Présidentielles : l’opposant Hama Amadou investi candidat par le MODEN/FA LUMANA
L’ancien président de l’Assemblée nationale a été de nouveau investi candidat du MODEN/FA LUMANA ce samedi 19 septembre à la suite de la reprise du 3e congrès ordinaire du parti. Malgré sa condamnation judiciaire dans l’affaire dite des bébés importés, Hama Amadou qui est apparu comme le vrai leader de la nouvelle Coalition pour l’Alternance Politique (CAP 20-21), l’alliance électorale lancée récemment par une vingtaine de partis de l’opposition, a réaffirmé son ambition de déposer sa candidature pour les prochaines élections présidentielles.
Il y avait certes un enjeu de taille ce samedi 19 septembre à Dosso, 140 kms au sud de Niamey, où le Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africain (MODEN/FA Lumana) reprenait les assises de sa conférence nationale et les travaux de son 3e congrès ordinaire après une longue et âpre bataille judiciaire suite à la fronde interne menée par l’ancien président par intérim, Oumarou Noma. Cependant, le bureau politique du principal parti de l’opposition politique a tout balisé et fort de la décision de la justice qui lui a été favorable en première instance et confirmée en appel, la veille du congrès, les choses sont passées comme une lettre à la poste. Le Congrès a entériné les décisions prises vendredi 18 septembre lors de la Conférence nationale qui s’est déroulée au CCOG de Niamey puis celle du samedi matin à Dosso. Les frondeurs ont été virés du parti, un nouveau président a été élu en la personne de Tahirou Seydou dit « Parc 20 », et pour l’essentiel, les membres du bureau politique national en exercice ont été reconduits, mis à part les exclus du parti. Le parti s’est même doté d’une « autorité morale », son leader Hama Amadou, qui a été par la suite investi candidat du parti pour la prochaine élection présidentielle dont le premier tour est prévu le 27 décembre prochain.
Leader incontesté de l’opposition, Hama Amadou candidat de Lumana
L’évènement du jour a été donc l’investiture du candidat du parti qui n’est autre que son principal initiateur, l’opposant Hama Amadou, qui a fait spécialement le déplacement pour l’occasion et a été triomphalement accueillit dans une arène de lutte traditionnelle Salma Dan Rani pleine à craquer. Arrivé quelques heures plutôt du Bénin par un vol de la compagnie Air Ivoire, l’ancien président de l’Assemblée nationale a rallié aussitôt la « Cité des Djermakoye » en compagnie d’une importante délégation des leaders de la Coalition pour l’alternance politique (CAP 20-21), la nouvelle alliance qui a été lancée le dernier par une vingtaine de partis politiques de l’opposition pour faire barrage au maintien au pouvoir du régime actuel dirigé par le PNDS Tarraya.
Devant les militants du parti réchauffés à bloc, l’opposant a de nouveau prononcé un discours des plus offensifs en zarma dans lequel il n’a pas manqué d’envoyer des piques à peines voilées au parti au pouvoir ainsi qu’à son candidat. Sous les ovations du public acquis totalement à sa cause, il a assuré qu’il déposera son dossier à la Cour constitutionnelle. « Nous irons aux élections et nous allons les terrasser grâce à vous, mes chers militants », a lancé l’ancien premier ministre de Tandja Mamadou (2000-2007).
Candidature incertaine
Ce n’est pas la première fois que l’ancien allié du président Issoufou Mahamadou, qu’il a aidé à s’installer au pouvoir en 2011 avant la brouille de 2013, annonce sa candidature pour les prochaines élections présidentielles malgré sa condamnation à un an de prison dans l’affaire de trafics de bébé qui risque de l’écarter de la course. En 2016, il a obligé le président Issoufou Mahamadou à un second tour alors qu’il était gardé en prison durant toute la campagne électorale.
Très populaire comme l’a démontré d’ailleurs le meeting de Dosso, son retour sur la scène politique depuis quelques semaines a requinqué ses militants et donné du tonus à l’opposition politique qu’il a engagé dans « dans un combat pour imposer le droit et la vérité », et « empêcher le PNDS Tarraya d’imposer son candidat ».
