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eleve entrain de se laver les mains

Bien que la situation de la pandémie du Covid-19 soit sous contrôle au Niger, le virus continue toujours de circuler comme l’illustrent les cas communautaires ou importés qui sont encore enregistrés bien que de manière sporadique. La hausse des contaminations dans certains pays et la réouverture des frontières aériennes amplifient les risques surtout que même dans certains pays voisins, la pandémie continue toujours de se propager. D’où la nécessité de renforcer la vigilance avec notamment le respect des consignes sanitaires.

Zeyna commission0

Au Niger, la propagation du Covid-19 est depuis un certain temps sous contrôle. Une évolution favorable que confirment les principaux indicateurs officiels et qui a été le résultat de la stratégie de riposte mise en œuvre par le gouvernement avec la collaboration de ses principaux partenaires. Bien avant d’enregistrer son premier cas, le gouvernement avait, en effet, pris une série de mesures pour anticiper et contenir la propagation de la pandémie qui s’était déjà déclarée dans certains pays voisins. Ces mesures et décisions ont été par la suite renforcées avec la confirmation officielle du premier cas dans le pays, le 19 mars 2020, la déclaration de l'état d'urgence sanitaire dans tout le pays, la fermeture des frontières, l’instauration d'un couvre-feu, les restrictions de la circulation entre les régions, l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes, la fermeture des lieux de culte, des écoles et des lieux de divertissement. Grâce aux efforts conjoints du gouvernement et de ses partenaires, à travers la mobilisation des Fonds nécessaire pour soutenir le Plan de riposte humanitaire, mener des campagnes de sensibilisation ainsi que renforcer le système sanitaire, la situation a été maitrisée avec la tendance favorable qui a été observée dès le mois de mai après un mois d’avril qui a connu une hausse des contaminations avec un pic atteint le 9 avril (69 nouveaux cas enregistrés). Cette tendance baissière de la propagation du virus s’est poursuivie et le gouvernement a commencé à lever progressivement les interdictions liées à l'isolement sanitaire de Niamey et autorisé y compris la réouverture des écoles, le transport interurbain de passagers, les activités commerciales, les ateliers et séminaires ainsi que les manifestations publiques dans tout le pays. Depuis le 1er Août dernier, les frontières aériennes ont été également rouvertes avec toutefois, la mise en place d’un protocole sanitaire stricte par les autorités. 

Une situation sous contrôle mais des risques persistants

Si la stratégie du gouvernement et l’appui des partenaires a permis d’inverser la tendance avec un coefficient  de transmissibilité (Ro) qui a commencé à baisser progressivement mi-mai et le nombre de guérison qui connait une tendance remarquable,    le respect par la population des mesures barrières et autres consignes sanitaires a aussi contribué significativement à atteindre ce résultat qui classe les pays parmi les mieux lotis en la matière. Toutefois, malgré ce résultat satisfaisant, le virus continue à circuler avec des cas qui sont certes sporadiquement enregistrés mais qui confirme encore que la menace plane toujours sur notre pays. D’où la nécessité de continuer à respecter les consignes sanitaires notamment les mesures barrières comme l’a rappelé le Président de la République lors de son dernier message à la nation à l’occasion de la commémoration du 60e anniversaire de l’indépendance du Niger, le 3 Août 2020. Après avoir rappelé le contexte dans lequel intervient la célébration de cette fête nationale avec la pandémie du Covid-19 qui n’a pas épargnée notre pays avec ses conséquences sanitaires, économiques et sociales désastreuses., le chef de l’Etat  a souligné que du  fait des mesures prises par le gouvernement, le coefficient de contamination est très faible puisqu’il en faut plus de quatre malades pour  contaminer une personne saine. « Le taux de guérison est appréciable au point où notre pays est cité en exemple », a ajouté SEM. Mahamadou Issoufou.

« La pandémie est donc sous contrôle grâce à l’anticipation du gouvernement et à la mise en œuvre courageuse des mesures barrières. Néanmoins nous devons rester vigilants. Nous ne devons pas crier trop vite victoire, surtout que l'OMS prévoit que la pandémie peut durer longtemps. Pour convaincre les plus sceptiques sur sa gravité, il suffit de rappeler que l’un des cinq piliers de l’islam, le pèlerinage à la Mecque, n’a pu être observé cette année. Dans l’histoire, il y a eu quarante annulations du Hadj depuis la première en 929. La dernière annulation a eu lieu il y a environ deux siècles. Cela prouve bien la gravité de la situation. Soyons en conscients et continuons à respecter les mesures barrières définies par le gouvernement qui s’attèle par ailleurs à minimiser les conséquences socio-économiques de cette grave pandémie ». SEM. Mahamadou Issoufou

Dans beaucoup de pays au niveau mondial mais aussi en Afrique, et même dans la sous-région, on assiste à une deuxième vague de la pandémie avec le nombre de contaminations qui repartent à la hausse. Certains pays se sont mis à se reconfiner devant l’ampleur des nouveaux cas enregistrés et qui sont le fait d’un relâchement du respect des consignes sanitaires. C’est pourquoi, il est d’une impérieuse nécessité de continuer à observer la plus grande prudence afin d’épargner à notre pays ce scénario avec les répercussions négatives qu’imposent cette maladie à coronavirus sur le vécu des populations. Surtout dans des pays fragiles qui font face à d’autres crises multidimensionnelles.

La Covid-19 : une maladie qu’on peut éviter

Le respect des consignes sanitaires s’impose donc comme une impérieuse nécessité. A défaut de remède encore disponible contre cette terrible pandémie, c’est la seule alternative d’autant que le respect des consignes a déjà démontré ses preuves. Cela passe d’abord par le respect des mesures barrières comme la distanciation sociale, l’utilisation des savons et gel hydro-alcoolique et surtout le port des masques de protection ou bavettes. Ensuite, pour les voyageurs, il s’agit de respecter les différents protocoles sanitaires mis en place par les ministères de la santé et des transports afin de se protéger mais aussi protéger les autres, en particulier pour les voyageurs qui arrivent par voie aérienne (test PCR, contrôle de température, auto-confinement de 14 jours). Enfin, pour tout un chacun, dès l’apparition des symptômes comme la fièvre, la toux, le rhume, les difficultés respiratoires, la perte de goût et ou de l’odorat, il faut éviter tout contact avec l’entourage, porter un masque, éviter de toucher la bouche, les yeux ou le nez, restez à domicile et surtout de faire appel aux services sanitaires en contactant gratuitement le numéro 15, mis en place par les autorités sanitaires pour la prise en charge des cas suspects et des malades.  L’une des leçons à tirer actuellement de cette pandémie qui a chamboulé le monde et va transformer pour longtemps certaines habitudes,  c’est que malgré la psychose qu’elle a provoqué à son apparition et ses conséquences des plus fâcheuses, c’est aussi une maladie qui se guérit, en dépit de l’absence encore de remède,  et surtout qu’on peut éviter par le respect des consignes sanitaires notamment les gestes barrières !

A.K Moumouni (actuniger.com)



Commentaires

2
Kio Bachir
3 années ya
On doit accepter de vivre avec cette maladie c est une maladie comme les autres le paludisme tue plus que la covid-19
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1
Sani Omar Oustazai
3 années ya
Nous avons fait des pri
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