Le président de la Transition burkinabè, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba , a affirmé vendredi devant l’ONU, que le coup d’Etat qu’il a conduit le 24 septembre 2022, était une question de survie pour la nation burkinabè, face à la multiplication des attaques terroristes.
« Si dans l’absolu le mouvement du 24 janvier dernier est illégal, et peut-être répréhensible au regard des principes chers aux Nations Unies et à la communauté internationale dans son ensemble, nous pensons que cette interruption de l’ordre constitutionnel, au regard de ce qui prévalait, était nécessaire et indispensable. Elle était surtout une question de survie pour notre Nation », a affirmé vendredi le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, à la 77e AG de l’ONU.
L’officier supérieur fait allusion à sa prise de pouvoir des mains du président Roch Kaboré auquel il a reproché son incapacité à endiguer les attaques terroristes qui frappent durement le Burkina Faso depuis six ans.
Pour lui, le coup d’Etat trouve son explication dans la situation « chaotique » dans laquelle était plongée le Burkina Faso.
« Le 24 janvier 2022, un groupe de jeunes patriotes, s’est vu contraint de prendre ses responsabilités dans la gestion publique des affaires de l’Etat, face à la dérive de la gouvernance politique en place, à l’insécurité grandissante dans notre pays, à la désintégration progressive et continue de l’Etat, en mettant un terme à un régime démocratiquement élu, mais chaotique », a-t-il ajouté.
Le président Damiba a estimé que cette situation de déconfiture dans laquelle se trouvait le Burkina Fado, justifie le fait que le coup d’Etat du 24 janvier a été accueilli favorablement par la population.
« C’est pourquoi, ce mouvement, axé sur la sauvegarde du territoire et la refondation, a connu une légitimité populaire réelle dans l’opinion publique dans notre pays. Cet enthousiasme et adhésion populaires prévalent encore aujourd’hui à l’endroit des autorités de la Transition que je conduis depuis maintenant huit (08) mois », a indiqué Damiba.
Citation en provenance du commentaire précédent de Tom :
..Gassa
Est à dire que cette CEDEAO , vu comme un syndicat de tripatouilleurs de 3eme mandat , de doyen monarque ,de faussaire qui devrait être poursuivi pour parjure , tous dans le dessein de s'agripper au pouvoir ,ont cette légitimité pour interdire quelqu'un à la tribune des nations unies ?
Expliques par exemple comment un auteur de 3eme mandat comme Ouattara , un putschiste civil donc peut interdire ou vouloir s'opposer à la présence d'un putschiste MILITAIRE, Ramona, a l'ONU ?
Comment vouloir applaudir un coup d'état civil et en même temps condamner un coup d'état militaire , quand tous les deux sont des entorses à la constitution.... Comment ?? Ou se trouve donc l'équité ou la justice Démocratique ou humaine , sociale ou républicaine ?
Quand une structure de la société civile envisage de travailler à l'éveil des consciences contre la présence française au Burkina et que TOTO A DIT partage , es tu tenu d'aller à la ligne .
« Peuple du Burkina Faso, l’ère est venue de nous lancer dans un dynamisme de sursaut patriotique révolutionnaire nationaliste pour mettre la France hors de nos frontières afin de lutter efficacement contre le terrorisme. L’aide française n’est que du saupoudrage, un pays riche en ressources naturelles comme le Burkina Faso n’a pas besoin de l’aide de la France », appellent les dirigeants du MUNADF, qualifiant la France de semer la zizanie.
Les conférenciers estimant qu’il faut même refonder l’administration en extirpant les éléments de la coopération avec la France.
Ali Diasso, premier responsable du MUNADF et ses camarades pensent qu’il faut rompre le cordon avec la France pour faire appel à la Russie « en tant que partenaire géostratégique et idéologique ». Ils expliquent qu’il ne s’agit pas d’appeler les Russes à combattre à la place des Burkinabè, mais faire en sorte que ce pays puisse aider le Burkina avec les armes qu’il faut. « On a besoin seulement d’armes sophistiquées ; la France ne veut pas nous les donner, or la Russie peut le faire. (…).
On pensait que Damiba était venu pour le pays, mais nous constatons qu’il est venu pour la France. Il n’entre pas dans notre ligne,
Suite 1 parce qu’il n’est pas prêt à chasser la France. S’il est prêt à chasser la France, il va entrer dans notre ligne », affirment les conférenciers.
Les responsables du mouvement appellent, en outre, à un inventaire de toutes les ressources naturelles, la nationalisation de toutes les ressources naturelles et l’économie du pays, la construction d’une banque de stockage des ressources naturelles.
