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Burkina Faso : la délégation de la CEDEAO satisfaite de la rencontre avec le capitaine Traoré
Annoncée pour se rendre au Burkina Faso dès le lundi 03 octobre 2022, c’est finalement ce mardi 04 que la mission de haut niveau conduite par l’ancien Président de la république du Niger et médiateur de la CEDEAO, Issoufou Mahamadou s’est rendue dans la capitale burkinabé. L’objectif de ce déplacement est d’échanger avec le nouvel homme fort du pays, le capitaine Ibrahim Traoré qui a pris le pouvoir, le dimanche samedi 1er octobre 2022, après avoir chassé l’ancien Président de la transition, le lieutenant-colonel Damiba, qui a dirigé le pays durant huit (8) mois.
Dans les conditions qu’il a fixé avant de signer sa démission, le Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a fait du maintien et du respect de l’agenda qu’il a établi avec la CEDEAO, une des conditions sine qua non pour qu’il rende le tablier.
Cependant, la délégation de la CEDEAO n’était pas la bienvenue à Ouagadougou pour des milliers de manifestants qui ont tout fait pour obstruer le passage des émissaires de l’organisation économique régionale, qui étaient contraints de s’arrêter au niveau de l’aéroport de Ouagadougou.
Aussitôt la visite de la délégation annoncée que les populations plus précisément des jeunes ont envahi les principales artères de la capitale pour bloquer le passage de la délégation dans la ville de Ouagadougou, et ce, malgré les dispositions prises par la nouvelle junte au pouvoir.
En fin de compte, c’est à l’aéroport que la délégation a été accueillie par le nouvel homme fort du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
Dans les échanges qu’ils ont eus avec le nouveau président du MPSR et président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, et les représentants des leaders religieux et coutumiers, la délégation par la voix du médiateur a indiqué qu’elle est venue s’enquérir de la situation qui prévaut après les évènements du 30 septembre et 1er octobre 2022.
Issoufou Mahamadou a rappelé les engagements de la CEDEAO pour une transition réussie au Burkina Faso. Le facilitateur de la CEDEAO de rappeler les missions de la nouvelle junte, qui sont d’ailleurs les mêmes que celles sous Damiba, à savoir : la sécurisation du pays, la question humanitaire et le retour à l’ordre constitutionnel normal. Il a salué le rôle joué par les autorités pour le dialogue qui a été rétablie entre les burkinabé.
Le président du MPSR d’affirmer à la CEDEAO qu’il restera dans le cadre des accords signés en juillet dernier avec les anciennes autorités. Le capitaine Ibrahim Traoré de demander par ailleurs à la CEDEAO d’intercéder auprès de la Communauté internationale pour accompagner le Burkina Faso dans son combat pour la restauration de l’intégrité de son territoire.
La CEDEAO est-elle vomit par les citoyens burkinabé ?
Plus grave la délégation a été chahutée par les manifestants en, brandissant des banderoles sur lesquelles est écrit : ‘’la CEDEAO=La France, CEDEAO=Bla Bla, Abat la CEDEAO et vive la coopération avec la Russie.
Avec des tels agissements, tout, laisse à croire que la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest est en train d’être vomit par les citoyens de l’espace. Après le rejet de celle-ci au Mali, le Burkina Faso manifeste également de plus en plus des sentiments anti CEDEAO tout comme contre la France.
L’arrivée de la délégation constituée de la Ministre Bisau Guinéenne des Affaires Etrangères, de l’ancien Président de la République du Niger Issoufou Mahamadou, du Président de la Commission de la CEDEAO et de Dr Omar Alieu Touray, Président de la Commission de ladite commission n’a pas changé la position des manifestants malgré le reportage d’une journée de la visite de prise de contact entre l’organisation sous régionale et les nouveaux patrons du pays des hommes intègres.
Une influence russe
Depuis le coup d’Etat intervenu au Mali et la rupture des relations diplomatiques entre Bamako et Paris, les jeunes dans les de l’Afrique francophone et surtout au Sahel, ont un penchant vers la Russie.
