
Lors du Conseil des ministres présidé par le Capitaine Ibrahim Traoré ce mercredi, une modification significative de la Constitution du Burkina Faso a été adoptée. L’article 34, qui stipule actuellement la devise nationale « Unité-Progrès-Justice », sera remplacé par la devise « La Patrie ou la Mort, nous vaincrons », une devise emblématique popularisée par le père de la révolution d’août 1983, Thomas Sankara, avant d’être modifiée en 1997. Jean Emmanuel Ouedraogo, ministre d’État et porte-parole du Gouvernement, a également annoncé l'examen et l’adoption de plusieurs autres rapports importants, dont la révision de l’article 147. Cet article stipulait que les accords internationaux établissant une Fédération, une Confédération, ou l’entrée du Burkina Faso dans une Union d’États africains ne pouvaient être approuvés que par référendum.
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