jeudi 8 juin 2023

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Ministère des Finances: colonel Molimi Barkay, un pur produit de la maison à la tête des douanes nigériennes (DGD)

Molimi Barkay

Le colonel Molimi Barkay, Inspecteur Principal des Douanes, a été nommé jeudi 26 avril 2023 en Conseil des ministres, Directeur général des Douanes (DGD) où il remplace l'inspecteur Abdallah Harouna, en poste depuis septembre 2019 et nouveau Inspecteur général au ministère des Finances (IGF). A 57 ans, le nouveau patron des Douanes nigériennes est comme ont dit un pur produit de la maison. Titulaire d'une maitrise de l'Université Abdou Moumouni (UAM), diplômé de l'Ecole nationale d'administration (ENA Sup) de Niamey et du Centre de formation des douanes (CFD) de Casablanca, au Maroc, cet ancien militant de l'UENUN/USN et ancien cadre de l'ex Front armé révolutionnaire du Sahara (FARS) de l'ancien chef de la rébellion toubou Barka Wardougou qu'il a représenté à Niamey, a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de différentes unités de l'intérieur du pays ainsi qu'au niveau central à la Direction générale des Douanes (DGD).

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Selon sa biographie officielle, le nouveau Directeur général des Douanes est titulaire d'un bac A8 (franco-arabe) et d'une maîtrise ès lettres modernes obtenue à l’Université Abdou Moumouni de Niamey (UAM) de Niamey où, selon ses promotionnaires, il a été un militant assez actif de l'Union des étudiants nigériens (UENUN) ainsi que l'Union des Scolaires Nigériennes (USN). Il fut admis par la suite au cycle supérieur de l'Ecole nationale d'Aministration (ENA Sup) de Niamey où il sortit en 1999 avec le grade commandant des douanes avant de poursuivre des études supérieures en douane, suite à un concours professionnel, au

Centre de Formation Douanière (CFD) de Casablanca, au Maroc, où il obtint en juin 2005, un DES avec mention "Bien".

Durant son parcours professionnel, le colonel Molimi Barkay a également effectué plusieurs stages de formation notamment, entre 2015 et 2017, sur le terrorisme, la criminalité transfrontalière, le blanchiment des capitaux. De 2018 à 2019, il a participé à plusieurs sessions de travail de l'Organisation mondiale des Douanes (OMD) ainsi qu'une formation en vue de l'élaboration des outils de l'approche basée sur les compétences du projet MADAO et aussi en leadership à Dakar, au Sénégal, en décembre 2022.

Un brillant parcours au sein de l'Administration des douanes

Au sein de l'Administration des douanes, l'Inspecteur principal Molimi Barkay a gravi les échelons jusqu'à sa consécration à la Direction générale. Chef du bureau de Diffa de janvier 2003 à septembre 2004, de la Section Brigade du Bureau Rive droite de juillet 2005 à septembre 2008 puis adjoint au chef du Bureau d'Arlit de septembre 2008 à juillet 2009 et du bureau de Niamey/Route de février 2010 à avril 2011, il fut successivement Chef du bureau de Zinder d'avril 2011 à août 2011, de Maradi d'août 2011 à septembre 2012, de Tahoua de septembre 2012 à juin 2015 puis de mars 2017 à septembre 2017. De juin 2015 à février 2016, il occupa le poste de Chef de Division de la Surveillance du Territoire à la Direction de la Lutte contre la Fraude (DLC) puis chef du bureau de l'Aéroport de février 2016 à mars 2017 et Point de contact de l'Administration des Douanes du Niger auprès du BRRC/AOC/OMD de 2017 à novembre 2019. A la Directeur centrale, il participa activement au Comité chargé de l'élaboration du plan stratégique 2019-2023 de la douane Nigérienne et des outils de l’approche basée sur les compétences dans la gestion des Ressources humaines du projet MADAO avant d'être nommé Chef de la Cellule Réforme et Modernisation de la Douane (CREM) de juillet 2018 à novembre 2019, Directeur de la Lutte contre la Fraude (DLF), du 20 novembre 2019 à juin 2021 et depuis le 10 juin 2021 jusqu'à sa nomination comme Directeur général des douanes, il était le Directeur du Renseignement de l'Analyse des Risques et du  Contentieux (DERAC).

Expert en Planification stratégique et en Gestion des projets, le colonel Barkay parle et maitrise plusieurs langues notamment le Français, l'Anglais, l'Arabe, le Toubou, le Kanouri, le Haoussa et le Zarma.

