Journée Mondiale de la liberté de la presse au Niger : le Président du SIMED demande aux medias d’accompagner les Etats dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable

Le 03 mai de chaque année, le monde entier célèbre la journée de la liberté de la Presse. Pour rappel, c’est en 1993 que les Nations Unies avaient adopté cette journée en réponse à l’appel des hommes des medias qui avaient adopté, en 1991, la déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des medias.

Le thème retenu cette année est «  media, justice et état de droit : les contrepoids du pouvoir » pour faire le point sur la contribution des medias dans l’accompagnement des politiques publiques des Etats.

Au Niger, à cette circonstance, le Président du Symposium International des Medias pour le Développement (SIMED), Monsieur Ousmane Dambadji a passé son message à travers un point de presse qu’il a animé au siège du Réseau des Journalistes pour l’Eau et l’Assainissement (REJEA).

Dans son intervention face à la presse, M. Ousmane Dambadji a rappelé le contexte de la liberté de presse avant de s’appesantir sur le rôle que doivent jouer ces derniers dans la construction des Etats démocratiques respectueux des droits, libertés et de justice sociale. Selon lui, les medias constituent des véritables acteurs et vecteurs de développement et cela peut expliquer, en partie, les retards enregistrés par les pays africains où l’on constate une faible implication des medias dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement.

Il a également saisi l’occasion du point de presse pour informer l’opinion nationale et internationale des activités qu’il met en œuvre pour faciliter l’appropriation de la symbolique de cette journée par les journalistes et de la journée de réflexion organisée afin de faire le bilan des contraintes et des succès enregistrés dans l’exercice de la fonction de journaliste au Niger.

Enfin, M. Ousmane Dambadji a lancé un vibrant appel aux différents gouvernements et aux partenaires au développement pour qu’ils accompagnent les medias, particulièrement ceux du Niger, dans l’accomplissement de leur mission et qu’ils leur garantissent les moyens de protection nécessaire dans leur engagement périlleux pour informer, sensibiliser, éduquer et former les populations sur les questions liées au développement et à la paix dans le monde.

Ibrahim Diolombi Mahamadou/REJEA