Du coup d’Etat du 24 janvier 2022 perpetré par le lieutenant-colonel Damiba à celui du 30 septembre 2022, les populations brandissaient des drapeaux russes en manifestant leur joie suite aux deux coups de force.
Dans sa première intervention après sa prise de fonction, le capitaine Ibrahim Traoré n’a pas exclu de coopérer avec la Russie en évoquant la possibilité d’aller vers d’autres partenaires.
Ibrahim Moussa (actuniger.com)
Commentaires
Annoncée au Burkina Faso pour échanger avec les nouvelles autorités du MPSR, la mission de la CEDEAO se voit "confiée" plusieurs messages par des manifestants sortis ce mardi 4 octobre 2022 à travers des artères de la capitale. Des messages qui véhiculent l’idéal attendu de la CEDEAO par les citoyens de son espace.
Burkina/Insécurité :
« Si la CEDEAO veut vraiment nous aider, qu’elle nous aide à chasser les terroristes » (Inoussa Nana, citoyen)
« Nous ne sommes pas contre la CEDEAO ; nous sommes Africains et en Afrique, quand un étranger vient chez vous, vous devez l’accueillir. (...).
Mais, nous disons simplement que si la CEDEAO veut vraiment nous aider, qu’elle nous aide à nous débarrasser des terroristes, parce que tous ces coups d’État-là, c’est à cause du terrorisme. S’il n’y a pas de terrorisme, il n’y aura plus de coup d’État », interpelle Inoussa Nana, un citoyen rencontré aux côtés des manifestants.
"Je n’appartiens à aucune organisation, je suis un citoyen burkinabè, libre, qui veut la paix pour son pays", précise-t-il en réaction à une question.
Pour ce citoyen, le délai de la transition, sur lequel insiste la CEDEAO, n’est pas important dans le contexte actuel du Burkina. Il souhaite donc que l’organisation communautaire laisse les Burkinabè s’organiser pour faire face
A suivre
aux défis et travailler à ce que la situation puisse permettre la tenue des élections.
Parlant de conduite de la transition, et se référant aux urgences, M. Nana estime qu’il n’est plus nécessaire d’organiser des assises nationales avec les forces-vives et de mettre en place un organe législatif de transition. Il motive sa perception par le fait que, se dit-il certain, il y a des manipulations politiques derrière (dans l’ombre).
Pas d’assises de forces-vives, pas d’organe législatif de transition !
« Il (président de la transition : ndlr) n’a qu’à gouverner par ordonnance, on n’a pas le temps. Pendant qu’on est en train de revenir en arrière avec la mise en place d’un CNT (Conseil national de transition, organe législatif : ndlr), nos ennemis sont en train d’avancer. Ensuite, j’estime que l’idée de remettre le pouvoir à un civil n’est pas bonne ; c’est leur (militaires) pouvoir, qu’ils gèrent pour pouvoir accomplir la tâche pour laquelle ils ont pris le pouvoir. Parce que, s’ils remettent le pouvoir à quelqu’un, qui n’arrive pas à faire le travail pour lequel eux ont fait le coup d’État, on va vivre un troisième coup d’État. Les coups d’État à répétition, ce n’est pas bien pour un pays.
S’il (capitaine Ibrahim Traoré : ndlr) sait donc qu’en restant au pouvoir, il peut nous débarrasser de nos ennemis, qu’il reste au pouvoir et qu’il laisse cette affaire d’assises
pour se parler. De toute façon, on a déjà parlé, ça a donné quoi ? Sous Roch (Kaboré), on a parlé, ça a donné quoi ?
Sous Damiba, on a parlé, ça a donné quoi ?
Nous, on veut la sécurité, point barre ;
Il ne faut pas qu’il consulte quelqu’un. S’il dit qu’il va organiser des assises, il y aura des politiciens, ceux qui ont gouverné le pays-là pendant des années, ceux qui veulent venir manger, qui viendront dire de faire ceci et de ne pas faire cela.
Finalement, lui-même va oublier la mission pour laquelle il est venu, et il va tomber dans la même erreur que son prédécesseur Damiba. Donc, il ne doit pas entrer dans ça », suggère Inoussa Nana, avertissant en outre que ce qui a été valable pour le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba vaut aussi pour le capitaine Ibrahim Traoré.
