Sixième sommet Union Européenne ‑ Union Africaine: une vision commune pour 2030 (Déclaration finale)
Nous, chefs d'État ou de gouvernement des États membres de l'Union africaine (UA) et de l'Union européenne (UE), nous sommes réunis les 17 et 18 février 2022 sous la coprésidence de M. Charles Michel, président du Conseil européen, et de M. Macky Sall, président de la République du Sénégal et président de l'Union africaine.
Nous rappelons le cinquième sommet UA-UE qui s'était tenu à Abidjan (Côte d'Ivoire) les 29 et 30 novembre 2017 et la deuxième réunion des ministres des affaires étrangères UA-UE qui s'est tenue à Kigali (Rwanda) les 25 et 26 octobre 2021.
- Conscients des possibilités et des défis communs sans précédent et toujours plus nombreux, les dirigeants de l'UE et de l'UA adhèrent à une vision commune d'un partenariat renouvelé pour construire un avenir commun, en tant que partenaires et voisins les plus proches.
- Deux Unions, une vision commune. Nous sommes convenus que cette vision commune a pour objectif de consolider un partenariat renouvelé pour la solidarité, la sécurité, la paix, le développement économique durable et inscrit dans la durée et la prospérité pour nos citoyens et nos générations futures, en réunissant nos peuples, nos régions et nos organisations.
Ce partenariat renouvelé sera fondé sur la situation géographique, la reconnaissance de l'histoire, les liens humains, le respect de la souveraineté, la responsabilité et le respect mutuels, les valeurs partagées, l'égalité entre les partenaires et des engagements réciproques.
Il vise à être l'élément moteur de la promotion de nos priorités communes, des valeurs que nous partageons, du droit international ainsi que de la préservation conjointe de nos intérêts et biens publics communs. Cela comprend, entre autres, la sécurité et la prospérité de nos citoyens, la protection des droits de l'homme pour tous, l'égalité de genre ainsi que l'autonomisation des femmes dans tous les domaines de la vie, le respect des principes démocratiques, la bonne gouvernance et l'État de droit, les actions visant à préserver le climat, l'environnement et la biodiversité, la croissance économique durable et inclusive, la lutte contre les inégalités, le soutien aux droits de l'enfant et l'inclusion des femmes, des jeunes et des plus défavorisés. Nous reconnaissons l'importance de la sécurité alimentaire et de la nutrition et notons avec satisfaction que l'UA en a fait le thème de l'année 2022. 2
- Un partenariat renouvelé. Notre partenariat renouvelé aborde tant les perspectives et les défis immédiats que les possibilités à long terme offertes par notre coopération.
Le premier défi consiste à assurer un accès juste et équitable aux vaccins. Ensemble, nous soutiendrons les mécanismes locaux et régionaux de passation de marchés, ainsi que l'attribution et le déploiement de produits médicaux. L'UE réaffirme qu'elle est déterminée à fournir à l'Afrique au moins 450 millions de doses de vaccin, en coordination avec la plateforme de l'équipe spéciale pour l'acquisition de vaccins en Afrique (AVATT), d'ici la mi-2022. En mettant plus de 3 milliards de dollars (soit l'équivalent de 400 millions de doses de vaccin) à la disposition du mécanisme COVAX et des efforts de vaccination sur le continent africain, l'Équipe Europe contribue à cet objectif et complète les actions de cette équipe spéciale.
L'Équipe Europe mobilisera 425 millions d'euros pour accélérer le rythme de la vaccination et, en coordination avec le CDC Afrique, pour soutenir la distribution efficace de doses et la formation des équipes médicales, ainsi que pour renforcer les capacités d'analyse et de séquençage. Dans ce contexte, nous contribuerons également à la lutte contre la désinformation concernant les sujets de santé.
