Mendiants nigériens au Sénégal: près d'un millier de personnes rapatriés de Dakar
Comme le gouvernement s'est engagé il y 'a quelques jours, l'opération de rapatriement des migrants nigériens dans les pays voisins et au delà a commencé. Vendredi 25 mars 2022, près d'un millier de migrants nigériens partis mendier au Sénégal ont été ramenés au pays à travers un pont aérien spécialement initié par les autorités. D'autres opérations sont en cours pour ramener d'autres nigériens refoulés des pays voisins comme l'Algérie avec l'appui des partenaires.
Les images ont inondé les réseaux sociaux. Vendredi en fin d'après-midi, des centaines de ressortissants nigériens ont embarqué à bord d'un avion spécialement affrété par le gouvernement nigérien pour les rapatrier au Niger. Quelques 530 personnes, en majorité des femmes et des enfants, ont pris place dans le premier vol et un second vol qui va ramener plus de 400 personnes est prévu pour la journée de ce samedi.
Le premier vol de la compagnie Max Air qui ramenait le premier contingent des ressortissants nigériens a atterri aux environs de 2h dans la nuit du vendredi au samedi à l'aéroport international Diori Hamani de Niamey. Ils ont été accueillis par le ministre de l'Intérieur Hamadou Souley et plusieurs officiels et des bus seront pas la suite affrétés pour les acheminés dans leurs communautés respectives.
Cette opération de rapatriement est l'une des mesures urgentes prises par le gouvernement suite au scandale des "centaines de mendiants nigériens qui ont envahi les rues de Dakar", publiés par des médias sénégalais la semaine dernière et qui ont provoqué une vive émotion au Niger et au delà. Le gouvernement a alors décidé de prendre les mesures nécessaires pour ramener ses ressortissants qui s'adonnent à cette pratique au Niger mais aussi dans d'autres pays voisins. En milieu de la semaine, un comité interministériel a été mis en place sous l'égide du Premier ministre qui, à l'occasion, a déploré les opérations de refoulement de migrants nigériens par certains pays sans respect de leur dignité et du droit humanitaire international. Le chef du gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou n'a pas cité le nom d'aucun pays mais depuis une semaine, près d'un millier de nigériens ont été refoulés d'Algérie et acheminés à la frontière où ils attendent depuis d'être pris en charge. Au Bénin aussi, les autorités ont procédé à la même opération qui concerne également des ressortissants nigériens refoulés à la frontière.
Pour le cas spécifique du Sénégal que le gouvernement a qualifié de "trafic illicite de migrants et de la traite de personnes organisées par des groupes criminels en direction de certains pays voisins et même au-delà", les ressortissants nigériens ont été depuis quelques jours regroupés sur un site où ils ont été pris en charge avant leur retour au pays. Une sorte de "cacher moi cette misère que je ne saurais voir" bien que le phénomène ne date pas d'aujourd'hui et ne concerne pas que le Sénégal.
Au delà de l'émotion et des mesures annoncées par le gouvernement, ce dernier scandale en date pourrait être la goutte qui a fait déborder le vase et qui nécessite donc que de vrais actes soient posés pour endiguer ce fléau qui terni l'image du pays. Ce n'est, en effet, pas la première fois que de tels scandales éclatent mais à chaque, c'est le retour à la case départ une fois l'émotion passée. C'est ce qui explique qu'aujourd'hui encore, beaucoup de questions restent en suspens sur cette problématique qui refait régulièrement surface au devant de l'actualité nationale.
Les images assez dégradantes et affligeantes pour la dignité humaine des hordes de mendiants nigériens qui ont envahi les rues de Dakar a certes raviver l'émoi au sein de l'opinion et provoqué, une fois de plus, une onde de choc. Mais en Algérie, en Lybie ou en Côte d'ivoire, c'est la même chose et on se rappelle encore du scandale provoqué par le refoulement, il y a quelques années, de centaines de migrants, pour la plupart du département de Kantché, dans la région de Zinder, et de toute l'onde de choc que cela a provoqué. Des mesures ont été annoncées par le gouvernement, des forums et ateliers organisés, des campagnes de sensibilisation menées et des lois adoptées. le tout avec l'appui surtout financier des partenaires qui a été mis à contribution. Comment se fait-il alors que malgré ces mesures, le fléau persiste et prend même plus de l'ampleur? Comment ces enfants et ces femmes ont pu quitter le pays pour se rendre dans ces pays où le voyage coute une fortune? Qui est responsable? Que faudrait-il faire alors... Autant de questions aux réponses multiples qui prouvent qu'il faudrait vraiment prendre une fois pour toute le taureau par les cornes afin de pouvoir venir à bout de ce fléau et dissiper cette image qui écorne désormais notre pays, celle "d'exportateurs de miséreux mendiants"!
Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)
Commentaires
Des gros mendiants qui vilipender des petits mendiants qui luttent pour la survie.
C'est quoi les causes de la mendicité ? Pourquoi me dit-on?
Quelle est la part de la gouvernance dans la problématique de la mendicité ?
