Discours du Président de la République S.E.M Mohamed Bazoum lors de la réunion de haut niveau sur le thème « Transformer l’éducation en Afrique : passé, présent, futur »
Madame et Messieurs les chefs d’État et de Gouvernement,
Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
Madame la Directrice générale de l’UNESCO,
Madame la Directrice exécutive de l’UNICEF,
Mesdames et Messieurs les représentants des partenaires au développement,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
Permettez- moi tout d’abord de saluer l’engagement de Monsieur Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies pour l’organisation de cet évènement capital sur ce thème si pertinent de la transformation de l’éducation.
L’objectif de développement durable (ODD4) met l’accent sur l’éducation et souligne l’importance d’assurer une éducation de qualité inclusive et équitable et de promouvoir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous.
Au cours de la dernière décennie, des progrès majeurs ont été réalisés au niveau mondial pour améliorer l’accès à l’éducation et accroître les taux de scolarisation à tous les niveaux.
Selon l’Education Finance Watch 2021, rapport conjoint de l’UNESCO et de la Banque mondiale : « Entre 2009 et 2019, les dépenses mondiales d’éducation ont connu une croissance annuelle de 2,6%. En revanche, cette croissance a été beaucoup plus rapide dans les pays à revenu faible où les dépenses d'éducation ont augmenté de 5,9 % par an».
Malgré ces avancées et tous les investissements, le monde comptait en 2018 plus de 260 millions d’enfants et d’adolescents non scolarisés (soit près d’un cinquième de la population mondiale dans ce groupe d’âge).
Mesdames et Messieurs,
Le présent Sommet nous offre l’opportunité de donner une réponse globale à la question de l’éducation avec pour objectif principal de redynamiser les efforts mondiaux pour accélérer l’atteinte de l’ODD 4 lié à l’éducation en "réinventant" des systèmes éducatifs résilients afin de les adapter aux nouvelles donnes, notamment la « E-éducation ».
Mesdames et Messieurs,
Au Niger, ces dernières années, l'éducation a été confrontée à d'innombrables défis liés à 3 grands chocs démographique, sécuritaire, et climatique.
En effet, le défi démographique se traduit, chez nous par une forte demande en éducation avec désormais près d’un million d’enfants en âge d’être scolarisé chaque année Au début de la décennie 1990 on parlait de 300 000 enfants par an. Le défi climatique impacte négativement la capacité des populations à se nourrir déjà à plus forte raison subvenir à la scolarisation de leurs enfants.
Le défi sécuritaire provoque dans les zones affectées la fermeture ou la délocalisation des écoles avec comme corollaire la sous scolarisation, la perte de temps d’apprentissage, le désordre psychologique et social. C’est pourquoi, le secteur de l’éducation constitue la priorité de mon quinquennat.
Mesdames et Messieurs
Le 5 juillet 2017, le gouvernement nigérien a décidé de créer le Fonds Commun Sectoriel de l’Education (FCSE). Ce fonds regroupe actuellement les contributions des partenaires techniques et financiers bilatéraux et multilatéraux.
Il s’agit d’un mécanisme innovant de financement de l’éducation qui vise à aligner les engagements des partenaires sur les stratégies nationales, à favoriser l’efficacité des actions de développement du secteur et l’appropriation des outils et des méthodes de bonne gouvernance. Il vise aussi à harmoniser les modes d’intervention des différents partenaires entre eux.
Les crédits de ce fonds sont inscrits en Loi de finances selon la nomenclature du budget programme.
Ce fonds permet de :
· financer l’ensemble du secteur de l’éducation et de la formation en soutenant la mise en œuvre des planifications annuelles des ministères ;
· acheminer les fonds au plus près des bénéficiaires, là où se produisent les résultats éducatifs
· soutenir la mise en œuvre des réformes connexes importantes pour le développement du pays: finances publiques et décentralisation.
En outre, 80% des fonds sont orientés vers les structures déconcentrées des ministères, les collectivités locales et les établissements d’enseignement, en région, au plus près des acteurs de terrain qui conduisent les transformations et produisent les résultats éducatifs.
L’Etat a décidé de porter la part des dépenses pour le secteur de l’éducation à 21.5% du budget pour l’horizon 2030.
Par ailleurs, l’Etat conformément à une directive communautaire de l’UEMOA a instituer la pratique des budget-programmes.
Pour tenir ces engagements, l’exercice de simulation a permis d’estimer que le gouvernement doit pouvoir mettre au minimum 5% de ces dépenses d’investissements au profit de l’éducation et de la formation dans la période 2020-2022.
Dans cette perspective, les ressources totales disponibles pour l’éducation et la formation seront d’environ 1 018 milliards de FCFA sur la période 2020-2022. Par rapport au PIB, ce dernier montant correspond à une part d’environ 6.5%, ce qui est un niveau convenable eu égard à la forte croissance démographique et à la volonté de développer une éducation de base de dix années pour tous.
Mesdames et Messieurs
Malgré ces énormes efforts nationaux et internationaux, on observe toujours des déficits de financement pour atteindre l’objectif de scolarisation primaire universel à cause d’une forte pression démographique et une demande accrue d’amélioration quantitative et qualitative de l’éducation.
Le rayonnement de notre système éducatif dépend de sa capacité de résilience face à l’insécurité consécutive aux actions des groupes armés non étatiques, aux sécheresses récurrentes, aux inondations, aux pandémies et autres aléas climatiques.
