Assemblée nationale : le NDI et WANEP-Niger renforcent les capacités des femmes parlementaires en leadership, réseautage et plaidoyer
Initié par le Réseau Ouest-Africain pour la Consolidation de la Paix (WANEP) en collaboration avec le National Democratic Institute for International Affairs (NDI), sur financement de l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), la salle de l’hémicycle a abrité le jeudi 16 juin 2022 la cérémonie officielle d’ouverture d’une session de renforcement des capacités des femmes parlementaires en leadership, réseautage et plaidoyer. Une initiative qui entre en droite ligne des séries d’activités du projet « Appui aux contributions des parlementaires et OSC à la mise en œuvre des recommandations issues de l'évaluation des élections 2020 2021 ».
La cérémonie solennelle de lancement des travaux de cette session de renforcement des capacités des femmes parlementaires en leadership, réseautage et plaidoyer a été présidée par le 3e vice-président de l’Assemblée Nationale, l’honorable Zakara Karidio, en présence de la Directrice résidente de NDI au Niger, Mme Latifa Maï Moussa, du représentant de l'USAID, Mr Abdourahamane Hassane, du coordonnateur national de WANEP Niger, Mr Clément Kocou Gbedey, de la présidente du réseau genre de l’Assemblée Nationale et de plusieurs parlementaires.
En prononçant son mot de bienvenue, le Coordonnateur national du Réseau Ouest-Africain pour la Consolidation de la Paix (WANEP), Monsieur Clément Kocou Gbedey s’est réjoui de la présence remarquable des parlementaires à cette session, avant de le situer dans son contexte. « Cet atelier qui nous réunit aujourd’hui entre dans le cadre du Renforcement de l'engagement efficace des nouveaux élus aux préoccupations des citoyens, car intervenant après l’organisation par le Niger d’élections générales en 2020-2021 », dira M. Gbedey. C’est donc selon lui, « une réelle opportunité d’évaluation et d’appréciation des niveaux et types de participation des parties prenantes au processus politique ».
Le Coordonnateur national du WANEP, se réjouira également de la transparence source d’un climat apaisé et qui avait ponctué ces élections et qui été saluée par les observateurs nationaux et internationaux. Aussi, soulignera-t-il, qu’il « convient de noter le comportement remarquable du peuple nigérien qui a voté en toute responsabilité dans le calme et la discipline ».
Mais aussi transparent et apaisé que soit le scrutin, fera remarquer M. Gbedey, «il est important de souligner que des insuffisances ont été notifiées par les acteurs (NDLR : CENI, les OSC, etc.) durant tout le processus. Ces acteurs ont du reste formulé des recommandations pour mieux organiser les élections à venir. « C’est dans cette perspective, que la première session de renforcement de capacités des femmes parlementaires va se concentrer sur les compétences en matière de leadership, de réseautage » a expliqué Mr Clément Kocou Gbedey.
RENFORCER LES COMPETENCES DES FEMMES PARLEMENTAIRES EN LEADERSHIP ET RESEAUTAGE
Le Coordonnateur national du WANEP a, dans la perspective de la feuille de route, orienté les discussions qui seront centrées sur le rôle des femmes parlementaires dans la mise en exergue des acquis de cette activité comme un plaidoyer pour une prise en compte des recommandations de l’évaluation du cycle électoral. L’approche consistera, selon le coordonnateur national du WANEP, à mettre en place des initiatives susceptibles d’encourager et de renforcer la participation et la mobilisation des parlementaires et de la société civile pour la prise en compte des besoins des électeurs à travers les actions de plaidoyer et de renforcement des capacités.
Pour le Représentant de l'USAID Abdourahamane Hassane, il faut saluer pour la magnifier, l’engagement des femmes parlementaires. Ainsi leur dira-t-il, « vous faites face à des défis auxquels vos homologues masculins ne sont peut - être pas confrontés. Vous n'avez peut - être pas les mêmes réseaux de soutien professionnel qu’eux. Pour la plupart d'entre vous, venez d'être élus et vous apprenez le travail au fur et à mesure, donc des opportunités de formation comme celle – ci, sont essentielles à votre réussite. Lors des élections précédentes, la législature a connu un renouvellement important. Plus de 70 % des députés élus lors des élections de 2020 le sont pour la première fois. La plupart des députés nouvellement élus ont une connaissance limitée des responsabilités de l'Assemblée nationale, des processus législatifs et budgétaires, du contrôle gouvernemental et de la sensibilisation des électeurs ».