S’il a laissé, du fait de sa condamnation, la présidence de son parti à un de ses proches lieutenants, Hama Amadou va devoir aussi attendre l’épilogue du feuilleton judiciaire que la formation qu’il a lancée traverse depuis des mois. D’autant que ce samedi 19 septembre, l’autre aile dirigée par Oumarou Noma a aussi tenu un autre congrès parallèle toujours à Dosso, pour désigner un nouveau bureau politique national du parti. A quelques mois des prochaines élections, le MODEN/FA Lumana est toujours dans l’incertitude bien que pour la grande partie des militants du parti, l’essentiel est fait et la page de la crise est tournée avec la tenu de la Conférence et du Congrès de Dosso…
A.Y.B (actuniger.com)
Commentaires
Souvenez-vous, il était en prison par votre bon vouloir et sans pouvoir battre campagne, il a contraint par sa popularité Issoufou à un deuxième round aux élections de 2016.
Sans forcer ce sont des nigériens de tout bord qui adhèrent aux idéaux du parti Lumana. Hama n'a forcé personne à être avec lui. La réalité est là plus jamais factuelle.
Alors, les guristes en panne d'arguments comme à votre habitude, après avoir piller les deniers publics en toute impunité et classer le Niger au dernier rang durant 9 ans d'affilée on attend vos réactions épidermiques puisque vous ne connaissez pas la honte.
"Dambou baya jin maï tounda koun satche kudi maï"
L'Afrique francophone et sa perception des élections....
Dans le cas spécifique de la Côte d'Ivoire. Guillaume Soro a t il tort quand il affirmait récemment .... "Ne nous voiilant pas la face c'est une MASCARADE qui se prépare" ?
Sous la même lancée qu'en est il de la Guinée de Sekou Touré où Condé decide de faire un COUP D'ETAT CONSTITUTIONNEL, sans que cette CEDEAO des bêtes d'Etat , francophones ne pipe mot ou officiellement ramène à l'ordre ces putschistes civils ..... En dehors de Général BUHARI qui s'insurge contre cette pratique inconstitutionnelle de 3eme mandat .....
Comment une CEDEAO des bêtes d'Etat qui menace le Mali d'embargo TOTAL, du fait du Ras le bol l'autre CEDEAO DES PEUPLES qui remercie IBK , , ne trouve rien à redire sur les actions coupistes de ces deux cons de Condé et Ado?
Et du cas de la Côte d'Ivoire que dit l'Union Européenne?
Car l'Union Africaine est entrain de dormir et ne se réveillera pour aboyer qu'en cas de pépin de troubles socaux ...
L’Union européenne (UE) s’est exprimée ce vendredi 18 septembre sur la situation politique qui prévaut en Côte d’Ivoire à environ six semaines de l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020.
Dans un communiqué, l’institution « rappelle son attachement aux principes d’inclusivité, de liberté d’expression, de transparence, de respect de l’Etat de droit et aux éventuels mécanismes indépendants d’observation, nécessaires pour assurer un scrutin aux résultats crédibles et acceptés par tous ».
Déplorant « les violences et affrontements survenus ces dernières semaines, qui ont fait plusieurs victimes »,
l’UE appelle les autorités ivoiriennes à mener des enquêtes afin de poursuivre les auteurs. Dans ce sens, l’institution estime que chaque citoyen a le droit de manifester pacifiquement, dans le cadre prévu par la loi, « sans être inquiété, et d’exprimer des opinions politiques sans être arrêté ou emprisonné ».
Concernant la décision du Conseil constitutionnel du 14 septembre, relative aux candidatures retenues pour l’élection présidentielle qui a d’ailleurs fait couler beaucoup d’encre, l’UE déclare en « prendre acte ». Et d’ajouter : « il est de la responsabilité première des autorités et institutions ivoiriennes compétentes de garantir un processus électoral impartial, transparent, inclusif et équitable, emportant l’adhésion des citoyens ».
Elle note par ailleurs « les différentes procédures ouvertes auprès de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) relativement au processus électoral et rappelle son attachement au respect de la justice internationale ».