Forts des enseignements tirés de la crise sanitaire actuelle, nous sommes déterminés à soutenir la souveraineté à part entière de l'Afrique en matière de santé, afin que le continent soit en mesure de réagir aux futures urgences de santé publique. À cette fin, nous soutenons un programme commun pour la fabrication de vaccins, de médicaments, de dispositifs de diagnostic, de traitements et de produits de santé en Afrique, y compris des investissements dans les capacités de production, des transferts volontaires de technologies ainsi que le renforcement du cadre réglementaire pour permettre un accès équitable aux vaccins, aux diagnostics et aux traitements.
L'Union africaine et l'Union européenne ont souligné l'urgence de la contribution de l'OMC à la lutte contre la pandémie et à la reprise de l'économie mondiale, et s'engagent à coopérer de manière constructive dans la perspective d'un accord sur une réponse globale de l'OMC à la pandémie, qui comporte des aspects liés au commerce ainsi qu'à la propriété intellectuelle.
Pour faire face aux effets macroéconomiques de la crise de la COVID-19 sur les économies africaines, nous soutenons le cadre commun pour le traitement de la dette au-delà de l'initiative de suspension du service de la dette. Nous lançons également un appel à des contributions volontaires et ambitieuses, dans le but de canaliser une partie des droits de tirage spéciaux (DTS) récemment alloués de manière à réaliser l'ambition mondiale de réunir au total au moins 100 milliards de dollars d'aide en matière de liquidités pour les pays qui en ont le plus besoin, dont une grande partie devrait être destinée à l'Afrique. Nous nous félicitons des 55 milliards de dollars qui ont déjà été promis au titre de la nouvelle allocation de DTS, dont 13 milliards de dollars ont jusqu'à présent été promis par plusieurs États membres de l'UE (Équipe Europe), et nous encourageons davantage d'États membres de l'UE à envisager de contribuer à cet effort mondial. Les institutions africaines, en concertation avec les autorités nationales, seront associées à l'utilisation de ces DTS pour soutenir la reprise du continent. Nous nous efforcerons de veiller à ce que les dépenses réalisées par l'intermédiaire de programmes internationaux dans les domaines de la santé, du climat, de la biodiversité, de l'éducation et de la sécurité soient augmentées afin de faciliter la reprise économique. Nous convenons d'examiner des instruments de prêt en faveur de projets d'investissement durable dans des secteurs prioritaires. Tout en renforçant notre capacité à relever ces défis, nous convenons que les investissements en faveur de la reprise devraient continuer à développer une meilleure résilience ainsi que des économies plus durables pour atteindre nos objectifs prioritaires à long terme.
Nous nous engageons à combattre les flux financiers illicites (FFI) et à lutter contre l'érosion de la base d'imposition et le transfert de bénéfices (BEPS), ainsi qu'à coopérer en matière de transparence fiscale. À cet égard, nous convenons de continuer à coopérer pour développer et consolider la capacité stratégique dans la lutte contre différents types de FFI, y compris le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération, ainsi que ceux liés aux systèmes de gouvernance fiscale et au retour des fonds et biens volés depuis les pays d'origine.
Ensemble, nous intensifierons notre soutien à la coopération scientifique entre les chercheurs afin de développer ensemble les connaissances et de partager les technologies et l'expertise, notamment au moyen d'un programme d'innovation commun de l'UA et de l'UE. Nous encouragerons les programmes d'échanges de jeunes citoyens, de volontaires et d'étudiants dans le cadre du programme Erasmus + élargi et nous développerons des partenariats entre universités, afin d'améliorer notre compréhension mutuelle et de favoriser l'excellence. Nous nous efforcerons de faciliter les échanges culturels et la circulation des artistes et des oeuvres entre nos deux continents et d'encourager l'engagement mutuel en vue de la restitution de biens culturels, ainsi que de promouvoir l'accès au patrimoine culturel et la protection de celui-ci.
