Le deuxième sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO sur la situation sociopolitique au Mali s'est tenu ce vendredi 28 août 2020 par visioconférence. A l’issue du Sommet, les chefs d’Etat ont pris acte de la démission du président Ibrahim Boubacar Keita, et constaté sa libération ainsi que celle des autres officiels. Les chefs d’Etat ont ensuite pris des décisions importantes pour une sortie de crise rapide et durable au Mali dont voici l’intégralité à travers la Déclaration finale ayant sanctionnée le Sommet qui a été présidé par le chef d’Etat nigérien Mahamadou Issoufou, président en exercice de la CEDEAO.
Quand l'ancien ministre Sénégalais des Affaires étrangères , Cheikh Tidiane Gadio, désapprouve les sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest..... Quand TOTO A DIT partage et aller à ligne reste un choix. :
« C’est totalement insensé d’étrangler un pays parce qu’on veut l’aider, d’étrangler un pays parce qu’on veut le soutenir. On veut étrangler le Mali, le mettre à genou, mettre son économie à genou, faire souffrir son peuple»
« On n’a jamais réussi véritablement à créer une CEDEAO des peuples. La libre circulation, on n’a jamais eu ça. Nos transporteurs peuvent vous dire que ce n’est pas une libre circulation des biens et des personnes. Ils souffrent sur les routes de la communauté », ..
Selon lui, il est incompréhensible que la CEDEAO décerne un blocus économique, financier, commercial contre un pays membre parce qu’il y a eu un coup d’État militaire. Mieux, il trouve que l’institution sous régionale étrangle le Mali avec l’embargo sous prétexte de vouloir l’aider à sortir de la crise. ....
Pour lui, le Mali, un pays déjà fragilisé par des crises multiformes, ne doit pas être mis sous embargo......
. «Le Mali, pays essentiel de la communauté. Mali en guerre, Mali attaqué par la Covid comme tout le monde, le Mali menacé d’effondrement et désintégration en plusieurs États, le Mali victime du séparatisme, le Mali qui connait une crise économique très sévère à cause de la combinaison de tous ces facteurs, vous décidez de prendre ce pays-là, de le mettre sous embargo, de fermer les frontières, en réalité de punir le Mali parce que des officiers ont pris le pouvoir !
À en croire cet ancien ministre diplomate, tout ce dont le Mali a besoin de nos jours, c’est qu’on prenne des armes avec lui contre les djihadistes, contre les narcotrafiquants pour l’aider à préserver son intégrité territoriale, à régler ses problèmes de conflits intercommunautaires.......
Tout ces militaires puchistes doivent être dégradés, expulsés de l'armée et envoyé dans des camps de travail à la campagne pour une durée égale a leur séjour dans les forces armées. Bande d'inutiles!
Si le putschiste est une maladie qu'en est-il du hold-up électoral ? Qu'en est-il de la manipulation des institutions (CENI, CC, Justice). Qu'en est-il de la gouvernance axée sur la corruption, le clientélisme, le clanisme, la concussion, le passe-droit, la gabegie, le népotisme? Qu'en est-il...? Qu'en est-il...?
Le chef de file des sanctions contre le Mali c'est Issoufou. Comme disait l'iman Dicko, "ceux qui prennent des sanctions contre le peuple malien vont finir mal" Issoufou n'est pas un intellectuel. Il se laisse guider par ses pulsions d'humeur negative ce qui annihile de facto ses capacités d'analyse et de réflexion. Il ne prend pas de la hauteur et de la patience dans la prise de décisions. Au pays des aveugles les borgnes sont roi. MI a malheureusement formaté beaucoup d'esprits aux fins d'entrainement vers un projet sans vision de développement. Comment peut-on être intellectuel et suivre dans un cadre dit démocratique quelqu'un qui conduit sans état d'âme depuis 10 ans son pays au dernier rang dans le monde au plan de développement. Quelle est cette "prouesse" à l'envers (être dernier comme une sorte d'idiotie) que les roses nous présentent comme un succès. Comment peut-on cautionner cela. Le nigérien imbu de bonnes mœurs est pétri de valeurs: le sens de l'honneur, de la dignité, de la probité. Le gurisme a cultivé en 10 ans des pratiques malsaines: corruption, concussion, passe-droit, fraude, clientélisme, médiocrité. C'est cela la Renaissance et la réussite.
Issoufou, l'homme des sanctions suicidaires contre le peuple malien. Le monsieur sanction. Le "Trump" de l'Afrique de l'ouest. Le monsieur "Boulala" pour chicotter des putschistes.
Il faut qu'on se dise que ce n'est pas parce que Issoufou est le President de la CEDEAO que c'est lui qui prend les sanctions. Il y a dans la CEDEAO des Presidents plus dures et plus imposants que Issifou. Suivez mon regard. Issifou peut faire des propositions et peut etre avoir une influence sur certains d'entre eux, mais pas tous. Les decisions sont collegiales a la CEDEAO. Aucune organisation ni organisme ne viendra dire qu'il supporte un putch aujourdhui, Que cela soit compris.
Commentaires
Quand TOTO A DIT partage et aller à ligne reste un choix. :
« C’est totalement insensé d’étrangler un pays parce qu’on veut l’aider, d’étrangler un pays parce qu’on veut le soutenir. On veut étrangler le Mali, le mettre à genou, mettre son économie à genou, faire souffrir son peuple»
« On n’a jamais réussi véritablement à créer une CEDEAO des peuples. La libre circulation, on n’a jamais eu ça. Nos transporteurs peuvent vous dire que ce n’est pas une libre circulation des biens et des personnes. Ils souffrent sur les routes de la communauté », ..
Selon lui, il est incompréhensible que la CEDEAO décerne un blocus économique, financier, commercial contre un pays membre parce qu’il y a eu un coup d’État militaire. Mieux, il trouve que l’institution sous régionale étrangle le Mali avec l’embargo sous prétexte de vouloir l’aider à sortir de la crise. ....
. «Le Mali, pays essentiel de la communauté. Mali en guerre, Mali attaqué par la Covid comme tout le monde, le Mali menacé d’effondrement et désintégration en plusieurs États, le Mali victime du séparatisme, le Mali qui connait une crise économique très sévère à cause de la combinaison de tous ces facteurs, vous décidez de prendre ce pays-là, de le mettre sous embargo, de fermer les frontières, en réalité de punir le Mali parce que des officiers ont pris le pouvoir !
À en croire cet ancien ministre diplomate, tout ce dont le Mali a besoin de nos jours, c’est qu’on prenne des armes avec lui contre les djihadistes, contre les narcotrafiquants pour l’aider à préserver son intégrité territoriale, à régler ses problèmes de conflits intercommunautaires.......