De l’engagement citoyen au Conseil de la Refondation : Abdoul Wahab, la voix d’une jeunesse qui construit
Certains noms, lorsqu’ils surgissent dans le silence solennel d’un décret présidentiel, résonnent comme une évidence. Parmi ceux récemment désignés pour siéger au Conseil Consultatif de la Refondation, un nom a particulièrement attiré l’attention : Abdoul Wahab Soumana Seyni. Ce n’est pas un inconnu parachuté dans une institution. C’est un visage familier, une présence constante sur le terrain, une voix construite au fil d’engagements concrets. Président du Conseil Régional de la Jeunesse de Niamey, ce jeune leader a su imposer, sans bruit ni agitation, une légitimité forgée par l’action, la constance et les résultats.
Une nomination méritée, non symbolique
Le 1er mai 2025, un décret fait entrer Abdoul Wahab dans le cénacle du Conseil Consultatif de la Refondation, une institution stratégique chargée d’accompagner la transition institutionnelle en cours. À côté d’anciens ministres, de figures religieuses et politiques chevronnées, sa présence ne relève ni de la parité de façade ni du jeunisme politique.
Il n’est pas là pour « représenter la jeunesse » dans l’abstrait. Il est là parce qu’il l’incarne, avec crédibilité. Et parce qu’il l’a servie avec cohérence : des campagnes citoyennes aux plaidoyers structurés pour l’accès des jeunes aux terres agricoles, en passant par des programmes de formation professionnelle pour les jeunes en marge du système.
« Je n’y vais pas pour me représenter moi-même. J’y vais avec le poids d’une jeunesse qui rêve d’être reconnue autrement que par des slogans », confiait-il récemment en privé.
Une trajectoire bâtie sur l'engagement
De Niamey à Accra, d’Abuja à New Delhi, de Dakar à Washington, Abdoul Wahab a su faire rayonner son parcours. Il est lauréat de prestigieux programmes de leadership : Ambassadeur Bluecrest (Ghana), E-Takara (Niger), Tony Elumelu Foundation (Nigeria), ITEC (Inde), CRL YALI (Dakar), Yali Mandela Washington Fellowship (États-Unis). À cela s’ajoute une expérience solide dans la Fonction publique, dont son dernier poste à l’Assemblée Nationale du Niger en tant qu’administrateur parlementaire.
Mais ce n’est pas tant son CV qui impressionne que la manière dont il valorise chaque opportunité. Là où d’autres accumulent les diplômes, lui capitalise pour impacter. Il partage. Il redescend toujours au terrain, là où les transformations s’enracinent.
Une voix qui porte, une parole qui pèse
Reçu à la Présidence avec ses pairs, invités régulièrement sur les plateaux de télévision, dans les forums nationaux et internationaux, Abdoul Wahab est devenu un interlocuteur crédible pour les institutions et une référence pour la jeunesse. Sa parole, rigoureuse, ancrée, n’est jamais gratuite. Elle est née de l’action. Elle est nourrie par les réalités du terrain.
Aujourd’hui, il prend place dans un organe consultatif stratégique, non pour figurer, mais pour peser. Il y parlera d’éducation, d’emploi, d’innovation, d’auto-suffisance alimentaire, de justice sociale, de paix et de cohésion nationale. Avec la rigueur d’un technicien et la passion d’un bâtisseur.
Un symbole d’équité générationnelle
Sa nomination est perçue par beaucoup comme une reconnaissance légitime plutôt qu’un simple geste politique. Elle incarne une génération qui ne veut plus être applaudie dans les forums pour être ensuite exclue des décisions. Une jeunesse qui réclame sa juste place à la table des réformes, non pas pour dominer, mais pour co-construire.
Une constance dans l’action
Ce qui distingue Abdoul Wahab, c’est sa constance. Il ne s’est jamais contenté de discours. Ses initiatives ont laissé des traces visibles : rues assainies, jeunes formés, communautés mobilisées, des vies sauvées... Il incarne cette jeunesse résiliente qui transforme chaque défi en opportunité.
Et maintenant ? Le nom est inscrit, la page est ouverte. Il ne s’agit plus de convaincre, mais d’agir. Encore. Et avec un impact accru.
Pour une large partie de la jeunesse nigérienne, son entrée au Conseil est moins une surprise qu’une consécration. Un signe que la compétence, la rigueur et l’engagement finissent toujours par franchir les portes des grandes décisions.
Dans un pays en quête de repères, cette nomination est bien plus qu’une ligne dans un décret. C’est peut-être le début d’un renouveau générationnel, incarné par ceux qui ont su bâtir avant de prétendre gouverner.