Le Représentant de l'USAID de préciser toute l’importance qu’il convient d’accorder aux recommandations des acteurs lors du dernier scrutin et qui permettront d’améliorer le processus. Aussi, pense-t-il, il faut compter avec « l’engagement des femmes parlementaires dans la mise en œuvre de ces recommandations et qui est crucial pour améliorer le cadre légal et réglementaire des élections ».
Aider les démocraties du monde entier à réussir est une priorité du gouvernement des États – Unis, a poursuivi le représentant de l’USAID. « L’USAID accompagne les nouvelles institutions issues des élections de 2020 et 2021, dans leurs missions constitutionnelles en vue de consolider le processus démocratique au Niger. Le peuple américain applaudit votre courage de vous présenter aux élections et de participer à l'effort de consolidation des réformes électorales en renforçant les aspects techniques et administratifs des élections », a-t-il ajouté.
En procédant au lancement officiel des activités de cette session de formation, le 3e vice-président de l’Assemblée Nationale, l’honorable Zakara Karidio a indiqué pour sa part que la représentation nationale se félicite de cette initiative qui s'inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des femmes parlementaires sous le projet « Appui aux contributions des parlementaires et OSC à la mise en œuvre des recommandations issues de l'évaluation des élections 2020 2021 ».
L’USAID EN APPOINT
Cet atelier, a précisé l’honorable Zakara Karidio, « devra aider les parlementaires à perfectionner leurs compétences, à définir leurs priorités législatives et à développer des stratégies pour mettre en œuvre leurs agendas législatifs. Aussi en appelle-t-il à opter pour le « plaidoyer pour y parvenir car c’est un outil important pour influencer les décideurs en vue de modifier et de faire évoluer les politiques et programmes de développement et de protection des couches vulnérables ».
Le représentant du parlement a aussi exprimé, sa profonde gratitude aux initiateurs de ce projet qui constitue selon lui, « une éloquente réponse aux multiples défis qui se posent aux femmes ». Revenant, sur les objectifs et les effets attendus de cette rencontre, l’honorable Zakara Karidio précisera que (son) « ardent souhait est que cet atelier vous (NDLR : les femmes parlementaires) permette d'une part, de mieux affiner les objectifs du projet ainsi que ses résultats, ses bonnes pratiques, ses impacts et ses limites et d'autre part, de parvenir à faire adopter des conclusions et recommandations qui pourraient être partagées avec tous les acteurs concernés ».
Ainsi au terme d’une journée riche en interactions, des experts et des parlementaires expérimentés ont offert aux bénéficiaires de cet atelier que constituent les femmes parlementaires, des sessions théoriques et pratiques sur le leadership, la communication, le réseautage, le plaidoyer et le lobbying, l'élaboration de stratégies législatives prioritaires, les agendas législatifs et la redevabilité. Toutes choses qui permettront assurément à celles-ci d’être plus outiller à réussir leur législature.
AbdoulWahab Issaka (actuniger.com)
Commentaires
TOTO A DIT sait déjà que BOUZOUM LE FAUSSAIRE, le FRAUDEUR , le MENTEUR est là sommité du Gastonisme.....
De ne pas savoir parler KOTA KOTA comme dirait GHANAMAN....
Quand bien , FAMIWOO, une question et une seule de TOTO A DIT de dire , avec vidéo à l'appui ..... "les villes au Niger , ça ne veut rien dire ,des villes comme Zinder, des villes comme Maradi les gens ont un comportement comme des gens de la brousse , c'est Niamey seulement qui peut être considéré comme une ville où les gens sont un peu civilisés"
Et TOTO A DIT n'invente rien ....: Assertion vérifiable..
Il fume ou boit quoi là même ce BOUZOUM ?
Quelle mouche pique ce monsieur pour débiter ces inepties....
Par analogie si TOTO A DIIT suit la logique de BOUZOUM , se réclamant selon un des extraits de naissance ,de Zinder , dit il aussi par ses divagations avoir aussi un comportement comme ceux de la brousse dont il parle ??
Ça c'est un !!!
L'on peut lui concéder, peut être , qu'il parle , entre NIGERIENS...
Maintenant ce que TOTO A DIT ne comprend pas qu'est ce qui prend ce BOUZOUM , hors du Niger , sur des media , de dire .....
A Zinder, par exemple, 52 % des filles de moins de 15 ans ont déjà eu un enfant....
C'est dire donc que la moitié de la population juvénile fille ont un enfant aux dires de BOUZOUM....
Dans cet entretien aux allures de confidences axé sur les grandes priorités de sa gouvernance, Bazoum y va sans gants.
