Communiqué de presse : la Banque mondiale accorde au Niger un financement de 220 milliards FCFA pour lutter contre le stress hydrique et l'insécurité alimentaire
La Banque mondiale a approuvé, le 30 septembre 2021, un financement pour aider le Niger à mieux tirer parti de ses rares ressources en eau et, à renforcer ainsi, la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance de ses habitants. Le Projet de plateforme intégrée pour la sécurité hydrique utilisera des technologies novatrices pour promouvoir la gestion participative des ressources en eau du pays, optimiser l'approvisionnement, l'assainissement et la prestation de services d'irrigation, tout en veillant à assurer une viabilité à long terme de ces améliorations.
Au Niger, de nombreux ménages ne sont pas raccordés à un système d'alimentation en eau potable et les familles consacrent beaucoup de temps à la collecte de l'eau, une tâche qui empêche souvent les filles d'aller à l'école. Ainsi en 2017, seule la moitié de la population avait accès aux services d'eau élémentaires. En raison du changement climatique, les régimes de pluie sont devenus plus courts mais plus intenses, ce qui nuit à la productivité agricole et, par ricochet, à la sécurité alimentaire. Enfin, une mauvaise gestion des ressources en eau et la dégradation généralisée des sols résultant de pratiques agricoles et de pâturage excessifs ont limité l'accès à l'eau et aux terres arables.
« L'accès à des services sociaux de base équitables pour tous les Nigériens est fondamental pour améliorer le capital humain et les moyens de subsistance, explique Joëlle Dehasse, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Niger. Ce projet constitue un investissement déterminant pour améliorer l'accès à l’eau et la gestion d’une ressource rare dans un pays aux prises avec les effets du changement climatique. Il aidera le Niger à améliorer la qualité et la viabilité des services d'eau essentiels à tous les niveaux, qu'il s'agisse de l'irrigation à petite échelle, de l'abreuvement du bétail et de la transformation des fourrages, de l'extension des services d'approvisionnement et des installations sanitaires publiques, de la promotion d'une bonne hygiène pour de meilleurs résultats de santé ou des réformes institutionnelles. »
Le projet vise à renforcer la gestion des ressources hydriques, à élargir l'accès aux services d’eau et à améliorer la résilience face à sa variabilité selon les régions du pays. Plus précisément, sa mise en œuvre contribuera à améliorer la gestion des ressources hydriques grâce à de meilleurs systèmes de surveillance et au renforcement des capacités ; à mobiliser les ressources en eau et promouvoir une utilisation durable dans tous les secteurs ; à restaurer l'environnement afin d'améliorer la résilience des moyens de subsistance agricoles et ruraux face à la sécheresse et aux inondations tout en favorisant la conservation des terres et de l'eau ; à étendre les services de développement rural, notamment l'irrigation à petite échelle et les activités liées à l'utilisation de l'eau pour les éleveurs et l'aquaculture ; à améliorer l'accès à l'eau potable et aux services d'assainissement, tout en veillant à favoriser la résilience et à limiter les émissions de carbone. Environ trois millions de personnes bénéficieront directement du projet.
Cette opération, financée par un crédit de l'Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 400 millions de dollars, soit environ 220 milliards de francs CFA, est conforme aux orientations de la Déclaration de politique générale du Niger, dont le troisième axe est consacré au développement du capital humain.
Source : Banque mondiale
Commentaires
Il faut plutôt accélérer le barrage Kandadji avec ce fond.
Quand Google annonce 1 milliard de dollars d’investissement en Afrique pour soutenir la transformation numérique..
Et TOTO A DIT partage.. Aller à la ligne reste un choix. Oooo!
L’argent servira à soutenir la transformation numérique sur le continent. L’information a été dévoilée, mercredi 6 octobre, par Sundar Pichai (photo), le président-directeur général de Google et Alphabet, lors de la toute première édition du Google for Africa organisée en ligne et diffusée en direct. Les segments d’intervention du financement de Google sont l’amélioration de l’accès à Internet et les produits numériques, le soutien aux start-up, l’autonomisation des entreprises et le soutien aux associations à but non lucratif.
Pour ce qui est de l’amélioration de l’accès à Internet, Google déploie actuellement le câble sous-marin Equiano qui traversera l'Afrique du Sud, la Namibie, le Nigeria et Sainte-Hélène pour relier le continent à l'Europe. La société collabore également avec plusieurs grands opérateurs télécoms pour rendre les smartphones Android plus abordables.
Enfin, Google annonce la mise à disposition de Plus Codes, un système d'adressage gratuit et open source, pour fournir des adresses et faciliter l’accès des populations à divers services en ligne tels que l’e-commerce.
Dans le segment start-up, Google annonce des investissements grâce au Black Founders Fund. Cette initiative s’ajoute au soutien existant de Google via le Google for Startups Accelerator Africa. Google prévoit également le lancement d'un fonds d'investissement pour l'Afrique de 50 millions $ qui fournira aux start-up un accès aux employés, au réseau et aux technologies de Google pour les aider à créer des produits significatifs pour leurs communautés.
En matière d’autonomisation des petites entreprises et des entrepreneurs du Ghana, du Kenya, du Nigeria et d’Afrique du Sud qui ont résisté aux difficultés économiques créées par la Covid-19, Google annonce l’octroi de prêts à faible taux d'intérêt. La société a préparé à cet effet une enveloppe de 10 millions $, en collaboration avec l'organisation à but non lucratif Kiva.
Pour les organisations à but non lucratif qui s'efforcent d'améliorer la vie en Afrique, Google annonce la mise en place d’un soutien financier de 40 millions $ pour les aider davantage à répondre aux défis qu'elles observent dans leurs communautés.
Nitin Gajria, le directeur général de Google en Afrique, a déclaré « qu’au cours de la dernière année, nous avons vu plus de cycles d'investissement dans les start-up technologiques que jamais auparavant. Je suis fermement convaincu que personne n'est mieux placé pour résoudre les plus gros problèmes de l'Afrique que les jeunes développeurs et fondateurs de start-up africains ».
Le regain d’investissement de Google en Afrique rentre dans la ligne des actions menées depuis plusieurs années par l’entreprise américaine sur le continent. Parmi celles-ci figure, entre autres, l’initiative Grow with Google lancée en 2017 et dont le but est de former 10 millions de jeunes africains et de petites entreprises aux compétences numériques.
A ce jour, Google revendique la formation de plus de 6 millions de personnes dans 25 pays africains.
L’année 2020, marquée par la Covid-19 et ses restrictions, a impulsé l’accélération de la transformation numérique en Afrique. A travers ses nouveaux investissements, Google se positionne stratégiquement dans le foisonnement numérique actuel qui touche aussi bien le secteur public que le secteur privé. Pour le géant du web, c’est une opportunité certaine de tirer profit des dividendes numériques qui en résulteront d’ici 2025.