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probleme du genreJamais un homme de vrai  l’a été depuis qu’il fût de lui!». Non, Mohammad S.A.W n’est pas un prophète ordinaire, il n’est pas venu pour rendre les hommes plus religieux seulement, il prêchait la joie dans l’attente du royaume de Dieu et la foi en nous de la bonne manière qui soit. Il offrait aux désespérés le réconfort, aux exclus l’espoir et aux malades le courage.

Et c’est aux femmes et non aux hommes que le Prophète Mohammad S.A.W annonçait les principes de son message. Les femmes lui sont restées fidèles jusqu’à sa mort et Khadîdja en est la preuve et ses autres femmes qui viennent après et lui ont publiquement témoigné leur attachement. Pour ainsi daigner le capital de la femme et c’était ce que la femme nigérienne aurait voulu et attendu de l’homme nigérien.  J’ignore ce qu’est la violence non localisée. Je sais par contre que le racisme et la discrimination, bien qu’ils soient des concepts théoriques et des phénomènes universels, ont toujours un impact local. La douleur, tout comme l’humiliation, l’abus sexuel, la torture, la mort et même les cicatrices sont tous locaux. Cependant, 13 MAI 1991 ou  départ à la défense d’une juste et noble cause. Au-delà des attentes et en deçà des préoccupations des valeurs à en croire l’équité-justice –droits une trinité qui doit servir de boussole, une en principe qui aurait orienté la vision du monde sur ce qu’il y ait de plus fondamental. Une trinité de base mais une pareille rêvée,  telle est la devise des femmes nigériennes. Depuis vingt-cinq ans la femme nigérienne s’est revue en 2016 dans le même Combat à nul autre pareil pour   réclamer encore et inlassablement  son  droit  en l’occurrence celui de s’affirmer d’abord entend qu’ ETREbattant et une composition indispensable pour la propension d’un développement durable dans tous les secteurs sociaux de base mêmes ceux de haute responsabilité au sein de toute institution à responsabilité. C’était ainsi qu’elle s’était vue et pris activement  part  aux travaux de la conférence nationale l’idée ne fut pas de faire joli mais de prouver à quel point on pouvait compter sur elle et dans le même temps certifier en marque d’or la qualité et la robustesse de son engagement, mieux  de sa prise de conscience pour une citoyenneté responsable et imitative. Nonobstant les efforts et le sens résolu de sa détermination,  vingt-six  ans après, plusieurs avancés ont été certes constatées à l’exemple des initiatives à la vitrine desquelles   la promotion de la femme dans l’administration, l’adoption et l’application de la loi sur le quota même si ce principe n’aurait toujours  pas été respecté en clause  intégrale, ipso facto  renvoie aux institutions de la République en charge de la gestion initiatique  des initiatives  à   la ratification de la création de l’observatoire national de la promotion de la femme. Cependant, ces efforts incontestablement requis et brillamment enregistrés ramènent   à placer   impérativement  la femme rurale au cœur des engagements et des projets de sociétés. Il est loin d’être loisible de rappeler que celle-ci n’est  malheureusement toujours pas consciente de ses droits, un vrai challenge qui donne lieu à  une  marche qui demeure  à gravir et à reconfigurer. Pour se faire d’importantes recommandations valent  la peine d’être au piédestal des réflexions altermondialistes, non pas seulement de  créer un Paradis inexistant sur terre et en terre nigérienne mais d’offrir le minimum vital et d’assurer  la balance équitable du développement. Pour tout espoir de développement, et pour tout objectif  à atteindre un monde beaucoup plus meilleur.Il faudrait  que la femme nigérienne soit libérée de la soumission injuste et injustifiée des hommes qui pensaient avoir raison de prendre la femme pour une subalterne à la volonté religieuse sans  jamais rendre en retour ce que la même religion attendait d’eux eu égard à la femme tout court, qu’elle soit   responsabilisée en lui offrant toutes les chances de réussir au même titre qu’un homme, qu’elle soit aussi  moins réduite à des tâches censées être partagées. Il faudrait également qu’on s’attaque à certaines culturelles nigériennes qui retiennent  la femme en marge de la survie sociale et sociétale, hors état productif et décisionnel, qu’elle ne refasse à gage  l’objet d’une mutilation sexuelle  à l’exemple de  l’excision. Des pratiques sociales du moyen-âge crues,  à jamais, éradiquées dans nos traditions en ville comme campagne. Dans un monde mouvant, au service d’un universalisme généralisé la femme nigérienne doit rester une composante clé et d’une importance ennuie pour toute sorte de vocabulaire de progrès et de stabilité éducative, sociale  pour un développement durable. La progression vers l’égalité entre femmes et hommes serait  réelle au Niger lorsque la femme rurale se convie à l’épicentre des projets sociaux et des politiques communautaires de base ainsi que dans  l’ascension progressiste de l’humanité, mais le chemin est encore long mais proche à cœur vaillant.  Les avancées sont inabouties et paradoxales, écrivent les auteurs de l’Atlas mondial des femmes. Certes  la cause du droit des femmes est relativement récente lorsqu’on se permettrait de s’ouvrir beaucoup plus et au-delà des frontières nigériennes : ce n’est qu’en 1945 que les Nations unies ont adopté une charte établissant des principes généraux d’égalité entre les sexes mais il aurait fallu attendre quarante-six ans plus tard pour que la femme nigérienne s’en réjouisse et qu’elle s’y mette. Depuis, plusieurs conférences internationales, leurs appels  ont permis de préciser les objectifs. Toutefois il est nécessaire de se replacer dans  l’histoire pour démontrer avec juste raison l’envie de grandir , d’équité mais surtout le sentiment d’être à égale partie avec le sexe opposé de la femme les mêmes compétences et les mêmes qualités intellectuelles de bonifier le monde ensemble.   Le 18 décembre 1979, l’Assemblée générale de l’ONU a notamment adopté la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Et la quatrième conférence mondiale de Pékin, en 1995 −dont les Nations unies avaient archivé  le vingtième anniversaire, qui  s’est conclue sur une déclaration et un programme d’action pour l’autonomisation sociale, économique et politique des femmes. Un élan phare mais une ambition forte qui avait suscité en ‘’nous’ ’femmes nigériennes de se redresser toutes nos tailles et ‘’nous tenir de tous nos poids respectifs pour affirmer notre volonté , celle de ne jamais nous réduire à la gardienne du foyer et de celle de ne jamais se replier sur elle-même alors qu’elles peuvent  mieux donner dans l’égalité et l’équité leurs  devoirs  civiques et leurs  responsabilités morales qui leur reviennent.