- Une Afrique et une Europe prospères et durables. Nous annonçons un paquet d'investissements Afrique-Europe d'au moins 150 milliards d'euros au service de notre ambition commune pour 2030 et de l'agenda 2063 de l'UA, et qui est composé de trois volets portant sur les investissements, la santé et l'éducation. Le paquet d'investissements contribuera à la mise en place d'économies plus diversifiées, inclusives, durables et résilientes. Nos deux continents visent à démontrer et à partager avec le reste du monde le succès d'un programme pour la prospérité respectueux de nos citoyens et de notre planète. S'inscrivant dans la stratégie "Global Gateway", ce paquet d'investissements a pour but de stimuler les investissements publics et privés en s'appuyant sur les initiatives et les partenariats existants. Le paquet encouragera les investissements durables à grande échelle, avec le soutien des initiatives de l'Équipe Europe, en tenant dûment compte des priorités et des besoins des pays africains, y compris: i) des investissements dans l'énergie, les transports et les infrastructures numériques alignés sur le deuxième plan d'action prioritaire du programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA-PAP II); ii) une transition énergétique juste et équitable, tenant compte des orientations spécifiques et diverses des pays africains en ce qui concerne l'accès à l'électricité; iii) la transition écologique, y compris le soutien à la mise en oeuvre des contributions déterminées au niveau national (CDN) et des plans nationaux d'adaptation (PAN) des pays africains au titre de l'accord de Paris afin de renforcer l'adaptation et l'atténuation; iv) la transformation numérique au service d'une connectivité de confiance par des investissements dans les infrastructures et un accès abordable et amélioré à l'économie numérique et à l'économie des données, tout en stimulant l'entrepreneuriat et les compétences dans le domaine numérique; v) la croissance durable et la création d'emplois décents, notamment en investissant dans la création d'entreprises appartenant à des jeunes en Afrique; vi) la facilitation des transports et l'efficacité de réseaux de transport connectés; vii) le développement humain, notamment en renforçant la mobilité et l'employabilité des étudiants, des jeunes diplômés et des travailleurs qualifiés. Le paquet soutiendra l'industrialisation et le développement de chaînes d'approvisionnement et de valeur durables et résilientes.
Ce paquet sera complété par des paquets spécifiques visant à soutenir les systèmes de santé et d'éducation. En ce qui concerne le secteur de la santé, nous soutiendrons des initiatives en faveur de la préparation aux pandémies, de la sécurité sanitaire et de l'accès équitable à des services de santé essentiels de qualité, conformément à la déclaration de Rome adoptée lors du sommet mondial sur la santé. En ce qui concerne le secteur de l'éducation, nous investirons dans une éducation inclusive et équitable de qualité, en améliorant les cadres stratégiques et juridiques, l'accès à l'éducation et la formation des enseignants, afin de contribuer à assurer la fourniture de services éducatifs en toute sécurité et de veiller à ce que les lacunes en matière d'apprentissage résultant de la pandémie soient comblées. À cette fin, nous promouvrons l'enseignement et la formation professionnels à vocation technique axés sur les débouchés, y compris au niveau régional.
Pour mettre en oeuvre le paquet, nous mobiliserons des fonds publics afin de stimuler les investissements privés en recourant à des instruments de financement innovants. Nous nous engageons à promouvoir une gouvernance responsable, transparente, inclusive et réactive, conformément aux instruments internationaux pertinents, afin d'intensifier les efforts visant à améliorer les investissements et le climat des affaires ainsi qu'à libérer et à accroître les investissements africains et européens responsables et durables. Nous utiliserons tous les moyens de mise en oeuvre, y compris l'aide publique au développement et les outils financiers tels que les fonds fiduciaires pour les infrastructures et les instruments des marchés des capitaux, pour encourager l'entrepreneuriat africain à prendre part à des économies fortes et dynamiques. Des institutions internationales et nationales de financement du développement, y compris la Banque européenne d'investissement et la Banque africaine de développement, ainsi que des partenariats public-privé seront mobilisés à cet effet. Nous poursuivrons nos efforts pour mobiliser et faciliter les envois de fonds en toute transparence, y compris pour réduire les coûts de transaction, au service du développement des économies nationales et locales.
