Diplomatie : l’ancienne ministre Aïchatou Boulama Kané atterrit comme ambassadrice à Paris
L’ancienne ministre Aichatou Boulama Kané se voit confier une nouvelle mission avec sa nomination comme ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République Niger auprès de la République Française. A Paris, l’ex chef de la diplomatie nigérienne va veiller désormais à maintenir les excellentes relations avec Niamey qui tiennent beaucoup à cœur au régime de la Renaissance, d’autant que la France est l’un des plus importants partenaires du Niger.
C’est certainement l’un des derniers prestigieux titres qui manquaient jusque-là à sa longue et riche carrière politique ! Mme Aichatou Boulama Kané a été nommée, en conseil des ministres du jeudi 23 septembre 2021, ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République Niger auprès de la République Française. Une nouvelle consécration pour celle qui n’est plus à présenter sur l’échiquier politique nationale où elle s’est engagée depuis le début des années 90 avec son combat pour l’intégration politique des femmes et l’instauration de la démocratie et du multipartisme au Niger. Un double engagement qu’elle a mené parallèlement avec celui, plus partisan certes, au sein du PNDS Tarrayya, parti avec lequel elle a pris part, à la Conférence nationale qui a conduit à l’avènement du premier régime démocratique au Niger en faveur du vent du multipartisme que les « Forces vives de la Nation » sont parvenues à imposer dans le pays, au lendemain de l’historique « Chute du mur du Berlin » et du fameux « Discours de la Baule ».
Entrée au gouvernement dès 1993 comme secrétaire d’Etat au Plan, Mme Aichatou Boulama Kané a poursuivi sa carrière politique au sein du PNDS Tarrayya, en compagnie de son époux, durant toute la traversée du désert du parti rose à l’opposition jusqu’à son arrivée au pouvoir en 2011. Ce qui ne l’a pas empêché de continuer son engagement en faveur de la promotion de la femme puisqu’elle a été pendant longtemps, Coordinatrice générale du Salon de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM).
Avec l’arrivée de son parti au pouvoir en avril 2011, la carrière politique de la nouvelle ambassadrice du Niger à Paris a pris une nouvelle tournure. Nommée Gouverneure de la région de Niamey, elle resta à ce poste jusqu’en 2015 avant d’être appelée à diriger le cabinet du Premier ministre, puis d’occuper brièvement le poste de chef de la diplomatie nigérienne. En avril 2016 et suite à la réélection de l’ancien président Mahamadou Issoufou pour un second et dernier mandat, elle fut nommée ministre du Plan où elle resta jusqu’en 2021.
Sa nomination comme ambassadrice vient donc couronner un CV déjà garni et en lui attribuant une des ambassades les plus importantes de la diplomatie nigérienne et son poste dans la capitale française témoigne, si besoin est encore, de son poids et de son influence au sein du parti au pouvoir. A ce poste stratégique, elle va devoir désormais faire ses preuves en renforçant ce que les officiels appellent « l’excellent partenariat » entre le Niger et la France. Un retour aux sources presque pour la nouvelle diplomate puisque l’Hexagone est un pays qu’elle connait très bien pour y avoir fait ses études supérieures notamment à l’Université de Rennes 1 où elle a obtenu sa maitrise en économie générale en 1979 et à Paris où elle a par la suite obtenu un DESS en transport et distribution à l’Université de Paris 1 Panthéon –Sorbonne.
Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)
Commentaires
Bazoum semble rater le coche.
cherchez l'erreur
Que le frère politique de charlie hebdo va nommer le fils du vieux père Ousmane ambassadeur?
Bien-sûr que non, vue qu'on a laissé couler le bateau c'est normal que les vagues nous emportent non?
1) Elle était ministre de Mahamadou Issoufou
2) Son époux qui n'a pas mis les pieds au Niger depuis plusieurs années est encore conseiller à la présidence avec rang de ministre.
3) Son fils est directeur général d'une société d'état.
Questions :
1) Est-ce que cette famille est meilleure que celle d'une autre ?
2) Est-ce que les membres de cette famille possèdent les meilleurs diplômes, expérience de travail et habiletés managériales plus que d'autres nigériens ?
3) Avant Mahamadou Issoufou est-ce qu'il y a eu des régimes politiques au Niger ? Est-ce qu'ils pratiquaient le népotisme de façon ouverte et effrontée ?
Dans le plan que Madame Kané Aichatou Boulama a présenté à Paris en tant que ministre du plan, qu'est-ce qu'elle dénonçait?
- Manque de bon sens de ses concitoyens; corruption et népotisme. Alors qu'elle-même incarne le visage du népotisme.
Ainsi va le Niger.....
Alors que des milliers de Niger meurent a cause du manque de soins appropries. Il n'est un secret pour personne avoir un simplement scanner relève du parcours de combattant au Niger. Il faut attendre des mois alors que la maladie ronge le malade. Sinon pour avoir un scanner dans le public rapidement il faut corrompre. Voila le Niger que Issoufou a legue a Bazoum.
Lorsque je vois des pays comme la Finlande, le Qatar, les citoyens vivent mieux et bien parce que leurs dirigeants leurs sont dévoués...
"On ne construit pas une cabane avec du bois cassé"
Le Niger ne nous pas est profitable, mais on l'aime quand même.
On sait très bien que le malade ne reviendra pas à son état de santé initial, dans le meilleur des cas, le malade vivra comme un légume (amorphe) pendant ce temps la facture salée des hôpitaux pompent l'argent du trésor public.
Le malade ne meurt pas et ne cède pas sa place à ceux qui en ont besoin et peuvent s'en sortir. Ça coûte une fortune au Trésor Public Nigérien et ça contribue à engorger le système hospitalier français.
Telles sont les conséquences de l'acharnement thérapeutique.
Cette nomination s'inscrit en violation du sens élevé des intérêts de l'état.
Le Niger est utilisé par cette famille comme étant sa police d'assurance maladie et même temps sa vache laitière,
Que le citoyen soit d'accord ou pas tant pis pour lui. Ce qui compte est leur bonheur et leur bien-être. Et basta pour les autres nigériens.
Les terroristes sont maudit tous comme les politiciens Nigerien...
Engageons la désobéissance fiscale alors!