu’alors, se méfie du système bancaire de façon général du fait des multiples crises systémiques et/ou institutionnelle vécues au Niger.
Deux réunions ont été tenues par le GTSMA, réunions au cours desquelles il s’est penché sur l’exploitation du thème « Suivi du Marché et Coordination des Acteurs de la SNFI » afin d’obtenir des résultats satisfaisants et pertinents.
Au cours des deux réunions, le GTSMA a convenu que le travail doit se faire dans le cadre d’une étude conduite par le groupe lui-même ou confiée à un consultant. Il a, par ailleurs, retenu que cette étude peut aussi se faire en sous-traitance sous la coordination du groupe en ciblant trois à quatre régions.
Pour se faire, il a élaboré un questionnaire de conduite de ladite étude et un devis estimatif. Les jeunes, les femmes et le monde rural intéressés par les services en constituent les populations cibles.
Pour ce qui est de l’étude de l’environnement, celle-ci consistera à analyser les facteurs susceptibles d’influencer le marché comme la règlementation applicable ou tout autre élément pouvant l’impacter.
Il faut souligner que le CNCFI est un Cadre National de Concertation qui opère avec toutes les parties prenantes de l’écosystème de l’inclusion financière afin d’identifier les obstacles à l’Inclusion Financière au Niger et d’y apporter des solutions durables. Il aide le Niger à aborder de manière transversale les problématiques liées à l’inclusion financière et au développement de la finance digitale, afin d’y apporter des réponses socioéconomiques concertées.
Bassirou Baki (actuniger.com)
Commentaires
Nana Akufo dit que Les dirigeants africains doivent cesser d’être des mendiants…”
Et quand TOTO A DIT partage,libre à toi de continuer.....
Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, a lancé hier un appel au réveil à tous les dirigeants africains. Affirmant que le moment est venu pour le continent d’occuper la place qui lui revient dans le monde.
Au sommet des dirigeants africains aux États Unis
S’exprimant à Washington DC lors de l’ouverture du Sommet des dirigeants africains aux États-Unis, M. Akufo-Addo a déclaré qu’il était grand temps que les dirigeants africains cessent de supplier le monde développé et se concentrent sur la dépense de l’argent africain sur le continent.
Il a ajouté que si l’Afrique fait ce qu’il faut, elle n’aura pas besoin de demander le respect de quiconque, car il viendra naturellement.
“Les Africains sont plus résistants à l’extérieur du continent qu’à l’intérieur. Nous devons garder à l’esprit que pour le monde extérieur, rien ne ressemble au Nigeria, au Ghana ou au Kenya, nous sommes simplement des Africains. Notre destin en tant que peuple dépend les uns des autres.”
Il a averti que toute personne occupant une position de leader en Afrique doit considérer comme une responsabilité urgente de rendre l’Afrique attrayante pour ses habitants en leur fournissant une éducation de qualité
et des compétences qui font fonctionner l’économie moderne. Nous devons travailler ensemble pour changer le récit de l’Afrique, caractérisé par la maladie, la faim, la pauvreté et la migration illégale.
“Peu importe d’où vous venez, tant que vous êtes noir, vous êtes africain. Nous devons faire en sorte que l’Afrique soit propice au progrès et à la prospérité.”
Il a insisté sur le fait que le temps du changement est venu car les dirigeants du continent africain sont à court d’excuses, “nous avons la main-d’œuvre, nous devrions avoir la volonté politique, il est temps de faire fonctionner l’Afrique.
“Si nous cessons d’être des mendiants et que nous dépensons l’argent africain sur le continent, l’Afrique n’aura pas besoin de demander le respect de qui que ce soit, nous obtiendrons le respect que nous méritons. Si nous la rendons prospère comme elle devrait l’être, le respect suivra.”
TOTO A DIT bien que n'appreciant pas la gouvernance chaotique du Ghana le NPP et Nana Akufo , comme leur representative , TOTO A DIT lui concede au moins cette vérité.... Tout en espérant que ces bêtes de Tas , prendront note....
Mais la question de TOTO A DIT est quand un incompétent inconséquent est coopté pour diriger , habitué à la facilité et jouer au larbin , au chiwawa n'attendant que le claquement de doigt de son maître pour agir , ces sous prefets locaux atones peuvent ils arrêter de mendier ?