Nous stimulerons également l'intégration économique régionale et continentale, notamment par l'intermédiaire de la zone de libre-échange continentale africaine. Les accords de commerce existants entre l'UE et certains pays africains ont contribué à renforcer et à approfondir les échanges et le développement économique entre les deux continents. Nous oeuvrerons progressivement à l'intégration graduelle et mutuellement avantageuse de nos marchés continentaux respectifs.
- Une coopération renouvelée et renforcée pour la paix et la sécurité. Face à des défis communs croissants en matière de sécurité, nous annonçons une coopération renouvelée et renforcée pour la paix et la sécurité. Nos deux continents entretiennent une coopération de longue date dont le principe fondateur est la recherche de solutions africaines aux problèmes africains, dans le cadre de l'architecture africaine de paix et de sécurité (AAPS), et qui est inscrite dans le protocole d'accord UA-UE sur la paix, la sécurité et la gouvernance (2018), conçu pour lutter contre l'instabilité, la radicalisation, l'extrémisme violent et le terrorisme, en s'attaquant aux causes profondes des conflits et en abordant le cycle d'un conflit dans son ensemble au moyen de l'approche intégrée. Nous exprimons notre détermination à approfondir notre coopération en fournissant un soutien en faveur de formations, d'un renforcement des capacités et d'équipements adéquats, afin de renforcer et d'intensifier les opérations de paix autonomes menées par les forces de défense et de sécurité africaines, y compris au travers de missions et de mesures d'assistance de l'UE, ainsi qu'en appuyant le renforcement des capacités des services répressifs. Ensemble, nous continuerons également à appuyer les opérations de soutien de la paix sous conduite africaine et les discussions en cours sur l'utilisation des contributions déterminées par les Nations unies pour les opérations autorisées par le Conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que la mise en oeuvre, dans ce contexte, du cadre de conformité aux droits de l'homme de l'UA. Nous intensifierons notre coopération en matière de sécurité, y compris dans le domaine de la cybersécurité. Nous unirons nos efforts pour continuer à promouvoir l'État de droit et la mise en oeuvre des programmes concernant les femmes, la paix et la sécurité, les enfants face aux conflits armés, et la jeunesse, la paix et la sécurité, sur la base d'actions concrètes visant à parvenir à une paix durable. Nous continuerons à respecter les droits de l'homme et le droit international humanitaire, ainsi qu'à en promouvoir le respect.
- Un partenariat renforcé et réciproque en matière de migration et de mobilité. Nous continuerons à traiter tous les aspects de la migration et de la mobilité, dans le respect des compétences nationales, de manière intégrée, globale et équilibrée. Nous oeuvrerons dans un esprit de responsabilité et d'engagement communs, dans le strict respect du droit international et des droits humains fondamentaux. Au travers de notre action commune et du renforcement des capacités, et notamment par l'intermédiaire d'institutions africaines spécialisées en matière de migration, nous nous attacherons à prévenir la migration irrégulière, à renforcer la coopération contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains, à soutenir le renforcement de la gestion des frontières et à parvenir à des améliorations effectives en matière de retour, de réadmission et de réintégration, y compris en promouvant le retour volontaire et en facilitant la réintégration durable des personnes après leur retour, ainsi qu'en renforçant les dialogues sur la migration entre les deux continents et en concrétisant leurs priorités essentielles. Nous approfondirons notre coopération en vue de trouver des solutions durables pour les demandeurs d'asile, les réfugiés et les migrants vulnérables ayant besoin d'une protection internationale et nous nous engageons à relancer les travaux de la Task Force tripartite UA-UE-ONU. Nous renforcerons encore les régimes d'asile en vue d'offrir un accueil et une protection adéquats aux personnes qui y ont droit, ainsi que d'oeuvrer à leur intégration. Nous continuerons à nous attaquer aux causes profondes de la migration irrégulière et des déplacements forcés et renforcerons notre coopération pour remédier à tous les problèmes liés à la migration. Dans le respect des besoins, des compétences et des cadres juridiques nationaux, des voies de migration légale continueront à être développées entre les deux continents et à l'intérieur du continent africain. Nous nous engageons à relever les défis posés par la fuite des cerveaux et à investir dans la jeunesse et les femmes afin de favoriser leur autonomisation, le développement de leurs compétences, leur éducation et leurs perspectives d'emploi, notamment en soutenant davantage l'enseignement et la formation techniques et professionnels.
