Réforme des Universités publiques (UPN) : comme une lettre à la poste, le texte adopté par l’Assemblée nationale
Les députés ont adopté, ce jeudi 18 avril au cours de la séance plénière, le Projet de loi modifiant l’ordonnance n° 2010-77 du 09 décembre 2010, portant régime général des Etablissements publics à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT). C’est avec 135 voix pour, 28 contre et 2 abstentions que le texte a été adopté par l’Assemblée nationale.
Malgré la polémique et les débats enflammés qui ont émergé durant l’examen de ce texte qui constitue la principale pomme de discorde entre le gouvernement et le SNECS, cette adoption est loin d’être une surprise. La Commission des affaires générales et institutionnelles (CAGI) ainsi que les autres commissions sollicitées, ont dans l’ensemble donné un avis favorable à la réforme qu’envisage le gouvernement en matière de gouvernance des établissements publics de l’enseignement supérieur.
Ce jeudi lors de l’étape finale d’adoption, les consignes de vote données par les différents groupes parlementaires présageaient déjà que le texte sera adopté à une large majorité. Tous les groupes de la majorité (PNDS et apparentés, RD Nassara, Jamhuriya et apparentés, les Républicains), ont appelé à voter en faveur du texte. Seul le groupe parlementaire Zamzam Lumana-Hankuri, de l’opposition politique, a appelé à voter contre le projet de texte.
Et maintenant, que va faire le SNECS ?
La messe est donc dite et l’une des principales nouveautés du texte, c’est que désormais les présidents d’université, les recteurs et vice-recteurs ainsi que les directeurs généraux et directeurs adjoints des établissements publics de l’enseignement supérieur seront désormais nommés par décret pris en conseil des ministres. Exit donc l’élection comme mode de désignation, ce qui a d’ailleurs provoqué la levée de bouclier du SNECS qui observe depuis plusieurs semaines, un mouvement de grève qui paralysent les 8 universités publiques du pays. Avec l’adoption de ce texte, le gouvernement réussit donc son passage en force et accule le syndicat des enseignants et chercheurs du supérieur. Le SNECS a annoncé qu’il n’entend point céder sur ses revendications, et avec l’adoption de ce nouveau texte, le bras de fer risque de persister. Au détriment d’une année académique déjà fortement compromise.
A.Y.B (Actuniger.com)
Commentaires
Et quand le gouvernement a voulu politiser les universités en nommant les recteurs ces mêmes enseignants sans honte se sont tournés vers les étudiants qui à leurs tour ont catégoriquement refusé de les supporter et ce phénomène est l illustration du comportement du nigérien d aujourd’hui.
Mdr
avec quelqu'un qui n'as même pas le bepc a la tête du rectorat.
J'appel ça moi de l'auto liquidation.... Vive le Niger, courage aux étudiants.
j'aime vraiment l'histoire car elle n'a pas de pitié à son tour.
Il faut toujours bien réfléchir avant d'agir car les mêmes causes produits toujours les mêmes effets. depuis hier jusqu'aujourd'hui nous sommes en train de souffrir suite à votre complicité. Et voilà maintenant c'est votre tour. Nous ne pouvons rien faire, car on est face à des dirigeants qui ne se soucient pas de notre avenir avec un CD corrompu. Mais Dieu est là, nous serons tous jugés à l'égard de nos comportements abominable.
Que Dieu bénisse le Niger...
Que Dieu nous donne des dirigeants qui tiennent compte toujours des opinions de leurs peuples.
pas l'opinion des députés qui ne pensent qu'à leurs intérêts mesquins juste pour faire plaire au gouvernement...
qu'Allah bénisse encore le Niger
Qu'Allah le tout puissant nous assiste pour toujours...
Oui, une loi qui fait entorse à la constitution a été adoptée dans les conditions que vous connaissez. C'est un fait, un point des trois points de revendication du SNECS est entrain d’être gommer de force. Vous devez comprendre, que perdre une bataille ne signifie pas une capitulation ni perdre la guerre.
Ces enseignents chercheurs n'ont aucun sens de patriotisme, raison pour laquelle ils veulent imposer à "tout un Etat" leur idée!
Qu'ils sachent que trop c'est trop, le Niger n'est pas une maison anarchique où tout individu vient faire ce que bon lui semble!
-20 milliards de budget de fonctionnement pour les 2 universités du Togo petit pays;
-120 milliards de budget de fonctionnement pour les universités du Sénégal.
S'il vous plaît les moutons qui discutent sur ce site avant de dire des âneries il faut vous renseigner.le gouvernement nigérien n'a rien à foutre de l'enseignement.c'est pas par ce que tu es nul que c'est la faute de l'enseignement chercheur. Bref réfléchissez avant de parler
Qu'est ce que tu entends par diplômé utiles?ne soit pas ignorant gratuitement, je ne suis pas enseignant chercheur mais je connais leur situation.a l'Université on était pas plus d'une centaine par emphi ici ils sont des milliers, qui va entendre qui sur qui l'enseignant doit il se concentrer qui il va encadrer qui qui qui.un enseignant chercheur qui n'a même pas de bureau pour travailler à plus forte raison un labo pour ses recherches.pardon quand vous parlez il faut être objectif.l'echec de l'école au Niger c'est pas les EC plutôt ceux là que vous défendez.