Où en est-on réellement aujourd’hui ? l’heureuse question qui est de nos jours partagées par les femmes habitantes des contrées les plus lointaines du Niger  une sortie de l’assoupissement mais surtout un éveil de conscience tant attendu Il y a des avancées dans un très grand nombre de domaines comme la santé, l’instruction… mais on voit aussi des situations se dégrader  souvent dans les plus hautes institutions de l’Etat mais surtout dans les honorifiques missions internationales qui devraient engager la femme nigérienne sous l’auspice de la politique locale.. Mais c’est un des rares avantages qu’elles peuvent revendiquer par rapport à la gente masculine. Pour le reste, les inégalités sont systématiquement en leur défaveur. Particulièrement exposées dans la vie domestique, ce sont elles aussi qui subissent davantage les violences sexuelles (75 à 85 %) pour rappel. Celles-ci augmentent dans les statistiques, mais cela est dû, explique la sociologue Alice Debauche, à une certaine « libération de la parole des femmes ». La mesure et la comparaison de cette violence restent toutefois difficiles, tant les définitions légales des viols, agressions ou harcèlements, les possibilités de rompre le silence, etc. diffèrent d’un pays à l’autre mais au Niger  la barbarie de certains hommes en prenant sans  scrupule la religion comme étant un justificatif sérieux avec toute littéraliste interprétation des textes religieux qui viennent avec.

Dans le secteur économique, l’accès à l’emploi progresse mais on constate que les femmes  nigériennes restent une variable d’ajustement privilégiée dans un contexte de libéralisation et d’autonomisation  qui nous touche négligeablement d’ailleurs. Dans les pays où les emplois informels et domestiques sont importants, cette réalité peut être moins perceptible. Mais la vulnérabilité plus forte des femmes est bien réelle. Plus souvent au chômage, elles ont aussi plus de risque de perdre leur emploi c’est ce que la femme nigérienne vit. Les femmes sont beaucoup plus nombreuses que les hommes à estimer avoir un risque de perdre leur emploi dans les six prochains mois dans de nombreux. L’emploi des femmes reste cantonné aux postes les moins valorisés à en citer les stations-service, les cabines téléphoniques, les services de santé de base, dans le service de l’éducation du volontariat à   la contractualisation. Elles sont moins payées et davantage touchées par la pauvreté. Plus ça dure plus ça revient  à la même chose, ainsi placer la femme rurale tout en respectant  les engagements  pris dans les différents traités , conventions  et accords internationaux pour que  l’épanouissement de la femme nigérienne et sa participation dans une dynamique socioéconomique, politico-culturelle soit une réalité effective et significative pour qu’à l’heure  de l’égalité et de primauté de genre puissent être une  donnée référentielle et progressive ‘’nous soit une identité mais surtout l’aube brillant des attentes de la femme en somme.

                                                                    Mlle. Roukaiyatou Ali HAMANI

Diplômée en droit et en sciences politiques, actuellement étudiante à l’université d’Evry Val d’Essonne à Paris.Mlle. Roukaiyatou Ali HAMANI, fait de combat de la femme une sève nourricière de son engagement, une devise de son penchant mais un trait d’union pour l’avenir qu’elle veuille au monde. 



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