Militant de l’État de droit, farouche adversaire de l’intrusion des militaires dans la vie politique, opposant aux tripatouillages de Constitution, pourfendeur des corrompus de la République, Bazoum est sans doute ce que l’on appelle un président-cash. Dans cet entretien aux allures de confidences axé sur les grandes priorités de sa gouvernance, Bazoum y va sans gants.
EXPÉRIENCE DÉMOCRATIQUE
« Nous sommes un régime d’extraction authentiquement démocratique. Notre parti, le PNDS (Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme) porte le combat démocratique depuis sa naissance en 1990. Le Président Issoufou a déclaré qu’il allait quitter le pouvoir dès le renouvellement de son second mandat. Deux ans après l’investiture de Issoufou, j’ai été investi comme candidat du parti. Nous n’avons pas peur d’avancer à visage découvert. Je tiens à vous le dire parce que vous êtes des acteurs de la démocratie en Afrique.
Par contre, on peut s’accommoder de la liberté d’expression avec un régime médiatique pluriel, mais ce n’est pas l’essence de la démocratie. Le cœur de la démocratie
Le cœur de la démocratie, ce sont des élections régulières et l’alternance au pouvoir. Et il y a encore des efforts à faire en ce qui concerne l’alternance démocratique en Afrique francophone. Il y a aussi des efforts à faire sur le plan de la bonne gouvernance. Nous sommes des démocrates authentiques. Nous ne sommes pas dans le cosmétique. La démocratie est un écosystème où tout n’évolue pas selon le même rythme. Quand je suis arrivé au pouvoir, le temps était aux mesures liberticides concernant les réseaux sociaux. J’ai pris sur moi de supprimer des lois qui attentaient à la liberté d’information comme celle sur la diffamation. Nous avons dépénalisé le délit de presse. Chez nous, les journalistes ne vont pas en prison, une simple amende suffit. Nous sommes dans un processus d’amélioration de notre système démocratique ».
LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
« J’ai aussi ouvert le front de la lutte contre la corruption et l’impunité. La bonne gouvernance est au cœur de mon action politique. Au moins une trentaine de hauts cadres accusés de corruption sont en prison dont un ministre en fonction. J’ai, pour ce faire, rencontré tous les segments de la société pour définir le cadre de lutte contre la corruption.
N’importe qui peut dénoncer des cas avérés de prévarication des ressources publiques
J’ai dit clairement à tous, et c’est une conviction ferme, qu’il ne faut pas compter sur moi pour protéger ma famille politique si elle est fautive en matière de bonne gouvernance ».
ÉDUCATION
« Je mets particulièrement l’accent sur la promotion de l’éducation. Il faut le reconnaître, nous avons le système éducatif le moins performant de la sous-région. La faute à une démographie non maîtrisée. Je veux donc construire quelque chose de solide qui passe par une bonne maîtrise de la démographie. La faiblesse de notre système éducatif est due à la faible part réservée aux jeunes filles. Nous sommes en train d’intensifier la construction d’internats pour les jeunes filles qui sont en marge du système éducatif à cause des mariages précoces.
A Zinder, par exemple, 52 % des filles de moins de 15 ans ont déjà eu un enfant. C’est un frein à l’éducation que je compte lever en insistant sur l’éducation des filles. A cet effet, j’ai rencontré les chefs religieux et coutumiers qui ont pris l’engagement devant moi de ne plus prendre une épouse de moins de 18 ans. Dans le monde rural, c’est-à-dire près de 80 % de notre territoire, beaucoup de jeunes filles ont déjà connu trois maternités à 18 ans.
J’insiste aussi sur l’enseignement technique car notre pays manque de main-d’œuvre qualifiée.
Une bonne formation permet aux jeunes de créer des richesses. »
AGRICULTURE
« Nous sommes un pays vaste mais frappé par les rigueurs climatiques. Nous sommes cependant le pays du Sahel le plus riche en eau dans son sous-sol. Il est possible d’exploiter nos ressources en eau pour produire davantage sur le plan agricole et diminuer ainsi notre dépendance sur le plan céréalier. J’ai donc un projet de création de pôles agro-industriels dans toutes les régions en fonction de leurs atouts. »
MINES
« Sur le plan minier, nous avons aussi de grands atouts avec beaucoup de richesses non exploitées. Nous devons aller au-delà de l’exploitation de l’uranium pour diversifier notre production. «
SÉCURITÉ
« Nous sommes au centre du Sahel et devons gérer une situation difficile. Nous sommes voisins du Nigeria et devons faire face à Boko Haram et à ses agissements. Nous sommes aussi voisins de la Libye où il n’y a plus d’État. C’est le centre de tous les trafics qui secouent malheureusement notre pays.
