Santé publique: la grippe aviaire de retour au Niger, plusieurs foyers confirmés à Niamey

Les  autorités régionales de Niamey viennent de confirmer la découverte de plusieurs foyers de grippe aviaire hautement pathogène dans la capitale. Plusieurs mesures sont déjà prises par les autorités pour éviter la propagation de cette maladie qui affecte les volailles mais peut aussi se transmettre à l'homme.

Selon une décision du gouverneur de la Région de Niamey, toute la ville de Niamey et alentours, sur un rayon de 10 kms, est déclarée infectée de grippe aviaire hautement pathogène après la découverte de trois (03) foyers  de cette maladie causée par le virus A (H5N1).

Les autorités qui ont appelé la population à la prudence ont déjà annoncé plusieurs meures comme l'interdiction de la circulation de toute volaille ou produits aviaires de la région de Niamey vers les autres régions de l'intérieur du pays ainsi que l'abattage des poulets dans la ville et fermes concernées.

Pour rappel et comme l'avait annoncé actuniger, le gouvernement burkinabé avait, il y a quelques semaines, confirmé la présence d'une quarantaine de foyers dans le pays.

Après la grande pandémie de 2006, le Niger avait également confirmé la survenance de cette maladie le 19 mars 2021. Les autorités sanitaires avaient, en effet,  notifié à l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) qu' un foyer de grippe aviaire hautement pathogène à virus A(H5N1) a été confirmé le 16 mars dans un élevage de 30.000 volailles avec la mort de 27.000 en moins de trois jours à dans la commune 4 de Niamey, la capitale. Le diagnostic a été confirmé par des techniques de biologie moléculaire (RT-PCR) au Laboratoire central de l'Elevage (LABOCEL), le laboratoire national, mais la situation a été vite maitrisée.

Il faut aussi noter que le virus de la grippe aviaire peut être transmis à l’homme par les contacts fréquents et intensifs avec des sécrétions respiratoires ou des déjections d’animaux infectés. Chez l’homme, la grippe aviaire se manifeste par entre autres par la fièvre, la toux, des douleurs musculaires, des infections oculaires et respiratoires. Et en plus de la perte de volaille, la maladie impacte négativement l’économie, la sécurité alimentaire des ménages et le climat social.

Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)