Désormais à la tête des Douanes nigériennes, il sera en charge de la coordination et de la poursuite de la mise en œuvre de son plan stratégique de modernisation ainsi qu'à l'atteinte des missions régaliennes assignées à l'administration des douanes à savoir l’application de la politique du gouvernement en matière de protection de l’espace économique national; la perception des droits et taxes exigibles à l’occasion de l’importation, de la réexportation et de l’exportation des marchandises; l’application et du suivi des aspects douaniers de la coopération bilatérale et multilatérale du Niger avec ses partenaires ainsi que de la recherche, de la constatation et de la répression de la fraude douanière et des infractions connexes. Plus spécifiquement et sous la tutelle du ministère des Finances, le nouveau Directeur général aura à impulser une nouvelle dynamique à la mise en œuvre des missions de la Direction Générale des Douanes (DGD) à travers ses Services centraux, déconcentrés, extérieurs et services rattachés, à  la conception et à l’exécution des lois et règlements à caractère douanier, à la participation, au plan national et au sein des instances internationales, à l’élaboration et à l’application de la législation et de la réglementation douanière en matière de commerce extérieur et des relations financières avec l’étranger et pour le compte des tiers, à l’application des réglementations relatives à la sécurité publique, à l’ordre public, à la protection de la santé ou de la vie des personnes et des animaux, à la moralité publique, à la protection de la propriété intellectuelle, du patrimoine culturel et de l’environnement, à la défense des consommateurs. C'est aussi à lui qu'incombe la lourde tache de conduire toutes les autres missions compatibles avec ceux de la Direction générale ou qui lui sont confiées par les autres administrations publiques ou parapubliques, en raison de son implantation sur le territoire national ou de son expertise.

A.Y.Barma (actuniger.com)

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Commentaires  

0 #1 TOTO A DIT 28-04-2023 23:17
:D :lol: Comme TOTO A DIT a horreur du vide , il le comble .. ;-)
OU SONT CEUX QUI DISENT QUE LA RUSSIE NE PEUT RIEN APPORTER À L'AFRIQUE ???
Ce qui suit , en partage commenr appelez vous , la marche en arrière ou le retour dans les grottes?

La Russie est un partenaire technologique de référence en Afrique. Le pays a construit et mis en orbite AngoSat-2, le premier satellite de télécommunications de l’Angola.

La Russie négocie des contrats de conception et de mise en orbite de satellites avec plusieurs pays à travers le monde, dont l’Algérie, le Nigeria, l’Egypte et l’Afrique du Sud. C’est ce qu’a révélé Iouri Borissov, directeur général de la société spatiale d’Etat russe Roscosmos, cité par Space in Africa.

Ces accords interviennent dans un contexte marqué par la recrudescence des investissements des pays africains dans des programmes spatiaux. Selon l’édition 2022 du rapport annuel de l’industrie spatiale africaine réalisé par Space In Africa, la valeur de cette industrie devrait atteindre 22,64 milliards $ en 2026 alors qu’elle était évaluée à 19,49 milliards $ en 2021. Le même rapport indique que les nations africaines ont alloué un total de 534,9 millions $ aux programmes spatiaux en 2022 contre 523,2 millions de dollars en 2021.

Rappelons que le Nigeria, l’Algérie, l’Afrique du Sud et l’Egypte font partie du cercle très fermé des pays africains disposant d’une agence spatiale
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0 #2 TOTO A DIT 28-04-2023 23:29
Suite et fin
Par ailleurs, le Nigeria prévoit de lancer deux satellites de télécommunications pour remplacer le satellite NigComSat 1-R qui arrivera au terme de sa durée de vie de 15 ans en 2026. L’Afrique du Sud prévoit également de se doter d’un satellite de communication. 

S’ils aboutissent, ces partenariats devraient accélérer le développement de l’industrie spatiale des pays concernés et celle de l’Afrique, générale. La technologie spatiale pourrait être utilisée pour améliorer la couverture des services télécoms et Internet à haut débit, notamment dans les zones rurales ou reculées difficiles d’accès pour les opérateurs de téléphonie mobile.

Quand ces pays africains planifient et conceptualisent dans le long terme que font ces maldirigeants INconsciens, INcompétents, Mendiants , voleurs des deniers publiques ..a sillonner le monde avec leur coupelle de quémandeurs et éternels assistés et favori letmotiv , DONNEZ NOUS ...DONNEZ NOUS... AIDEZ NOUS ...AIDEZ NOUS ....
Et les miettes que des partenariats leur balancent en pitié , allant jusqu'a la construction des toilettes publiques , quelques motos , ordinateurs et autres d'argent d'arachide , réceptionnés sous les cliquements des camera par des Gaou finis , tout sourire dans leur plus belle tenue et sans honte aucune ....
PATHÉTIQUE !!!
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0 #3 opex360 juif gerard le collomb 29-04-2023 05:44
«Propos inamicaux» : Bamako convoque un représentant de l’UE après une déclaration de Charles Michel
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+1 #4 que dieu sauve le niger 02-05-2023 14:00
le beau niger de diori hamani qui devient un bateau ivre avec la rennaissance
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0 #5 salfa 02-05-2023 14:04
abori
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