NITA Fond Site Web 675 x 240

Maman Wada

Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a affirmé dans son discours d'investiture qu'il fera de la bonne gouvernance son cheval de bataille afin de rétablir l'Etat de droit, et que la lutte contre les inégalités sociales et la corruption ne sera plus un vain mot. Le Chef de l'Etat a indiqué que le Niger sera un Etat bien organisé avec des institutions qui fonctionnent très bien, des institutions crédibles et solides qui ne peuvent pas être balayées par n'importe quel vent qui passe, un Etat qui garantit la sécurité des hommes et des biens sur le territoire national, qui garantit l'intérêt général. En un mot, un Etat au service des populations nigériennes. C'est donc pour toutes ces raisons et bien d'autres que la bonne gouvernance se trouve être le 1er volet du Programme de la Renaissance du Niger initié par le Président de la République.

Zeyna commission0


Selon M. Maman Wada, secrétaire général de l'Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption (ANLC) et en même temps secrétaire général de Transparency International au Niger, la bonne gouvernance est un concept assez récent, qui date des années 1990, et qui a été introduit par les institutions financières internationales, notamment la Banque Mondial qui fait allusion à un certain nombre des règles et principes qui doivent sous-tendre la gouvernance, la gestion des affaires publiques. Ces principes sont la transparence, la redevabilité ou la reddition des comptes, la lutte contre la corruption, et la responsabilité ou l'imputabilité. On ne peut atteindre la bonne gouvernance que si ces principes sont réunis.
Revenant en détail sur chacun de ces principes, il a expliqué que ''le principe de la transparence, c'est de porter à la connaissance des acteurs, du grand public et de tous ceux qui ont le droit de savoir, le contenu de ce qu'on fait et les procédures suivies pour le réaliser, ne rien cacher à tous ceux qui sont dans le processus, à tous ceux qui ont droit à l'information''. Concernant la transparence, ''c'est faire avec tout le monde, amener tout le monde à savoir, à comprendre et à voir. A partir de ce moment il n'y a plus de germe de contestation, de germe de conflit ou de protestation. Tout est connu, tout est clair, tout est transparent'', a dit le SG de Transparency International–Niger, qui précise que ''ceux à qui on a confié les biens publics, qui ont la responsabilité de conduire les politiques publiques, qui ont la responsabilité de gérer et de valoriser le bien public, doivent rendre des comptes, si la mission est terminée ou est à mi-parcours, à ceux qui leur ont donné mandat. Ils doivent leur dire ce qu'on a fait de leurs biens ou de leur mandat. Il faut absolument rendre compte de la mission à nous confiée. S'il n'y a pas de feed back, il n'y a donc pas de transparence et la mission n'est pas accomplie. Donc il y a obligation absolue de rendre compte et de rapporter exactement ce qui a été fait. C'est dire que les pouvoirs publics qui gèrent les biens publics doivent, de temps en temps, rendre compte aux citoyens, parce qu'ils gouvernent à leur place, ils gouvernent par la volonté des citoyens. C'est un principe fondamental qui crée le lien vertical entre les gouvernants et les gouvernés, surtout en régime démocratique qui consacre les libertés, et où les citoyens ont le droit de demander des comptes, où la règle est le contrôle citoyen de l'action publique''.
Quant au principe d'imputabilité, a poursuivi le SG de Transparency International Niger, ''c'est assumer sa gestion du bien public. Ce principe fait allusion à l'impunité zéro. En effet, celui qui a une responsabilité dans la gestion du bien public doit l'assumer jusqu'au bout. Ou il a bien géré et on le récompense, ou il a mal géré et on le punit selon la loi en vigueur''. C'est surtout cet aspect de l'imputabilité, a indiqué Maman Wada, qui pose des problèmes aux gouvernants qui n'arrivent pas toujours, tantôt à récompenser ceux qui ont du mérite, ou tantôt à punir ceux qui n'ont pas de mérite, qui travaillent mal ou qui s'adonnent à des pratiques corruptives. ''S'il n'y a pas le sens de la responsabilité, à partir de ce moment le mécanisme est détraqué, et on ne peut plus gérer correctement ni parler de la bonne gouvernance. Le concept de la responsabilité dans la bonne gouvernance est important. Parce que si on ne punit pas, ceux qui essaient de bien remplir le contrat social, qui essaient de bien conduire la mission qui leur a été confiée vont se décourager et ceux qui pratiquent la corruption vont continuer parce que il n'y a pas de sanction, alors même que les sanctions sont pédagogiques et curatives'', a-t-il ajouté
Selon Maman Wada, Transparency International il y a un certain nombre d'outils de mesure de la bonne gouvernance. Il s'agit de l'indice de la corruption des pays exportateurs, le baromètre de la corruption et le rapport mondial sur la corruption. Le rapport mondial est thématique, le baromètre est un sondage de la population, l'indice de corruption des pays exportateurs, lui, concerne les pays qui ont de quoi exporter, généralement les pays émergeants, et enfin l'indice de la perception de la corruption est un indice composite.