Les conférenciers (de g.vers la d.) : Sayouba Kindo, Issaka Sawadogo, Ali Diasso et Kalide Ly (représentant du MUNADF au Sahel, ce dernier a dépeint une situation humanitaire difficile au Sebba).
Pour responsabiliser également les dirigeants, ces leaders de la société civile prônent que le président du Faso prête serment sur les fétiches. Ils recommandent également que la présidence du Faso soit tournante entre les régions.
« Le MUNADF entamera des démarches pour trouver une langue nationale à enseigner dans nos écoles au détriment du français », a annoncé Ali Diasso au cours de la conférence qui a enregistré la présence de représentants d’organisations sœurs et de partisans de la ‘’politique anti-française’’ en Afrique.
Comme pour annoncer les couleurs, les responsables du MUNADF déclarent prendre en charge, et pour l’année scolaire 2022-2023, trois filles.
Officiellement reconnu en août 2021, selon ses dirigeants,
Suite et fin le MUNADF se présente comme un « mouvement révolutionnaire nationaliste qui a pour idéal de défendre les intérêts de l’Afrique en général et celui du Burkina en particulier ».
Commentaires
Est à dire que cette CEDEAO , vu comme un syndicat de tripatouilleurs de 3eme mandat , de doyen monarque ,de faussaire qui devrait être poursuivi pour parjure , tous dans le dessein de s'agripper au pouvoir ,ont cette légitimité pour interdire quelqu'un à la tribune des nations unies ?
Expliques par exemple comment un auteur de 3eme mandat comme Ouattara , un putschiste civil donc peut interdire ou vouloir s'opposer à la présence d'un putschiste MILITAIRE, Ramona, a l'ONU ?
Comment vouloir applaudir un coup d'état civil et en même temps condamner un coup d'état militaire , quand tous les deux sont des entorses à la constitution....
Comment ??
Ou se trouve donc l'équité ou la justice Démocratique ou humaine , sociale ou républicaine ?
Tom!
TOTO A DIT rétracte son input précédent et s'excuse et réalisé il y a eu incompréhension
Fais comme si tu n'as pas vu le post #2
« Peuple du Burkina Faso, l’ère est venue de nous lancer dans un dynamisme de sursaut patriotique révolutionnaire nationaliste pour mettre la France hors de nos frontières afin de lutter efficacement contre le terrorisme. L’aide française n’est que du saupoudrage, un pays riche en ressources naturelles comme le Burkina Faso n’a pas besoin de l’aide de la France », appellent les dirigeants du MUNADF, qualifiant la France de semer la zizanie.
Les conférenciers estimant qu’il faut même refonder l’administration en extirpant les éléments de la coopération avec la France.
Ali Diasso, premier responsable du MUNADF et ses camarades pensent qu’il faut rompre le cordon avec la France pour faire appel à la Russie « en tant que partenaire géostratégique et idéologique ».
Ils expliquent qu’il ne s’agit pas d’appeler les Russes à combattre à la place des Burkinabè, mais faire en sorte que ce pays puisse aider le Burkina avec les armes qu’il faut.
« On a besoin seulement d’armes sophistiquées ; la France ne veut pas nous les donner, or la Russie peut le faire. (…).
On pensait que Damiba était venu pour le pays, mais nous constatons qu’il est venu pour la France. Il n’entre pas dans notre ligne,
parce qu’il n’est pas prêt à chasser la France. S’il est prêt à chasser la France, il va entrer dans notre ligne », affirment les conférenciers.
Les responsables du mouvement appellent, en outre, à un inventaire de toutes les ressources naturelles, la nationalisation de toutes les ressources naturelles et l’économie du pays, la construction d’une banque de stockage des ressources naturelles.
Les conférenciers (de g.vers la d.) : Sayouba Kindo, Issaka Sawadogo, Ali Diasso et Kalide Ly (représentant du MUNADF au Sahel, ce dernier a dépeint une situation humanitaire difficile au Sebba).
Pour responsabiliser également les dirigeants, ces leaders de la société civile prônent que le président du Faso prête serment sur les fétiches. Ils recommandent également que la présidence du Faso soit tournante entre les régions.
« Le MUNADF entamera des démarches pour trouver une langue nationale à enseigner dans nos écoles au détriment du français », a annoncé Ali Diasso au cours de la conférence qui a enregistré la présence de représentants d’organisations sœurs et de partisans de la ‘’politique anti-française’’ en Afrique.
Comme pour annoncer les couleurs, les responsables du MUNADF déclarent prendre en charge, et pour l’année scolaire 2022-2023, trois filles.
Officiellement reconnu en août 2021, selon ses dirigeants,
le MUNADF se présente comme un « mouvement révolutionnaire nationaliste qui a pour idéal de défendre les intérêts de l’Afrique en général et celui du Burkina en particulier ».