- Un attachement au multilatéralisme. Nous oeuvrerons ensemble à la promotion d'un multilatéralisme effectif dans le cadre de l'ordre international fondé sur des règles, s'articulant autour des Nations unies. Nous nous engageons à oeuvrer à l'adoption de positions plus convergentes dans les enceintes multilatérales afin de réduire les inégalités mondiales, de renforcer la solidarité, de promouvoir la coopération internationale, de lutter contre le changement climatique et de l'atténuer, et d'améliorer la fourniture de "biens publics mondiaux", conformément au programme de développement durable à l'horizon 2030 et à l'agenda 2063 de l'UA. Nous nous engageons à apporter un soutien politique afin de réaliser la réforme nécessaire de l'OMC et d'améliorer son fonctionnement, en vue de renforcer le système commercial multilatéral. Les deux parties s'engagent à contribuer aux efforts de réforme du système des Nations unies, y compris en ce qui concerne le Conseil de sécurité des Nations unies. En outre, nous réaffirmons notre attachement à la pleine mise en oeuvre de l'accord de Paris et des résultats des conférences des parties. Nous reconnaissons que la transition énergétique de l'Afrique est vitale pour son industrialisation et pour combler l'écart énergétique. Nous soutiendrons l'Afrique dans sa transition afin de promouvoir des trajectoires justes et durables vers la neutralité climatique. Nous reconnaissons l'importance d'utiliser les ressources naturelles disponibles dans le cadre de ce processus de transition énergétique. Nous soutenons l'organisation par l'Afrique de la COP 27 en Égypte en 2022, ainsi qu'un cadre mondial ambitieux en matière de biodiversité. Nous nous engageons à oeuvrer ensemble à l'élaboration, sous l'égide de l'OMS, d'un nouvel accord international ambitieux sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies.
- Nous nous félicitons des discussions fructueuses qui ont eu lieu, pendant le sommet, lors des tables rondes consacrées aux thèmes suivants: financement d'une croissance durable et inclusive; changement climatique et transition énergétique, numérique et transports (connectivité et infrastructures); paix, sécurité et gouvernance; soutien au secteur privé et intégration économique; éducation, culture et formation professionnelle, migration et mobilité; agriculture et développement durable; et systèmes de santé et production de vaccins.
Nous prenons note des contributions de la jeunesse, de la société civile, des autorités locales et du secteur privé dans le cadre de la Semaine Afrique-Europe et du Forum des affaires UE-Afrique, et nous encourageons toutes les parties prenantes à continuer de s'associer à notre partenariat renouvelé.
Nous sommes résolus à donner suite à la volonté que nous avons exprimée de contrôler la mise en oeuvre des engagements pris lors des sommets UA-UE. Le suivi sera assuré régulièrement par l'intermédiaire des structures UA-UE existantes, y compris le comité ministériel UA-UE de suivi.
Commentaires
Selon une source de Barkhane :
Ravitaillement des bases de la force Barkhane
Du 2 au 4 février 2022, les militaires du Groupement tactique désert logistique (GTD-LOG) Dragon de la force Barkhane ont escorté un convoi d’une quarantaine de véhicules reliant Gao à Niamey. Au total, trois jours ont été nécessaires pour effectuer l’aller-retour entre les deux bases séparées de 450 kilomètres.