A ce sujet, deux décisions de la CADHP sur le processus électoral en Côte d’Ivoire sont restées jusqu’alors sans suite de la part des autorités ivoiriennes. La première, en date du 15 juillet 2020, ordonne à l’Etat ivoirien de réformer la Commission électorale. La seconde, prononcée le 15 septembre, fait injonction aux autorités du pays de « prendre toutes les mesures nécessaires en vue ..
de lever immédiatement tous les obstacles empêchant Guillaume Soro de jouir de ses droits d’élire et d’être élu, notamment lors de l’élection présidentielle d’octobre 2020 ».
A la veille de l’élection présidentielle, le climat politique reste particulièrement tendu en Côte d’Ivoire. En plus des violentes manifestations contre un troisième mandat du président sortant, Alassane Ouattara, qui se sont soldées par une vingtaine de morts, l’élimination d’une quarantaine de candidats à l’élection présidentielle, dont des poids lourds de l’opposition, a contribué à attiser les tensions. Mais également d’intensifier les critiques concernant la crédibilité des institutions chargées de conduire le processus électoral.
Le report de l’élection présidentielle ainsi que la tenue d’un dialogue inclusif pour la mise en œuvre de conditions plus consensuelles d’organisation du scrutin semble, de plus en plus, être l’option défendue par une majorité de l’opposition politique en Côte d’Ivoire.
Dans son communiqué, « l’UE appelle l’ensemble de la classe politique et de la société civile, ainsi que les administrations concernées à dialoguer et à s’engager de manière responsable, constructive et pacifique et faire en sorte que ce processus électoral puisse consolider durablement la réconciliation entre tous les Ivoiriens ».
Un dialogue politique pour lequel elle encourage les autorités ivoiriennes à en prendre « l’initiative pour contribuer à cet apaisement du climat politique ».
Cette prise de position de l’UE pour l’instauration d’un climat politique plus apaisé en Côte d’Ivoire intervient après celle des Etats-Unis et du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Celui-ci a récemment déclaré suivre « de près l’évolution de la situation ».
Et quand TOTO A DIT se demande ...... POURQUOI cette question électorale d'alternance démocratique ne se pas au Ghana ou Nigéria ou aux USA voire même en France que vous singez?
d'alternance démocratique ne se POSE pas au Ghana ou ....
Ceux des guristes qui veulent se substituer à Dieu pour prétendre décider du sort d'autres nigériens, la prochaine manigance est vivement attendue.
Ce genre de politiciens se moquent des nigériens. Où ils ont perdu la conscience intellectuelle pour ne pas comprendre qu'ils ont volé l'argent de l'huile où c'est sciemment fait pour narguer le peuple. Comment des prédateurs de deniers publics sans scrupule vont se donner le culot de résumer leur vision autour d'un plat: le "dambou" et rabâcher tous les cinq ans que ce même couscous n'a pas pris de l'huile pendant qu'ils volent l'argent alloué à l'achat d'huile.
Bonjour ,je pense que Dieu pardonne a tout le monde normalement c'est le pardon des êtres humains qui est difficile a obtenir souvent .
Les guristes chasseurs de deniers publics feriez mieux d'aller prier leur Gourou Issoufou de ne point laisser fuir des alliés comme Albade, Seini et autres qui se libèrent pour candidater aux élections présidentielles au lieu de se mettre au service de Bazoum.
Les guristes ferez mieux de pleurer leur sort qui se profile lamentablement à l'horizon incha Allah. Et Incha Allah Bazoum sera battu à plate couture. Les signes ne s'annoncent pas bon pour lui. Avec un Salou Djibo qui grignotent le PNDS et des alliés qui se détachent de l'alliance en état de mort cérébrale, c'est mal parti.
Voyez-vous que le sieur hama amadou, dans son point de presse déclare au début, qu'il faut scrupuleusement respecter la constitution, mais plus loin il se contredit en disant que si toutefois la cour constitutionnelle rejetait sa candidature, il adviendrait au Niger, ce qui est arrivé au Mali.
Voilà même que tout dossier de candidature
comportant une décision de condamnation judiciaire devenu définitive, ne saurait être accepter par les dispositions constitutionnelles actuelles, par conséquent, nul n'étant au dessus de la loi, sieur hama, tu ne pourras en aucune façon être éligible, car pour les mêmes raisons d'autres nigériens ont été éliminés par le passé.
Merci de laisser la place à un autre militant.