Beaucoup de groupes organisés vivent du trafic de la drogue, soit en vendant soit en percevant des droits de passage sur les routes de la drogue. Il y a aussi le trafic de Tramadol dont le Libye est un point d’articulation important. Sans compter le trafic d’armes, de véhicules et de car[mot censuré]nt qui alimentent les terroristes. C’est donc une économie criminelle qui déstabilise grandement nos pays.
Notre pays est particulièrement exposé. Par exemple, Meneka et Gao sont plus proches de Niamey que de Bamako. Notre frontière avec le Burkina est à 100 km de Niamey mais à 300 km de Ouaga. Nous ne sommes pas gâtés par la géographie mais nous tenons fermement nos positions. Nous touchons du bois mais aucun pouce de notre territoire n’est sous contrôle des terroristes.
Nous avons professionnalisé l’armée et nous la faisons fonctionner selon les règles. Il n’y a pas de passe-droits dans ce pays. Nous avons, en outre, doublé le nombre de policiers et de gendarmes. »
DIPLOMATIE
« Sur le plan diplomatique, nous avons notre personnalité. Dans une certaine opinion, on nous présente comme les obligés de la France. Or, le Président Issoufou a été un des plus fervents défenseurs de la sortie du Franc Cfa. Je vais prendre la relève pour pousser à la mise en place de l’Eco.
Si je savais aujourd’hui que l’État du Nigéria à une politique monétaire conséquente, je décroche du Cfa. Nous avons 1500 km de frontière commune avec le Nigeria qui est un grand marché de 250 millions d’habitants. Malheureusement, nous n’avons pas assez de garanties sur la politique monétaire de notre voisin qui peut dévaluer sa monnaie du jour au lendemain et risquerait ainsi de plomber notre économie. C’est dire donc que je ne suis l’obligé de personne
J’achète toutes mes armes à la Turquie et à la Chine. Tous mes hélicoptères proviennent de la Russie. Si j’étais un obligé de la France, ça ne se passerait pas ainsi. Je ne suis pas, non plus un nihiliste et je reconnais les mérites de la France. Grâce à ma trajectoire, je ne suis pas un complexé. Je n’ai pas peur de dire la vérité. «
COUPS D’ÉTAT MILITAIRES
« Quand un lieutenant-colonel prend le pouvoir dans un pays, c’est comme un contremaître qui prend la tête d’une entreprise au détriment des ingénieurs. Ça ne marche pas. Quand une armée se passe de ses membres les plus compétents, tout est sens dessus-dessous. C’est encore plus grave s’il doit gérer un pays. Le rôle d’un militaire est de travailler dans l’armée. C’est pourquoi je n’ai nommé aucun militaire aux fonctions de préfet ou à aucune fonction administrative. Si un militaire se retrouve DG de société, est-ce que les autres qui ont peut-être plus de mérite iront se battre au front ? Non ! »
SANCTIONS CONTRE LE MALI
« Nous avons pris ces sanctions pour faire pression sur les militaires. C’est le protocole de la Cedeao qui le veut. Pourquoi y souscrire sans le respecter ?
Pourquoi prendre le risque d’isoler son propre pays, de faire souffrir son peuple pour exercer un pouvoir usurpé ?
Je suis pour le maintien de ces sanctions car le Mali est un pays en danger. Les sanctions ne concernent pas les médicaments, les vivres et le car[mot censuré]nt. Ce n’est pas la faute de la Cedeao si ces produits manquent. »
Et
Et
TOTO A DIT s'excuse auprès de l'Administration de ce site en sollicitant leur compréhension....
Et c'est que TOTO A DIT ne comprend .....si ce n'est un monde à l'envers...
Comment un BOUZOUM avec 3 certificats de nationalité à lui avec deux de numéros différents et un autre sans numero ,
Comment un BOUZOUM avec 3 lieux de naissance différents .....
Comment avec un résultat électoral de 103 % où même les ânes et les poules ont voté ....
Comment si l'on s'en tient dans les règles de l'art et l'esprit de la disposition de l'article de la constitution du Niger , ne peut non seulement être candidat mais être poursuivi pour parjure, faux témoignage et écriture en faux, comment un tel monsieur ose PARLER DE POUVOIR USURPÉ AU MALI ......
COMMENT il a eu son pouvoir ....
Qu'il explique au monde sa prouesse des 103%
Vraiment ..... Certaines FOUTAISES seulement en Afrique..
Au post # 6 ,
Comment si l'on s'en tient dans les règles de l'art et l'esprit de la disposition de l'article 47 de la Constitution, la Loi des Lois ,du Niger ....