Regardez ce vaurien de Issou fou avec son ricanement de hyène , ne manifestait il pas une aversion pour les Militaires,il aurait dû dire , lui , il ne salue pas Militaire ,
mais comme c'est une bouffée d'oxygène pour sortir de sa prison , loin de la foule ou peuple , a qui il prétend il a fait , et ils ont vu, même si cette pour aller au musée pour pour une Photo Op avec un singe : il est partant': SHAME ON YOU...
Des veuves et des orphelins te regardent avec tes mains ensanglantées ...
TOTO A DIT vous demande , WOURKOI....wiwi Pourquoi, vous montrez la bobine de ce macaque à sa tête de YOMBO au lectorat ?
Pour la France, le Burkina Faso est un élément très important pour trois raisons:
Premièrement, la France a besoin du Burkina Faso pour gérer la zone très sensible des trois frontières.
Barkhane le sait bien qui a replié tout son dispositif autour de cette région (TOTO A DIT dit redéploiement au Niger avec l'aval des APPLAUDIMAITRES ) et qui, aujourd’hui, y porte l’essentiel de son effort.
Deuxièmement, le Burkina Faso fait partie du dispositif logistique de Barkhane qui l’appelle "la voie sacrée".
Ce couloir logistique qui passe par le Burkina Faso permet de ravitailler à partir d’Abidjan les forces qui sont déployées dans le G5 Sahel.
Troisièmement, au Burkina Faso il y a le PC de l’opération Sabre. C’est une très vieille opération, plus ancienne que Barkhane, des forces spéciales, qui vise notamment ce qu’on appelle les "cibles à haute valeur ajoutée". Tous les chefs djihadistes qui disparaissent le sont dans le cadre de ces opérations.
Macron: oui issoufou, j'ai deja vu ta photo avec le jeunot. Y'a quoi d'autre
issoufou: D'abord merci d'avoir instruit le general mbalo de me rajouter sur la liste de la delegation de la cedeao
Macron: normal, j'avais besoin d'un espion fiable dans ce groupe pour me rapporter tout
issoufou: Merci Excellence de votre confiance. Vous pouvez toujours compter sur votre fidele serviteur que j'ai toujours ete.
Macron: sache que j'attends de toi le meme resultat qu'avec cet idiot de damiba. Mon ambassadeur a ouaga te fourniratout ce dont tu as besoin
issoufou: Oui Oui Excellence je ne vous decevrais pas. J'ai active mon pion habituel pour me chercher un moyen sur d'acces au jeunot comme vous l'appelez et lui passez votre mot. Comme on, pardon, vous l'aviez si genialement suggere avec l'autre idiot.
Macron: Ok. laisse moi, j'ai du travail.
Issoufou: Pardon pardon, merci merci excellence. C'est toujours delicieux d'entendre votre voix.
Quand TOTO A DIT a su , il est dépassé en restant perplexe ...
C'est quelle CEDEAO , ÇA?
Comment comprendre que cette CEDEAO proclame aider en vivres,les populations meurtries du Faso ....
Et lui présenter une facture de 2 MILLIARDS..
Un cadeau empoisonné ou payant
Apres on dira que le Capitaine Traore a insulte le Niger.
A moins qu'il ne s'gisse d'une tactique visant à éviter le bain de sang fratricide que ne manquerait pas d'entraîner l'affrontement inévitable entre les deux parties d'une même armée nationale si les 7 conditions de Damiba pour sa réddition étaient rejetées?
Il faut espérer que c'est de cela qu'il s'agit. Il ne pourrait en être autrement, au risque d'une énorme déception des Burkinabè et des Africains de manière générale.
L'avenir nous édifiera sur ce point. Time will tell.
Le Capitaine a dit que ce sont des Souhaits en parlant des 7 conditions du traitre Damiba. Ce qui est révoltant par contre c'est la précipitation avec laquelle les laquais de la cedeao se rendent au Faso.
Peine perdue!!!