Mais, il n’y a pas de défi insurmontable pour les esprits déterminés dans le contexte actuel de l’économie du savoir, de la technologie et de l’intelligence artificielle. Ces opportunités constituent notre gage d’espoir du présent sommet qui vise à redynamiser les efforts mondiaux afin de « réinventer » nos systèmes éducatifs pour le bien-être de l’humanité.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Commentaires
Nous avons été à l'école. Nous avons appris à parler français, mais nous ne savons toujours pas ce que cachent les mots au-delà de leur signification littérale et quelle vision de nous ces mots donnent aux autres, d'autant plus que nous semblons nous complaire dans le rôle de nécessiteux et de quêteurs pour mieux conforter les occidentaux dans l'idée de leur supériorité morale et accentuer la tendance au mépris qu'ils ont pour nous.
En quoi faisant ????
AFRICAINS et AFRICAINES de la génération consciente et décomplexée, préparez à riposter et contre analyser .... TOTO A DIT ne s'adresse pas aux vendus, laquais et [mot censuré]s de garde pour le status quo .... Bien sûr!!! ....
Quand Macron lance ses trolls , bulldogs en Afrique pour recollecter les pots cassés du rejet de la France ..
Et aller à la ligne pour le partage , est ce que c'est forcé ???
SYLVAIN ITTÉ ?????? Rappellez vous ce nom , dirait TOTO A DIT ..... OOOOOO
En effet , SYLVAIN ITTÉ est le nouvel ambassadeur de la France désigné par Macron au NIGER pour passer à L'OFFENSIVE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX ......
Le Président Macron a récemment demandé aux diplomates français de riposter vigoureusement au French bashing dans le monde et plus précisément en Afrique. Il n'a pas perdu du temps : ses récentes nominations d'ambassadeurs en Afrique en disent long sur cette volonté affichée du président française de passer à l'offensive.
Après le Général de Corps d'Armée, THIERRY MARCHAND, nommé ambassadeur au Cameroun, avec pour l'une de ses missions, épauler M. Grosgurin, en poste à Bangui et qui ne parvient pas à faire tomber le régime du Président Touadera,
Emmanuel Macron a nommé M. Sylvain Itté, l'un de ses meilleurs atouts
A suivre
dans la contre-attaque française dans le monde et particulièrement en Afrique. L'ancien Envoyé spécial pour la diplomatie publique en Afrique (le ''Monsieur Afrique'' de Macron) est désormais sur le terrain. Il faut dire qu'il n'est pas à sa première expérience en Afrique : il est passé, comme ambassadeur, par l'Angola.
M. Itté était déjà très présent sur les réseaux sociaux notamment sur Facebook où il n'hésite pas à porter la voix de la France mais surtout à contredire tous ceux qui disent une autre vérité sur la politique de la France en Afrique.
Au fil du temps, il est devenu l'un des principaux contradicteurs du philosophe et activiste d'origine camerounaise vivant en France, Pr Franklin Nyamsi, qui, depuis quelques années, se démène à déconstruire et dénoncer la politique française en Afrique mais également les mauvaises pratiques démocratiques sur le continent.
Il apparait clairement, avec cette nomination, que M. Itté est désormais en mission en Afrique. Il le fera désormais A PARTIR DE NIAMEY ( OUI OUI NIAMEY) .
Il agira à partir d'une capitale moins animée du continent. Synonyme de discrétion et d'une liberté d'action plus importante. Abidjan, Yaoundé, Dakar, Kinshasa, etc., l'auraient exposé aux critiques et attaques des panafricanistes de plus en plus virulents.
Mais quand on connait la détermination de certains Africains à en finir avec certaines pratiques sur le continent, M. le nouvel ambassadeur de France au Niger ""peut s'attendre à faire du sport" selon un internaute qui commentait cette actualité. M. Itté, qui a pris l'habitude de ''croiser le verbe'' avec certains internautes, va devoir porter des gangs solides pour des séances d'uppercuts s'il a décidé d'aller en guerre contre le French bashing en Afrique.
Monsieur ITTÉ !!!!
TOTO A DIT dit ..... Bring it on .. AFRICANS ARE READY , WAITING ....
UN BAVARDAGE INUTILE , DANS UN FRANÇAIS APPROXIMATIF .....
Sauf que BOUZOUM semble ignorer de la tribune de l'ONU , c'est pas bavardage qui intéressé le monde ,mais le pragmatisme et l'émulation.
A quand l'adaptation des syllabus et programmes des écoles aux réalités africaines voire Nigeriennes en place et lieu de ..... Untel à la conne jusqu'à avoir la bave à la bouche .... comme apport additif ou valeur ajoutée à la société ou au monde paysan = ZÉRO....NADA ...
Un status quo éducatif à la Nigerienne avec un TAUX D'ECHEC SUPERIEUR À 73% se révèle la norme ....
Si L'USURPATEUR BOUZOUM avait des conseillers , il devrait même éviter de parler sur le thématique Éducation....
Comme un dernier de la classe va donner des leçons de morales devant les premiers du monde ?
Un peu de sérieux et de self respect quand même
Untel A DIT à la conne ..
Ce qu'il faut transformer dans ce pays c'est le Nigérien lui même et tout le reste suivra de lui même. Impossible de changer le Niger sans au préalable transformer le nigérien.
.mon payer tous les ressources nécessaires pour ce
développer.mais pour.ont nous laisser pas vendre notre ressources à celui que nous voulons .a toutes les peuplés