Situation sécuritaire : le CIRAC appelle à la mobilisation de tous les citoyens
COMMUNIQUÉ DU CIRAC SUR LA DEGRADATION DE LA SITUATION SECURITAIRE AU NIGER
Le Niger traverse en ce moment la plus grave crise sécuritaire de son histoire caractérisée par :
un nombre de plus en plus élevé de nos vaillants soldats pour la plus part fauchés à la fleur de l’âge;
des populations innocentes de plus en plus nombreuses lâchement massacrées;
des familles endeuillées en plus grand nombre;
de plus en plus d’hommes, de femmes et d’enfants dans le désarroi, forcés de quitter la terre de leurs ancêtres pour devenir des réfugiés dans leur propre pays;
une nation de plus en plus meurtrie et menacée dans son existence même.
Cette situation dramatique amène tout patriote conscient à se poser un certain nombre de questions :
Qu’est ce qui empêche notre armée d’intervenir quand la population en détresse lance des appels au secours dès que la menace terroriste se précise contre tel ou tel village; un acte assimilable au refus d’assistance à personne en danger?
Qu’est ce qui explique la quasi-absence de l’armée de l’air nigérienne sur les théâtres d’opération terroristes?
En quoi le stationnement en territoire nigérien de détachements des forces militaires étrangères est-il nécessaire lorsque ceux-ci sont incapables d’aider à détecter des colonnes de centaines de motards se déplaçant dans des espaces peu boisés donc presque à découvert, dans un nuage de poussière et dans le vacarme de leurs engins?
Qui ravitaille ces terroristes en moyens de locomotion, en vivres et en carburant à l’insu des services de renseignement, leur permettant ainsi d’accomplir allègrement leurs sales besognes?
Qui arme et finance le terrorisme au Sahel et à quel dessein inavoué?
Que deviennent les services de renseignements militaires nigériens chargés de fournir les renseignements appropriés permettant de lancer des offensives efficaces contre l’ennemi?
Qu’est ce qui explique l’empressement avec lequel les autorités procèdent aux élections des maires dans des zones désertées par les populations alors que l’urgence est à la sécurisation de celles-ci contre les attaques terroristes?
Le CIRAC, profondément troublé par ces questions sans réponse et affligé à l’extrême par les attaques incessantes dans diverses parties de notre territoire, rappelle à l’État son obligation fondamentale de protection des citoyens à laquelle il ne saurait se dérober et exprime la nécessité impérieuse d’associer le peuple à sa propre défense, parce qu’il s’agit d’un combat qui nous engage tous et pas seulement nos Forces de Défense et de Sécurité.
Le CIRAC salue les efforts inlassables de la société civile qui œuvre à informer et à sensibiliser les citoyens sur la situation sécuritaire dans notre pays et qui est restée aux côtés des populations affligées pour leur apporter soutien et réconfort. Il salue et encourage les FDS dans la lutte contre notre ennemi commun.
Nous voulons la vérité sur cette guerre qui nous est imposée et qui risque de nous ravir certaines parties de notre territoire, une guerre qui met en péril l’existence même du Niger. C’est pourquoi le Président de la République, Chef Suprême des Armées, devra pour une fois, dans un message à la nation, éclairer le peuple sur cette guerre, ses causes réelles, la justification des bases militaires sur notre territoire, le besoin de mobilisation de tous les citoyens pour mener ensemble sans délai la lutte avec courage, patriotisme et détermination.
Le CIRAC appelle à une mobilisation de tous les citoyens pour vaincre le danger qui menace les populations des régions de Tillabéry, Diffa et Tahoua mais en vérité un danger qui nous menace tous. Pour aider à un engagement responsable, conscient et clairvoyant, un forum national sur la sécurité est opportun avec toutes les personnes ressources avisées pour mieux appréhender les défis et enjeux de cette guerre anti-terroriste et prendre les mesures salvatrices qui s’imposent.
Le CIRAC entreprendra de concert avec les organisations civiles concernées les actions nécessaires pour une plus grande mobilisation afin que la solidarité des citoyens s’exprime davantage envers les populations meurtries et que le soutien à nos FDS renforce notre lutte pour la victoire contre le crime organisé, contre les forces qui s’attaquent à notre souveraineté, à notre bien-être et à notre existence même.
La défense de notre patrie et la sauvegarde de la paix au Niger passent avant et au dessus de tout.
Réveillons nous et engageons nous !
FAIT A NIAMEY LE 17 mai 2021
POUR LE CIRAC,
LE PRESIDENT,
OMAR IDI ANGO
Commentaires
LE PRESIDENT,
OMAR IDI ANGO
C'est quand on n'est plus aux affaires qu'on donne l'impression de partager les souffrances du peuple. Sai Niger
Que le Tout Puissant nous assiste dans cette lutte.
Tant que ses propres intérêts sont sauvegardés il s'en fout de la communauté et de la famille. Il ne connait pas ce que veux dire solidarité , partage équitable et entraide . L'africain est un être hybride, formaté par un prédateur à l'auto-destruction. Donc ne l'accable pas sans comprendre qu'il n'a pas toute cette intelligence pour choisir et décider,
La pauvreté africaine a précédé la colonisation du continent par l'Europe et persiste encore aujourd'hui. Elle est le résultat de mauvaises politiques, dont la plupart ont été choisies librement par les dirigeants africains après l'indépendance. Il est illusoire d'attendre ou d'espérer que l'Afrique va s'imposer face aux autres Nations du monde, grâce à ses intellectuels. Parce qu'ils n'ont pas été conçus ou formés pour cela.Devant un européen,l'intellectuel africain se comporte en priorité comme un adjoint, un préposé, un subordonné, un second, un lieutenant.
Nous avons tous la réponse à ces questions, mais les gens font comme s'ils ne comprennent pas qu'il y a une complicité quelque part et qu'il s'agit d'un complot international mené par la France en vue de démanteler notre pays, d'aboutir à sa partition pour faire émerger un autre État en plein cœur du Sahel. Pire, les gens oublient que nous avons nous-mêmes mis le loup dans la bergerie et après ils viennent poser des questions hypocrites dont ils connaissent la réponse. Les gens pensent que nous avons un pays, un État, alors que d'ici peu le Niger tel que nous le connaissons risque de ne plus exister. PENDANT QU'ON EST EN TRAIN DE NOUS PRENDRE NOTRE PAYS, ON NOUS OCCUPE EN NOUS DISTRIBUANT QUELQUES PRÉBENDES ET QUELQUES POSTES MINABLES POUR LESQUELS LES GENS (PARTICULIÈREMENT CEUX DE L'OPPOSITION "AFFAMÉS" CES DERNIERS TEMPS) SE BATTENT COMME DES FORCENÉS ALORS QUE LA TERRE EST EN TRAIN DE SE DÉROBER SOUS LEUR PIED.