Face à cette mendicité faudrait créé de politique sociaux de base tels que la création de centre de métier z consonance agricole, regrouper des femmes des différents villages en coopératives financé par l'État leur permettant de s'adonner à des activités génératrices de revenus tels que l'élevage et la vente des petits ruminants des bovidés, la pissiculture autour des mares et goulbis et le développement des la culture maraîchère, avec ça on s'en faute solutionner un problème , qui agacent de voir des femmes traînant 8 enfants pour mendier des centimes qui la pousseront à devenir accro de ceux-ci.
Face à cette mendicité faudrait créé de politique sociaux de base tels que la création de centre de métier z consonance agricole, regrouper des femmes des différents villages en coopératives financé par l'État leur permettant de s'adonner à des activités génératrices de revenus tels que l'élevage et la vente des petits ruminants des bovidés, la pissiculture autour des mares et goulbis et le développement des la culture maraîchère, avec ça on s'en faute solutionner un problème , qui agacent de voir des femmes traînant 8 enfants pour mendier des centimes qui la pousseront à devenir accro de ceux-ci.
Quand vous avez une gouvernance sans vision il y a de quoi être depuis dix ans au dernier rang de la planète au plan du développement humain.
Qu'avons-nous fait pour que chaque nigerien sur le territoire nigérien se sente dans un pays où il fait bon vivre, où les populations ont cessé de scruter le ciel pour attendre la pluie et ont cessé de cultiver avec la hilaire. Ce n'est pas avec des slogans creux du genre "initiatives 3N, Niyala, Sokni, Sabuwa, Kolliya...que l'on peut sortir un pays de la misère.
Tandja a vu grand et sans trop de théorie mais les dits intellos de la secte rose ont balayé tout ce qu'il avait comme perspectives pour le Niger.
Le port sec de Dosso
Le charbon de Salkadamna
La cimenterie de J'ai, Le barrage de Kandagi, L'autonomisation des femmes à travers les activités génératrices de revenus, Le cash for work, Le rachat des productions agricoles pour écouler l'excédent, Le développement rural.Des projets structurants et créateurs d'emploi.
Il a préféré investir dans le ciment pour profiter des prébendes.
Quelle est la faute d'un enfant qui se cherche dans la rue pour sa survie. Quelle conscience a-t-il de savoir que ce qu'il fait n'est une bonne voie d'avenir ?
Tout comme l'image d'un pays classé au dernier rang de la planète par le mauvais choix des priorités, la mendicité est le fruit d'une gouvernance catastrophique.
Pourquoi parle-t-on de mendiants nigeriens dans les pays voisins? Pourquoi ne voit-on pas de mendiants béninois, burkinabés, maliens, ivoiriens sénégalais au Niger? Seul le travail porté par une vision claire traduites en actions concrètes et salvatrices pour l'intérêt général paye. Point d'illusion. Arrêtons les discours et les déclarations d'intentions creux du genre "Dambu dan oubanshi zai ji mai"
Qu'attendre d'un tel monsieur en terme d'espoir de développement si ce n'est de la déception.
Bazoum étant dans le même sillage je ne vois quoi attendre d'un président mal élu venu lui aussi par hold-up. Issoufou n'est pas un pur sang de l'Ader. Il les a utilisé pour atteindre son objectif "GURI daidai lokaci"
Ces gens là ne veulent ni travailler ni étudier. Ils veillent juste mendier. Ils n’ont aucun sens de dignité. Rien ne justifie la mendicité
La, tu dis vrai! Mais ue fis tu de ton oncle et t tente qui sont entrain de mendier? Et ce des indignes aussi?
Alors est-il besoin de rappeler aux voleurs de la secte rose des voleurs que sous leur gouvernance mafieuse, scabreuse, maléfique, mortifère, scandaleuse et catastrophique, le Niger a été classé 10 années de suite au dernier rang de la planète au plan du développement humain.
Eh bien ça ce n'est pas traîner l'image du Niger dans la boue.
Pourquoi mendier dans les rues et pourquoi les gouvernants mendient en tendant la main aux soit disant partenaires pour des aides humanitaires, des aides budgétaires, des aides au "développement"
Ce sont des aides au "sous développement oui" si tant est que nous en sommes dépendant tout le temps.
Demander de l'aide extérieure ça ce n'est pas mendier tout le temps. Qui ne mendie pas alors et qui ne ternie pas l'image du pays?
Il serait peut-être temps de trouver une solution.
Le fait de dépenser inutilement pour ramener ces gamins qui de seront remis dans le circuit après un laps de temps, n'est pas la solution il me semble !
Pourquoi ne pas commencer par instaurer une allocation familiale étendue à toute la population. Pratiquons comme dans certains pays le montant de l'allocation sera en fonction du nombre d'enfants dans les ménages. Moins il y a d'enfants et plus l'allocation est élevée ! Avec le temps la démographie va se régulariser et les femmes et enfants vivront mieux...
Ceci n'est qu'une idée mais si nous réfléchissons tous à la solution à apporter ce sera plus constructif que de faire des grands discours qui sont vides...ceci n'engage que moi.... faites chauffer vos neurones et proposez vos idées de solution ...............