Cette mission a permis de réaliser le ravitaillement de la base aérienne projetée (BAP) de Niamey.
Quand TOTO A DIT dit ooooooo...
Nigeriens, Nigériennes ..... Conscienseux ou non BARKHANE projette de faire une base a Niamey sans l'aval du peuple encore moins de l'approbation de l'assemblée nationale si bien l'on peut parler de telle au Niger....
Ne dites pas que vous n'êtes pas informés....
De l'emplacement dit mitoyen de la frontière nigero Malienne C'est maintenant Niamey .....
Allons seulement .... Vous n'avez rien vu d'abord ..
Attendez seulement .... Vous verrez que des herauts vont sortir pour dire que c'est un lapsus de Barkhane ..... En référence à la BASE PROJETÉE DE NIAMEY ....
Et convient il de dire qu'il n'est pas fait de structure existante mais de projetée......
Cette base aérienne projetée est .....
Implantée depuis 2013 sur une base aérienne de l’armée de l’Air nigérienne, la BAP de Niamey constitue une plateforme stratégique à partir de laquelle est conduite la majorité des opérations aériennes dans le fuseau ouest de la BSS.
Toujours est il que TOTO A DIT n'a pas confiance aux Français...
Le Président Ronald Reagan ne disait il ...
TRUST BUT VERIFY..... a ,peu .. près faire confiance . mais vérifier ? Mais TOTO A DIT lui ....n'aies confiance à personne même ton ombre ...
Depuis quand cette menace terroriste plus qu'au Mali ?
Et que TOTO A DIT partage, et depuis quand partager devient du plagiat , aller à la ligne n'est pas obligatoire....
La France et ses partenaires européens ont annoncé jeudi, le retrait de leurs forces du Mali sur fond de crise politique, et leur redéploiement vers le Niger et d’autres pays. Le président Nigérien Mohamed Bazoum a également confirmé vendredi la migration de Barkhane et de Takuba vers le Niger. Cette annonce a été condamnée par les nigériens réunis dans le mouvement TLP.
« TLP-Niger s’interroge sur les modalités d’un tel accord des autorités nigériennes sachant que la constitution du Niger prévoit en son article 169 que : « Les traités de défense et de paix ne peuvent être ratifiés qu’à la suite d’une loi autorisant leur ratification ». Il est clair que cet accord, n’a fait l’objet d’aucun débat au parlement nigérien pour discuter de son bien-fondé à plus forte raison ratifier une loi l’autorisant », indique l’organisation.
A suivre..
« Cet accord impopulaire viole gravement la Constitution Nigérienne, ce qui le rend totalement illégal en dépit du fait qu’il soit illégitime », indique TLP. Elle soutient que face à cette situation inadéquate à l’État de droit, « TLP-Niger condamne avec fermeté et détermination cet accord colonialiste autorisant le déploiement de ces forces d’occupation sur le territoire du Niger ; déplore l’asservissement des chefs d’États Africains qui les amène à signer des accords, bien souvent illégaux, en défaveurs du peuple Africain ».
Aussi l’organisation « exhorte les autorités nigériennes à se désolidariser sans condition de cet accord qui n’est pas voulu par le Niger et son peuple et appelle l’ensemble des nigériens soucieux et jaloux de la souveraineté nationale à rester mobilisé pour soutenir les actions à venir ».
Notons que la France dispose déjà de base militaire au Niger et devrait faire migrer la grande partie de ses forces basées au Mali, vers ce pays. Le Niger, selon les explications de Macron puis de Bazoum, devrait devenir le point d’ancrage de la mission militaire française dans le Sahel.
Tes parents incapables, voleurs, griots, danseurs et féticheurs font appel à des sociétés privées pour les protéger. Honte à vous, honte à l'armée malienne et les grandes gueules payées avec des sacs de riz et des billets de 2000f pour marcher et insulter le monde entier lorsque leur pays est dans gouffre. Pauvres idiots maliens. Vous êtes la risée du monde. C'est fini pour vous.