Ce qu'on peut appliquer au Niger, d'après M. Wada, ''c'est l'indice de perception de la corruption (IPC) que nous sortons chaque année, et aussi le baromètre. Le baromètre fait apparaitre, selon l'opinion publique, un certain nombre de services qui sont les plus corrompus au niveau mondial. Par exemple, selon le baromètre, les partis politiques, la Douane, la Police ...etc., font partie des institutions les plus corrompues. Ainsi, en appliquant au Niger l'IPC et le baromètre, on peut se rendre compte aisément si la corruption est élevée ou pas et s'il y a la bonne gouvernance'', a-t-il dit.
Selon l'IPC de Transparency International, la corruption est en train de régresser au Niger jusqu'en 2014, et pour faire partie des pays où la situation est enviable, il faut avoir au moins une note de 5/10 ou 50/100. Certes, a-t-il dit, ''le Niger est 106ème, mais il n'a pas encore 4/10, il a 3,3/10. C'est dire que malgré la tendance, la corruption est endémique au Niger et que la gouvernance n'a pas atteint une qualité significative au point où on peut parler de bonne gouvernance. Deuxièmement, la pratique de l'impunité empêche le principe de l'imputabilité, de redevabilité et de transparence''.
Le SG de Transparency International Niger a ajouté qu'il faut ''des mesures hardies, un courage politique important, et qu'il faut surtout prêcher par l'exemple ; appliquer des réformes de qualité, des mécanismes de gestion pointus, améliorer le cadre juridique pour avoir des textes forts qui criminalisent la corruption, et l'accès à l'information des citoyens, afin qu'il n'y ait pas de zone d'opacité ; il faut une presse inquisitive qui fait des investigations pour rechercher la vérité, et surtout qui diffuse son travail régulièrement afin que le citoyen soit bien informé''.
Transparency International Niger met surtout l'accent sur le contrôle citoyen de l'action publique car a conclu son SG ''tant qu'il n'y a pas de citoyens sensibilisés, formés et conscients qui ont le sens de leurs droits et surtout de leurs devoirs, la corruption aura des beaux jours devant elle. Il revient aux citoyens de s'organiser pour contrôler l'action publique, pour s'impliquer dans les politiques publiques et demander des comptes''.

Wata Nana Fassouma(onep)



Commentaires

0
Manal
8 années ya
:lol: :
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
7
Mane
8 années ya
:lol: hum,monsieur le SG, Bazoum a tranch
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
3
BOULAMA
8 années ya
CES hommes de transparency international observant le niger avec des lunettes en bois
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
6
tchimi koy
8 années ya
Mr wada toi?apres que les nigeriens te croyaient mort et enterr
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
6
BABOU HAUSA
8 années ya
Des lunettes en bois qu"ils nettoient avec du charbon.
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
0
GARAFA
8 années ya
Bazoum a parl
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
5
dan dawra
8 années ya
c'est vraiment ridicule,ce mr est de guri pur et dur,en plus il ne nous dit pas le nombre croisssant de milliardaire sous guri:es ce que ces millairdaires ont gagn
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
8
V
8 années ya
C'est toi le plus corrompu du Niger c'est toi Wada. Dans un pays o
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
3
ATCHI ASHARUWA
8 années ya
Loin de ressembler
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
3
ATCHI ASHARUWA
8 années ya
Loin de ressembler
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
3
bobo dioulasso
8 années ya
C'est faut,
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
0
chimere
8 années ya
Monsieur Wada!!!!
Certains gars frisent le charlot.
Depuis qu'il carotte on a cess
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
0
kirgazm
8 années ya
certains sbires des leaders politiques dont le seul m
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
0
MOUKTAR MAHAMADOU IS
8 années ya
En fait wada risque sa place
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
0
BOULAMA
8 années ya
PLEASE qui peut nous donner le montant total de la dette exterieur du niger a l'heure actuelle et comparer le, au realisations faites .
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire
1
ibrahim
8 années ya
je me demande sur qui d
Like J'aime Répondre | Signaler ce commentaire

Ajouter un Commentaire

Enregistrer

Zeyna commission0

 

android_actuniger2.jpg

Télécharger l'application depuis notre serveur ICI
Image
Image
Image
Image

LOWEBTV.png

 
DEPART DU DERNIER VOL DE LA FORCE FRANÇAISE CE 22-12-2023
1686 vues
 
Conférence de presse des députés et sénateurs de la CEDEAO
512 vues
 
AUDIENCE DU GOUVERNEUR DE LA BCEAO JEAN CLAUDE KASSI BROU
307 vues
 
Communiqué conjoint de la visite officielle au Burkina Faso de Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, chef de l’État du Niger.
450 vues
 
Déclaration du Chef de l'État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, à la suite de sa visite officielle au Burkina Faso.
339 vues
 
Prestation de serment des membres de la COLDEF et de la Cour d’état
346 vues
 
Le ministre en charge de l'emploi rencontre des bénéficiaires du PEJIP
2272 vues
 

logo-white.png

Site web d'informations générales sur l’actualité politique, économique, culturelle, sportive au Niger et dans le monde.

Tél: (+227) 89 99 99 28  / 92 55 54 12

Copyright © 2022, ActuNiger. Tous droits réservés. Designed by KM Media Group

0
Partages