Vous demandez hier à barkane et takuba de partir sans délai : vous vous rendez compte du caractère ridicule de vos injonctions. Quels moyens avez-vous pour les faire partir ? Sacrés maliens. C'est ça être brave
TOTO A DIT s'occupe avec un assignement avec valeur ajoutée....et productive.
Voici la réponse de Charles Millon, ancien ministre de la Défense de Jacques Chirac,...
"Il faudrait rappeler à Monsieur Ouattara qui remet en cause la légitimité de la junte militaire à Bamako qu’il bénéficie d’un troisième mandat illégitime et non constitutionnel. Qu’il nettoie devant sa porte avant de donner des conseils aux autres."
Et TOTO A DIT : Merci.....
Es tu obligé de lire le partage.......
A la question ......
Que pensez vous de la politique étrangère d’Emmanuel Macron et de Jean Yves Le Drian, son ministre des Affaires Etrangères ?
Charles Millon. Le Drian est surtout médiocre et il n’a pas l’air de s’intéresser aux Africains et à l’Afrique. Sans doute n’est-il pas facile de travailler avec un Emmanuel Macron qui veut toujours prendre la lumière.
Ce que je reproche au Président français au Mali comme au Liban ou en Ukraine, c’est de faire une politique de coups, sans suivi, ni constance. Cette fâcheuse habitude est totalement contre productive. La diplomatie se joue dans la durée et dans des liens de confiance avec nos interlocuteurs étrangers. C’est long, très long.
La politique d’Emmanuel Macron et de Jean Yves Le Drian est finalement illisible. Comment en même temps, selon l’expression consacrée du président français, dénoncer les coups d’état en Guinée ou au Mali et apporter un soutien total au fils du président Déby qui prend le pouvoir par la force après le décès brutal de son père ?
Emmanuel Macron a des réactions d’adolescent. Ce n’est pas ainsi qu’on doit construire la politique étrangère d’un pays comme la France.
Regardes bien leur réactions, ils pensent ruser avec tout le monde tellement ils sont bêtes et ignorants doublée d'une arrogance sans commune mesure envers tout le monde entier.
Il faut mettre du vin dans ton whisky
En tant de paix, je peux comprendre, mais là dans la situation désastreuse du mali avec famine de 6 millions de personnes plus insécurité à 80% du pays , vouloir penser que vous pouvez imposer ou vous en passer de tout le monde relève de l'idiotie ou de la myopie tout simplement. Pauvre mali entre les mains des bandes d'incapables adolescents fuyards qui se prennent pour rambo
Hey Negro, traître Negro collabo et suppôt du colonisateur, accroche toi bien à tes maîtres penseurs dans ton incapacité de t'emanciper. Nous te comprenons dans ton égarement évident. Tu n'a pas ta tête sur les épaules c'est normal d'être agité. Calmos si tu peux!
Peu importe à qui ils ont fait appel. Le but justifie le moyen. Ils ont fait appel à la France et elle a échoue lamentablement.
Ces leur pays et vous allez quitter, plus de 10 ans et incapable de produire de résultat, bandes d’incapable et d’escorts.
C’est votre incapacité à faire cette guerre et à défendre votre pays correctement qui a répandu le terrorisme dans tout le Sahel et maintenant vers les pays côtiers. Pour masquer votre échec, les boucs émissaires sont tout simplement trouvés : la France,l’a Cédéao etc..,, jamais vous ! Quelle pirouette ces maliens avec leur grosses gueules ingrates. Pauvres maliens écervelés.
Aujourd~hui comme aujourd~hui ce qui a eté faits Et vu reélement dans ce monde ça nous suffit que peu d’3xemple.!! Les conditions dans le quelle nous sommes c’est ne pas une condition qui pousse a ramener d’autres soldats au Niger. On les savez allors